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Photo par Lydia – http://lydiouze.blogspot.ca/

Lydia Féliz, « l’ouverture du cœur »

Ce matin, je retrouve enfin mon rythme habituel, l’envie de mettre de l’ordre dans ma vie. J’ai été très perturbée cette semaine mais ce qui m’a permis de ne pas être submergée par les émotions et les pensées, c’est de savoir que tout ce qui se manifeste en dedans est une occasion de libérer, de guérir le passé. Il suffit, de laisser faire, de ne pas retenir pour que les choses se fassent naturellement, facilement. C’est la résistance, le fait de retenir, de refouler ou d’amplifier en se focalisant sur les corps mental et émotionnel, qui créé des souffrances.

Le principe est très simple mais son application demande une grande vigilance. Déjà, ma détermination à sortir des jeux de rôle, est un fort soutien, une direction qui me permet de ne pas trop m’égarer.

Ce qui est difficile, c’est de ne pas tomber dans les comportements inconscients. D’où la nécessité d’être dans le moment présent. C’est ce qui m’a préservée du pire.

J’ai vécu tous les états émotionnels, les questions que l’on se pose quand on se sent attiré par quelqu’un et ce matin, il semble qu’un certain équilibre soit enfin là.

L’ordre dont je parle, ne consiste pas à brimer ou nier les pensées et émotions qui surgissent ou tournent en boucle mais plutôt de s’ancrer, de se centrer, d’aligner les corps sur la fréquence de l’amour en soi.

Revenir en son propre cœur, prendre soin de ses besoins vitaux et ainsi amplifier l’amour de soi, permettre à l’énergie de la source de circuler. J’ai pu voir de près mes modes de fonctionnements, les mécanismes de protection, de projection, le danger de se laisser embarquer par l’émotion, le mental et la paix retrouvée dans le cœur par le retour au moment présent.

J’avais un peu zappé la connexion à la terre mère et j’ai pu vérifier l’importance d’établir ce contact, de réaliser mon petit rituel du matin qui me réalise l’alignement des chakras. On ne se rend pas compte de l’efficacité des intentions posées tant que le monde intérieur est stable. Je peux constater que c’est véritablement une ancre. J’ai eu vite fait de m’attacher aux émotions « positives », agréables, mais c’est un piège!

Le seul fait d’être motivée pour aller au jardin en est une des conséquences. Il m’a fallu accepter et lâcher les pensées et émotions relatives au jeu de séduction à l’attachement, au manque, bref tous les comportements induits par les blessures du cœur, de l’âme. La période était vraiment choisie pour réaliser cette mise à jour intérieure et je reviens vers l’amour impersonnel non par peur ou par fuite mais parce que c’est vraiment ce qui libère de l’attachement. Le fait d’anticiper est aussi un énorme piège mais sachant cela, plutôt que de m’interdire de projeter, je me suis contenter d’observer le phénomène. Je suis tombée dans le panneau quelques fois mais heureusement à la limite de l’identification, j’ai pu revenir au centre.

Lydia Féliz, « le goût de la passion »

La peur de ne plus se sentir vivant en se situant au point zéro a sérieusement participé au mal-être et j’ai pu voir l’utilité, du moins que les cachets m’aidaient. D’un autre côté, comme ils continuent de m’insensibiliser, je vis les émotions en décalage, c’est à dire que je les ressens une fois que les cachets ne font plus effet, d’où la confusion.

Ce constat me pousse encore plus à vouloir me libérer de cette dépendance tout en étant consciente qu’il faut que j’y ailler progressivement.

Là encore, se situer au milieu dans sa façon de considérer le problème, est extrêmement important. Ne pas croire que sans ça je ne peux pas fonctionner mais en même temps reconnaitre que ça m’est encore utile.

