france-gauthier2par France Gauthier
J’ai deux grands dadas dans la vie : la maîtrise et l’alchimie. Je vous parlerai d’alchimie dans une chronique ultérieure, pour mieux me consacrer cette fois à mon autre sujet de prédilection, la maîtrise. Pourquoi? Parce qu’on est tous condamnés à devenir des maîtres, dans une vie ou dans une autre… Quand j’ai réalisé ce fait indéniable, j’ai pris le pari que ce serait dans cette vie-ci! Je ne veux pas revenir dans une autre vie repousser des dents, réapprendre à marcher, refaire ma première année (et toutes les autres!) et me retaper 22 peines d’amour avant d’intégrer cette sagesse. La maîtrise est un gage de joie et de paix intérieure. Elle nous propulse assurément vers un espace de non souffrance et nous apporte le réel bonheur dans le détour. J’ai même poussé l’affront jusqu’à l’enseigner pendant que je suis sur le chemin de ma propre maîtrise, parce qu’on enseigne toujours ce qu’on a le plus besoin d’apprendre!

Alors, qu’est-ce qu’un maître? On peut affirmer sans se tromper que plusieurs grands maîtres ont foulé le sol de cette planète au fil des âges pour venir nous inspirer, sans qu’on réussisse collectivement à atteindre leur niveau de réalisation… pas encore! J’ai toujours cru que pour être un maître, il fallait minimalement avoir sauvé le monde comme Jésus et Bouddha, ou Gandhi et Mandela à notre époque. Bref, il fallait être « big »! Les grands maîtres sont en fait des êtres qui ont compris et intégrer l’ensemble de l’expérience humaine, qui vivent dans le pur amour et la pure compassion et qui n’ont plus à revenir dans la roue de la réincarnation. J’avais mis la barre si haute, voire impossible à atteindre, que ça me décourageait un peu! Or, j’ai compris au fil de mes nombreuses recherches et expériences qu’il y a plusieurs niveaux de maîtrise, et que j’avais déjà dans mon entourage quelques maîtres de premier niveau. Il ne m’en fallait pas plus pour me mettre en mode « mimétisme » dans le but avoué d’atteindre moi aussi cet état d’être. En quelques années, à force de me prendre en flagrant délit de jugement et de manque d’amour, à force de redescendre de mon mental hyperactif à mon cœur le plus souvent possible, je crois avoir réussi… à 80 pour cent, du moins!

Un grand maître m’a dit un jour :  » La compétition et la comparaison tuent les êtres humains! » Bel élément de réflexion à intégrer dans nos vies et à transmettre à tous les dirigeants de ce monde! Le premier niveau de maîtrise se résume donc à se sortir de la compétition et de comparaison, du jugement et de la critique, puis à vivre dans la joie et la pleine conscience de notre divinité. D’où le titre de ma conférence : « Je suis Dieu… et vous aussi ! » On m’a déjà transmis que la seule différence entre un maître réalisé et les autres, c’est que le maître réalisé a réalisé qu’il est un maître ! Facile, non ? Suffit simplement de s’affranchir de millénaires de conditionnements qui nous poussent à performer, à se comparer et à juger tout ce qui est différent de nous !

Pour atteindre le premier niveau de maîtrise, il faut aussi prendre conscience qu’on est le seul grand créateur de notre vie. Il n’y a ni victime, ni bourreau, on ne peut être que le bourreau de soi-même, comme l’a écrit Guy Corneau. Et tous les gens qui, en apparence, nous font souffrir sur le chemin sont en réalité des alliés, des miroirs nous reflétant nos thèmes karmiques qui demandent à être dissouts. Le maître devient ainsi celui qui s’est sorti de l’océan des émotions et qui crée sa réalité à chaque instant, dans la joie. (Lire « C’est quoi l’amour? » pour aller plus en profondeur sur ce thème)

J’ai créé une « Classe des maîtres » pour permettre à tous ceux qui le souhaitent de rencontrer ce grand créateur en eux et de reprendre les rennes de leur destinée en guérissant les principales blessures qui les freinent dans leur évolution et leur quête du réel bonheur.

Source: http://www.francegauthier.ca/