mains

par Lydia

Afin de trouver le juste milieu entre suivre son élan et utiliser sa capacité à projeter, à créer, je tente quelque chose. Planifier en gros, sans séquencer le temps mais en suggérant certaines choses qui ont été inspirées à plusieurs reprises, de l’intérieur. L’activité physique à remettre sur l’agenda ; le juste milieu serait de se fixer un objectif quotidien de mouvements ; le vélo, la marche, le ménage, le jardin, des activités où le corps remue. J’ai encore beaucoup de mal à faire quelque chose qui n’est pas « gratuit », c’est ç dire utile, mais là aussi c’est une question de point de vue si je considère le « sport » comme une activité inutile, c’est que je mets, les besoins de mon corps physique derrière ceux du mental. Puis en notant l’intervention des différents corps dans les activités, je rappelle à chacun qu’il participe et bénéficie des actions du corps physique.

Ma priorité devrait être de répondre aux besoins vitaux du corps physique ; une bonne alimentation, oxygénation, hydratation, un entretien et un ensoleillement réguliers. Je peux arranger ce « problème » en associant mentalement une raison de faire ces choses.

La respiration (outre le fait qu’elle me permette de vivre, d’être) me connecte à la présence divine, à l’éther, au « ciel », au père, à l’élément air…

L’alimentation me connecte à la Terre, à la mère divine, à mon corps physique, à l’énergie, au processus de digestion, à l’élément terre…

L’hydratation et la douche me connectent à mes émotions, à la source, à l’énergie féminine, au ressenti physique, à la tendresse, la souplesse, la fluidité, à l’élément eau…

Le nettoyage du corps est associé à celui du mental, des émotions, de l’inconscient, à l’amour et le respect de soi, favorise la capacité à poser des limites, à l’aspect masculin, à l’élément eau associé à l’élément terre, le féminin et le masculin.

L’activité physique me connecte à la vie, à la source, m’inscrit dans l’incarnation et amplifie le contact avec la terre, l’air, le père et la mère puis le fils qui en est la manifestation. L’oxygénation des cellules favorise le nettoyage, le calme mental, la libération du passé, le contact avec le ciel le soleil et par la nature, celui avec ma vraie nature et tous les éléments, dimensions qui me constituent.

Les besoins du corps physique affectent ceux des autres corps et l’harmonie de l’ensemble.

Ensuite, il y a la répartition, l’usage du temps et de l’espace. Déjà par expérience, je constate que le fait de varier ces activités amplifie la joie, le bien-être. Il me faut donc répartir les activités de façon à agir avec une bonne motivation. Pas plus d’une heure de la même activité pour ne pas se lasser, j’entre coupe, fait des pauses. Puis l’inspiration, l’élan se cale sur mon rythme biologique, le rythme du temps, du soleil, de la nature déterminant les moments adéquates pour savoir quoi faire.

Apparemment ce petit récapitulatif a eu un effet positif sur moi puisque j’ai passé la journée à faire du ménage dans les coins, en détail, dans les endroits où je ne vais pas ordinairement ou très peu. On dirait que le fait de lister les avantages pour tous les corps, des actions quotidiennes répétitives et banales a amplifié la motivation. j’ai tout de même fait d’autres choses entre temps mais je suis étonnée de ne pas perdre l’envie.

On fait tellement de choses par automatismes que ça en devient chiant alors que si on prend conscience de l’intérêt de nos gestes, si on y voit le caractère « sacré », les effets sur tous les corps et la façon dont ça nous relie à la vie, ça change complètement l’état d’esprit et donc l’énergie qui sous-tend l’action.

On n’a pas l’impression de subir sa vie ou de faire des corvées mais on fait les choses par amour et respect de soi, par goût pour ce qui est harmonieux.

C’est du sport et même si je n’ai pas forcé, j’ai bien bougé et avancé.

Psychologiquement le fait de nettoyer, de retirer la poussière a un impact positif, on a l’impression de mieux respirer, d’y voir plus clair. Bon, pour le moment ça ressemble plutôt à un chantier en cours mais ça commence à se voir, à faire une différence.

C’est un peu comme le processus de libération des émotions, des vieilles croyances. Comme tout se passe en profondeur, les résultats dans la matière sont toujours les derniers à se manifester quoi que…

La journée a été coupée par un coup de fil de ma mère que j’appelle habituellement en fin d’après midi chaque dimanche. Bien que ça me gave un peu d’avoir parfois l’impression de me sentir obligée, de couper mon élan du moment, d’être dans le « rituel », à mesure que je coupe le cordon, ça me renvoie moins de choses négatives. Le pire c’est que j’avais tendance à faire le bilan de la semaine pour savoir ce que je lui raconterais et très souvent, c’était l’occasion de souligner que je n’avais pas fait grand-chose, selon sa façon de considérer la vie, ses priorités et préférences.

Mais comme je suis moins critique à mon égard et que j’avance au niveau de la libération des masques, que j’ose plus facilement être moi-même, il n’y a presque plus de pression. Avant, ça pouvait me ruiner le moral tout le week-end. Je suis passé par toutes les émotions rien qu’avec cette situation ! La colère, la dépréciation, la tristesse…autant d’occasion de libérer et d’assainir les corps émotionnel et mental.