Je suis déjà satisfaite d’avoir pu regarder en face la blessure due au premier chagrin d’amour et de libérer les pensées et émotions associées. C’est une chose que j’avais toujours mise de côté bien que je savais que ça conditionnait beaucoup ma façon d’envisager le couple. La souffrance extrême vécue à l’époque m’avait obligée à construire un mur épais autour du cœur ce qui a amené la nécessité d’anesthésier le corps émotionnel  par les drogues. L’instinct de survie a géré la situation puisque la tentative de suicide presque réussie a poussé l’ego à prendre les choses en main.

Pour cette raison, je n’ai pas à l’accuser de m’avoir fermé le cœur mais plutôt à reconnaitre son comportement protecteur.

Maintenant que je sais que je peux gérer ma vie en conscience, la carapace peut être ôtée. Puisque si j’ai pu gérer ce qui remontait à la surface, ce qui était le plus douloureux et enfoui, je n’ai pas à craindre de dénuder mon cœur.

J’ai enfin lâché les attentes et c’est le signe que le mental a décroché. Je commençais à espérer un coup de fil, à regarder ma boite mail un peu trop souvent, les symptômes caractéristiques de la dépendance !

Le fait de constater que la gestion des émotions permet une progression dans ce qui est vécu, pensé, m’a beaucoup aidée.

La solution est réellement dans le lâcher prise, dans le fait de laisser dire et faire sans intervenir, sans chercher à raisonner le mental mais simplement en voyant la trame des pensées. C’est là qu’on se rend compte qu’il agit en mode automatique, donnant des réponses toutes faites à chaque question.

L’appétit est revenu et je suis contente de ne pas m’être jetée sur le sucre ! Ça aussi, c’est bon signe, je n’ai pas eu besoin de compenser, ça veut dire que les libérations énergétiques ont été réalisées en profondeur. Le fait que les pensées et les émotions aient évolué, est aussi le signe d’une guérison.

Lydia Féliz, « l’abondance manifestée »

Bon, je vais au jardin arroser et cueillir les fraises.

Il a plu alors je ne suis pas obligée d’aller arroser, cool ! Le voisin a installé le tuyau. Comme ils commencent à bien me connaitre, il s’est douté que si je ne sortais pas c’est parce que j’avais besoin de ce moment d’introspection.

C’est un des avantages de libérer les masques, lorsqu’on est sincère et spontané, les gens acceptent facilement les variations d’humeur. Ils ne se demandent pas s’ils ont provoqué quoi que ce soit, ils ne risquent pas de se sentir responsable et le soutien qu’ils accordent n’est pas commandé par le besoin de reconnaissance.

Quand on m’aide, je renvoie toujours l’ascenseur d’une façon ou d’une autre et rien que le fait d’être égal à soi-même, juste et vrai, permet aux autres de se sentir à l’aise e t c’est déjà un « cadeau ». Le repas de la semaine dernière a été une nouvelle occasion de témoigner de mon expérience avec les énergies et je peux constater l’impact positif qui en découle, il se créé une plus grande intimité malgré que les thèmes abordés soient tabous, en en parlant naturellement, sans jouer sur l’émotionnel, ça situe tout le monde au même niveau.

J’ai eu abordé ce sujet pour dominer (inconsciemment) les hommes en parlant assez directement mais ça les renfermait puisque ça amplifiait le jeu de pouvoir et comme la plupart ont une vision très immature de la sexualité, ils étaient dépassés, forcés de se retrancher.

Je continue de me faire les soins Reiki parce que ça me permet de me focaliser sur les énergies, de les sentir, d’apprendre à les reconnaitre, à les canaliser, à libérer les tensions…

La vie est réellement soutenue par le divin, les synchronicités se succèdent, c’est comme si l’univers conspirait à ma guérison définitive et profonde. En maintenant vivante et vibrante l’intention de libérer les masques, de devenir transparent, tout se cale dessus.

Je ne me dis plus que les retrouvailles avec on ami sont les prémices d’une vie à deux ou encore que ‘c’est le bon’ ! Je me contente de faire confiance à la vie, à mon âme, mon ressenti sachant que mon « job », c’est de rester lucide, présente et de laisser être.

Ce qui me motive plus que tout, c’est de constater que ça ne stagne pas, il y a une évolution naturelle, des pensées, des raisonnements, des émotions, tout s’équilibre finalement. J’ai eu très peur de perdre le peu d’autonomie affective que j’avais réussi à atteindre mais en lâchant prise, l’envie de prendre soin de moi est revenue. J’ai pu voir comment je punissais mon corps physique de vivre, de manifester des émotions, et les réflexes, les parades pour ne pas sentir ou faire diversion ou encore pour interpréter selon le mental, ses plans.

Lydia Féliz, « un jardin tout juste maitrisé »

L’interprétation de l’émotion va dépendre des attentes la plupart du temps mais si on ne s’identifie pas au mental, si on ne le suit pas dans ses raisonnements, on comprend les choses d’une toute autre façon. L’énergie de vie circule en permanence et chaque fois qu’elle coince quelque part, c’est simplement parce qu’il faut libérer ce qui créé la résistance.

J’ai observé le changement d’état d’esprit selon les phrases que mon ami avaient dites. Je mettais en relief certaines d’entre elles, celles qui nourrissait une croyance positive ou négative. J’ai vu que je pouvais interpréter une même scène de plusieurs façons avec la même intensité. Le couple mental/émotionnel marche à la perfection mais en revenant au cœur, on se libère de cet enfermement.

Quand je doute de moi, que je me dis que j’ai vieilli, que je me dévalorise, le mental me ressort les mots que mon ami a prononcé qui pourrait nourrir cette croyance. Les émotions viennent amplifier la croyance et si je ne reviens pas au centre, je peux croire ces idées. A partir de là, tout s’enchaîne, la dévalorisation amplifie et d’autres phrases me reviennent à l’esprit.

Par contre si je pars uniquement de mon ressenti, que je constate qu’effectivement, il y a eu des mouvements dans le cœur, dans les chakras du bas, sans interpréter, sans projeter, en restant focalisée sur mon propre chemin, l’amplification de l’amour en moi, par l’amour vrai de soi, ça ne vient pas me perturber.

Des pensées équilibrées s’ensuivent telles que, l’amour n’a pas besoin d’être justifié, de se focaliser sur une personne, si je veux vivre quelque chose d’épanouissant, la seule chose à faire, c’est de rester centrée sur l’amour en moi. J’ai déjà remarqué que plus je m’aime vraiment, j’accepte mes défauts, mes faiblesses, ce qui se manifeste dans l’instant et plus l’extérieur porte un regard amoureux sur moi, sans même que je quémande quoi que ce soit.

Vouloir séduire, s’accaparer l’amour de quelqu’un c’est un signe de manque d’amour de soi et le piège de tomber dans la dépendance est immense. On peut fabriquer une histoire d’amour pour se rassurer, pour se sentir aimée, désirable, pour satisfaire des manques, des besoins mais tôt ou tard, ça se retourne contre soi.

Il est beaucoup plus sage de libérer tout ce qui empêche de voir clair, d’être objectif et de se fier au ressenti intérieur en laissant le mental de côté. Puisque sa façon de raisonner est toujours fondée sur l’expérience, ce qui est connu, il reproduira systématiquement des situations selon des automatismes, des schémas préfabriqués.

L’amour est libre, il ne peut être vécu dans l’inconscience, bien au contraire sa qualité dépendra de la capacité à être présent, authentique, à pouvoir exprimer son ressenti dans l’instant et dialoguer dans la transparence, sans peur d’être rejeté, incompris, manipulé…et comme l’autre agit de la même façon que l’on se traite, son comportement nous permet de rectifier le notre, de revenir au cœur, à l’essentiel.

Il m’a fallu tout de même trois jours pour me libérer des raisonnements du mental. La première erreur, c’est d’avoir focalisé mon attention sur des parties isolées de mon corps au lieu de rechercher le centre et de voir à partir du cœur. D’un autre côté comme il y a eu focalisation, ça indiquait la nécessité de libérer ces endroit, ces chakras, de laisser les émotions du passé sortir pour se dissoudre dans l’amour, par l’attention neutre.