Elle a reçu un appel d’une personne que j’ai rencontrée en 1985 alors que je me baladais sac au dos, dans la région du sud que j’ai fini par habiter. On avait passé quelques jours ensembles en Espagne puis chez lui dans l’Aveyron où il logeait dans une grande baraque de fonction de l’EDF. Les souvenirs sont vagues puisqu’à l’époque, j’étais défoncée à longueur de temps et que j’avais une vision de la vie plutôt pessimiste. La liberté, les rencontres, ponctuaient mes journées et rendait ma vie plutôt agréable malgré les souffrances intérieures.

Évidemment le mental se fait des films parce qu’en ce moment je réfléchis au couple, mets tout à plat à ce niveau là et puisque je recherche l’équilibre masculin féminin intérieur, ça vient sur le tapis naturellement.

Il y a aussi les questions relatives au sevrage qui font que la question de la libido va refaire surface…Ce choix d’anesthésier le corps émotionnel n’était pas non plus totalement inconscient. Préférer le plaisir des produits chimiques à ceux de la relation sexuelle qui amène tant de questions sans réponses, soulève tant de peurs, de fantômes et d’illusion, faisait partie de ce choix délibéré.

Alors évidemment le mental fait le rapprochement aussi avec ma demande à « l’univers », hier ou avant-hier, de trouver un compagnon qui me corresponde…

L’imagination est fertile et je dois être attentive à rester en mode observation. De temps en temps, j’argumente, dialogue intérieurement mais la plupart du temps, je l’écoute se faire ses films, dire ses peurs, ses espoirs…

Je n’ai toujours pas osé téléphoner, j’attends que ça me vienne spontanément, une fois que le mental aura vidé son sac, que les supputations cesseront, qu’il sera calmé.

En vingt cinq ans, enfin plutôt trente, il s’en passe des choses ! Je ne me souviens juste de sa silhouette et de sa personnalité qui m’avait étonnée par le contraste entre le caractère plutôt calme et l’apparence d’un géant barbu.

C’est toujours agréable de se trouver face à son passé quand on a fait du chemin et que celui-ci s’éclaire un peu plus chaque jour.

La deuxième bonne nouvelle du jour, c’est que ma mère va venir en mai. C’est une chance que j’aie entrepris de faire le ménage de printemps avant de le savoir ! Je m’étais dit que j’en aurais au moins pour un mois à tout faire en détail, en étalant  pour ne pas m’en dégoûter à y passer des journées entières et elle vient à la mi mai ! Belle synchronicité, beau reflet de mon degré d’amour de soi et de la libération des notions de devoir, d’obligation.

Les choses changent, s’accélèrent et ce mois de mai sera celui des rencontres. Un ami rencontré sur Facebook doit passer chez moi aussi à cette période, puisque je suis sur le chemin entre l’endroit où il vit et un séminaire où il se rend à Perpignan.

Là aussi je peux voir les progrès ! La sauvage se sociabilise, ne crains plus d’être visitée, envahie.

J’ai toujours accueillie facilement les gens mais comme je ne savais pas poser de limites et que ma vision de moi-même était faussée, ça ne se passait pas toujours au mieux.  Il m’a fallu une longue période d’introspection pour aller vers les autres.

A vérifier 😉

Pour ce qui concerne les prédictions relatives à la lune ou l’éclipse de lune, j’ai commencé à lire ce qui était diffusé sur le net puis j’ai finalement interrogé mon ressenti qui m’indique qu’il n’y a aucune crainte à avoir.

De toute façon, même si ça devait être « la fin du monde », comme le disent certains et bien j’aurais la sensation d’avoir eu une vie riche, pleine de rebondissements, de rencontres réelles dans ma jeunesse et virtuelles sur le tard, d’expériences diverses et variées, en étant libre malgré la dépendance aux produits.

La quantité de versions relatives à cette lune démontre la variété des points de vue et cette fois-ci, contrairement au 21 décembre, il me semble que les discours alarmistes et ceux qui prédisent une divulgation, rencontrent moins d’écho.

Chaque vague puissante d’énergie créé toujours une élévation du taux vibratoire malgré les peurs qui émergent, une ouverture de conscience et de cœur mais aussi son lot de déception. Les mêmes personnages entre en scène, les alarmistes, les sauveurs, les voyants, les bavards, les ignorants moqués ou craints par « ceux qui savent »…

Le monde a toujours fonctionné sur l’espérance, l’envie irrésistible de connaitre l’avenir, partagé entre le passé et le futur, mais rarement dans le présent.

Espérons que nous serons assez nombreux à être ancrés, pour éviter tout excès de zèle dans la création collective !

Comme je n’ai pas de télé et n’écoute pas les infos, je vivrais en directe l’événement ou le non-événement ! En tous cas pour l’heure, l’instant présent, je suis dans la joie et la paix.

Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d’orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces trois lignes. Merci