Lydia Féliz, « le jasmin, fleur reliée au chakra du cœur »

Je me sens toute légère ! C’est évident qu’un nettoyage a été réalisé ! Je remercie le soutien indéniable de l’invisible et je peux voir que mon hésitation à faire appel aux anges, à la source père mère, a freiné le processus de délivrance mais de cette façon, j’ai acquis un peu plus de confiance en moi, en ma capacité à gérer mon monde intérieur seule.

J’ai pu reconnaitre l’efficacité du soutien du divin et sa rapidité à intervenir. Le lâcher prise, la reconnaissance que j’arrivais à la limite de mes capacités a suffit à ce que je demande et que des réponses arrivent. Les animaux m’ont aussi soutenu dans ce qui aurait pu être considéré comme une épreuve mais la confiance dans le processus de guérison m’a épargné la dramatisation.

Bon, plus que jamais, je suis mon élan, focalise mon attention sur le cœur et n’écoute pas les pensées répétitives du mental. J’ai dû me mettre un peu en colère du moins, lui demander de se taire sans tomber dans le jugement ou l’accusation mais plutôt pour lui dire que je ne le croyais pas. Puis j’ai accueillie la colère qui été montée en même temps.

Le juste milieu est véritablement le lieu de la rencontre avec la sagesse intérieure, avec le divin. C’est là que la personnalité, son vécu, son expérience se libère de la peur et sert la vie, le bien-être, l’expansion de conscience et de cœur.

J’ai eu la visite d’une amie qui vit avec un homme depuis un an, après avoir connu des relations dramatiques, et ce reflet m’a confortée dans ma propre guérison. On se voit ponctuellement et à chaque fois on est dans la même fréquence, les mêmes expériences. Nul doute quand à la proximité de nos âmes, par le choix d’incarnation et le vécu similaire. Nous portons les mêmes blessures et guérissons en même temps. Sur ce coup là, elle est un peu en avance sur moi, mais comme je sais que ce qui m’a fait le plus souffrir auparavant, c’était le fait de foncer, de réagir sous l’impulsion émotionnelle, je me dis que tout est bien.

Merci la vie, mon âme, ma présence, ma personnalité qui se pacifie, la source, le soutien temporel et spirituel, merci pour cette capacité à être centrée, ancrée, unifiée. Merci aussi à toi mon âmi de ne pas avoir joué de jeu.

J’ai enfin compris que le ressenti de l’autre n’avait pas à influencer ce que je pense ou ressens. Déjà, ce que je pense est totalement faussé et ne peux pas exprimer l’amour mais plutôt les peurs et les projections. Inutile donc de s’y fier. Par contre, le ressenti est important pour peu qu’on ne suive pas les interprétations du mental. Les émotions révèlent les peurs et les fausses croyances à libérer.

Lydia Féliz, « laisser croitre l’amour naturellement »…

Maintenant, il me faut juste faire confiance, continuer de nourrir l’amour de soi, de faire circuler cette énergie indépendamment des circonstances, en étant ancrée, c’est-à-dire attentive à ce qui se passe en dedans, en gérant tout par l’amour en soi.

Ne pas m’éloigner de mon chemin de vie, de ma raison d’être, la mission de mon âme : être vraie afin d’aimer et d’être aimée sans attente, simplement en laissant l’être véritable émerger derrière les filtres, les masques.

Ma façon de répéter ce credo démontre ma fragilité mais je l’accepte et j’y vois tout ce qui reste à découvrir, accomplir, c’est un moteur !

En me relisant pour corriger les fautes d’orthographe, je suis satisfaite par la transparence et l’authenticité de mes propos. Ça créé une forme de bien-être, de jouissance même mais ça n’est pas égotique. J’ai plus l’impression que l’ouverture de cœur créé un genre de mouvement de l’énergie sexuelle. Comme si le fait d’ouvrir le cœur et d’aligner les corps, les chakras, créait une ouverture simultanée de chacun d’eux, c’est très plaisant!

Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d’orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci