Comprendre et Guérir
L’ESPRIT EST LA DUALITE MAGNETIQUE UNIVERSELLE (cf démonstration). Deux fonctions contraires et complémentaires qui se distinguent mais sont inséparables. Cette dualité, c’est d’une part la fonction CONSCIENCE (ou répulsion) qui place un univers à l’extérieur de chaque centre virtuel de l’infini potentiel, et d’autre part la fonction AMOUR (ou attraction) qui y réintègre ces univers. Le but étant l’unité de la nullité avec l’infinité : infinité nulle ou nullité infinie, c’est le néant, seul à se justifier de lui-même.
L’esprit vient donc de la Nécessité du néant (cf démonstration) qui implique la dualité. Le néant est à la fois NUL et INFINI, et ces deux caractéristiques doivent être confondues pour que le néant soit. Seulement voilà : elles sont confondues du « point de vue » de l’infinité (qui dit infini dit zéro), mais elles ne le sont pas du « point de vue » du zéro (qui dit zéro ne dit pas infini). cf démonstration.
La nullité doit être infinie, l’infini doit être nul. Sinon, pas de néant. La première formule s’impose en tout état de cause, pas la seconde. Il n’y a donc pas néant mais esprit (c’est-à-dire « dualité » ou « relativité »).
Pour l’infinité, pas de problème, elle est forcément nulle car l’infini ne peut pas être « quelque chose », donc avoir des limites. L’infini contient donc la nullité. Mais pour la nullité, il n’y a rien de tel. La nullité ne contient pas le principe d’infinité. L’unité des deux principes dans ce sens-là n’est pas obligatoire. C’est cela qui les différencie, et c’est cela qui fait qu’il y a cette distinction de l’infini par le zéro, c’est-à-dire le fait que la nullité s’oppose à l’infini et donc se situe au centre de celle-ci (dont il découle la sensation d’ « univers extérieur »). Et le fait que ce processus soit éternellement nécessaire EST LA CONSCIENCE.
Et bien entendu, il n’y a aucune conscience de l’infini par rapport au zéro puisque cette nullité est « contenue » dedans. L’univers n’a aucune conscience de moi, c’est moi qui ai conscience de l’univers. Et c’est vrai pour chacun. D’ailleurs il n’y a pas d’univers : l’univers est la forme de ma conscience, ce n’est pas un « second pôle » ayant une réalité autre que la conscience qui le perçoit. Faut pas paniquer, ça ne change rien à la vie.
Si vous n’avez rien compris ce n’est pas grave, sachez simplement que la cause de la conscience est dans la Nécessité du Néant, et qu’il n’y a donc qu’un seul principe de conscience, chacun d’entre nous en étant une manifestation. Chaque manifestation est indispensable pour permettre l’infini. Puisqu’il n’y a pas d’infini en tant que tel, il y a toutes les limites. Il n’est pas possible qu’il y en ait certaines et pas d’autres.
Chacune de ces limites a pour but l’infini. Attraction, amour de « l’extérieur » happé par « l’intérieur ».
Ainsi, nous avons tous l’impression d’être au centre de l’infini, le centre du monde, et nous sommes, en tant qu’Etre, une évolution permanente d’amour vers l’infini, une quête éternelle de s’unir à de plus en plus d’infinité, sans jamais pouvoir l’atteindre. Puisque la nullité en reste éternellement distincte.
La conscience est donc aussi éternelle que la Nécessité du néant.
La clef de la compréhension, c’est se dire une fois pour toute que notre notion d’infini réel, effectif, existant, est une vue du mental sans aucune réalité. La seule réalité de l’infini est d’être une nécessité, et cela suffit à comprendre « je suis » : la dualité constituée du but non réalisé et donc « extérieur », vu de l’étape provisoire atteinte comme toutes les autres étapes que nous sommes tous. « Dieu » vu par l’homme. Le Tout en devenir constitué de ses parties toujours multipliées.
Etre c’est donc évoluer, et ce n’est jamais être quelque chose. C’est tendre vers quelque chose d’un peu plus « infini ». Pour être quelque chose, un ego, une personnalité effective, il faudrait être figé. Or nous sommes en perpétuel mouvement et ne pouvons donc jamais nous définir. Pourtant, nous nions en permanence notre infinité qui seule pourrait nous définir en tant que potentiel, et ce faisant nous nous donnons des limites qui sont l’EGO. Mais cet ego est toujours changeant. Nécessaire pourtant.
Cela étant, comme cette identification à un ego est toujours indispensable, la souffrance est toujours sous-jacente. Le changement permanent d’ego est ce qu’on appelle le « pathos », le passage.
Le fait d’avoir besoin d’être un ego tout en n’en étant jamais un de façon définitive est donc la source de tous nos déboires psychologiques. Ils ne peuvent s’éteindre que si je ne m’attache à aucune identification : par l’extinction de la peur de l’infini-but comme unique véritable identité, et donc par l’acceptation que l’ego change tout le temps. Cela ne peut se faire que par la compréhension de ce que c’est que soi : quête infinie inaccessible et donc limitation permanente. Le résultat c’est que JE ME RECONNAIS COMME LE MOUVEMENT ET NON COMME UN ETAT, je ne suis rien de défini sinon le fait de passer d’une forme à une autre à chaque instant.
Et ce changement permanent se manifeste par le changement de l’univers qui, crois-je, m’entoure, alors qu’en fait ce n’est que la forme de ma conscience à un moment donné, que je crois à l’extérieur de moi puisque la conscience se situe toujours au centre d’elle-même. Toujours j’aurai l’impression d’être conscient au centre de l’infini, mais toujours en quête de cet infini, ce qui a pour résultat l’évolution éternelle de moi et de l’univers. Rien n’est jamais pareil. Si je m’attache à un état, je souffre donc. Si je m’identifie à l’évolution elle-même, je suis sauvé.
Le passage du problème psychologique à la paix est donc un problème de reconnaissance de moi, de connaissance de moi, de compréhension.
Certains peuvent avoir ce sentiment, et se ressentir « tout amour » et sans attachement à l’ego, tant mieux, sans pour autant comprendre ce processus. Mais si la foi peut suffire provisoirement, il y a toujours un moment dans l’évolution où il faut comprendre. Sinon l’attachement à l’ego subsiste quelque part, car le mental continue de le défendre en tant que réalité, tant qu’il n’a pas été réformé. Réformer le mental pour qu’il ne soit plus un obstacle à notre illumination, voilà le sens de la Métaphysique et donc de l’Hyperscience.
Quand on a compris d’où vient la conscience, comment la Nécessité du Néant implique que la nullité s’oppose à l’infinité, même si c’est leur unité qui irait de soi (paradoxe de l’Etre à l’origine de tous les conflits et de toutes les difficultés existentielles), et qu’il n’y a plus de doute mental sur le fait que ce processus engendre évidemment l’univers atomique et cosmique, y compris nos univers personnels, on a compris aussi que la conscience ne peut vivre autrement que dans l’AMOUR. Car dès qu’il y a opposition, c’est pour que l’unité soit.
Cette unité entre zéro et infini (du point de vue du zéro uniquement) étant impossible, l’amour est éternel. C’est une recherche inextinguible d’unité par tous les moyens possibles, sous toutes les formes, même celles qui nous paraissent à l’opposé de l’amour, car la séparation du zéro et de l’infini n’a qu’un but : leur unité. Donc la conscience est toujours en quête d’unité, sans jamais l’atteindre, même maladroitement, même en volant ou en tuant parfois. L’amour est donc la seule réalité de la conscience, et ce éternellement. Ce ne sont plus des croyances, ce sont des certitudes, encore fallait-il savoir ce qu’est la conscience et ce qu’est l’amour.
L’amour tente de réunir ce que la conscience sépare. L’amour a donc pour but d’annuler la conscience, sans jamais y parvenir. Cela peut choquer, on peut se demander comment une chose pareille est envisageable, mais c’est ainsi. Et cela ne change rien à la vie quotidienne, cela permet simplement de la vivre mieux et sans angoisse existentielle.
Et si on s’imagine qu’il y a autre chose que de l’amour dans la conscience, que nos intentions ou celles des autres peuvent être dirigées par autre chose que cet amour, c’est simplement qu’on n’a pas compris (cela n’est ni une faute ni une honte. Rien n’est plus difficile que l’abstraction pure).
Seul l’amour est conscient, puisqu’il faut la conscience pour qu’il y ait amour. Par contre le processus de conscience est nécessairement inconscient puisque c’est lui qui engendre la conscience. Il n’y a pas de conscience pour le ressentir. Je ne peux avoir conscience du processus qui engendre la conscience à chaque instant. Je peux le comprendre, le reconnaître, tenter de l’exprimer, mais je ne peux pas le vivre. Il reste inconscient. Donc je ne crois jamais spontanément au fait que je sépare et que je crée l’univers autour de moi. Je refuse l’idée d’être diable (séparation) autant que dieu (unification). J’ai du mal à admettre que ce que je vis est ma création AVANT d’en prendre conscience. Je ne connais que ma bonne volonté, ma recherche de paix et d’unité, UNE FOIS QUE J’AI CONSCIENCE. Mon rejet de l’infini et de l’unité me paraît ne pas me concerner, c’est donc toujours les autres, ou le « Diable », ou un « Dieu » pas si gentil que ça puisque, malgré mes prières, il n’en fait qu’à sa tête.
Vous comprenez pourquoi je me place si souvent en victime ?
De même, un aimant est toujours à la recherche de l’unité, n’a conscience que de cela (attraction), et ignore totalement sa fonction répulsive qui pourtant est là et bien là (inconscient).
J’ignore l’essentiel de ma réalité.
Il est bien facile de reconnaître que mon « conscient » l’est bien peu en fait. Je m’aperçois que j’ignore l’essentiel de moi-même lorsque je comprend que ma réalité est PRESENTE et exclusivement présente. C’est dans le présent que « je suis », et c’est évidemment dans le présent, éternellement, que les deux Principes du néant s’opposent, créant la conscience. Moi en tant qu’être. Mais là s’arrête ma conception du Présent. Car « moi » en tant que personne, c’est autre chose. L’amour, ce n’est plus si présent que cela. C’est d’abord un appel, une intention, un désir. Evidemment cette intention et ce désir sont présents, mais c’est tout de même une projection dans un futur : la croyance, l’aspiration à un futur. C’est bien normal, puisque le But est inaccessible. Eternellement repoussé. Le TEMPS est la conséquence de cette impossibilité du But (faites bien attention à cela : une théorie qui ne peut expliquer d’où vient le temps n’a aucune chance d’être vraie. La Physique est dans ce cas). Le but poursuivi par l’amour, même s’il est confus (personne ne sait vraiment où tout cela le mène) est bien une expectative, sentiment qu’il va y avoir un autre instant différent de celui-ci. Mais le sentiment de temps n’est pas qu’une expectative. Il est dualiste comme sa source, et est donc également une MEMOIRE, c’est-à-dire un sentiment que j’ai déjà accompli un certain chemin vers ce but. Car si je ne m’identifiais pas à une mémoire, un ego, je ne pourrais pas me maintenir à distance du But, il me happerait.
Ma mémoire à défendre, à laquelle je crois comme à ma nature alors que ce n’est qu’une création du moment, en quelque sorte mon ego, me donne une inertie qui m’évite de sombrer dans l’infini instantanément. En fait ce n’est que la manifestation de la nécessité de ne pas y sombrer. La nécessité pour le Zéro de ne pas être confondu avec l’infini, faute de quoi il ne serait pas effectif en tant que principe. L’ego (et son équivalent dans tous les Règnes de l’univers) manifeste l’impossibilité de l’infinitude.
Le temps, l’ego, la conscience-espace, l’énergie qu’est l’amour, tout cela est la manifestation inévitable du fait que l’infini est une nécessité, non une réalité.
Ce qui n’est pas inévitable, c’est de réagir comme si on était cette mémoire. On peut éviter de réagir par attachement.
L’autre option, en effet, c’est agir pour l’unité, pour le changement d’ego.
Pour en revenir au Présent, je suis répulsion au présent, cependant je m’identifie à l’espace-temps de l’amour et de l’attachement (ce n’est pas la même chose, mais les deux sont réels). Je ne m’identifie donc pas au Créateur-responsable de l’univers que je vis. Et pourtant…
Pourtant je suis bien plus cet inconscient-créateur que ce conscient-réunificateur. Je suis bien plus présent que je ne suis espace-temps.
Pour s’en convaincre c’est facile : toute ma mémoire, toutes mes intentions, sont DANS LE PRESENT. Ils sont des illusions intérieures à ma réalité, et non réalité extérieure. Je ne peux pas avoir conscience de quelque chose qui ne soit pas dans ma conscience, et ma conscience, c’est le présent.
Alors est-ce que ce que je dois faire c’est devenir conscient de mon inconscient ? Pas forcément. C’est d’ailleurs largement impossible. On peut certes débusquer des « mémoires » ou des « vies antérieures », mais il en restera toujours à nettoyer puisque l’ego n’est que mémoires et que l’ego sera toujours là.
Ce que je dois faire si j’aspire réellement à la paix et à la guérison (mais y a-t-il une personne au monde qui y aspire totalement ?), c’est simplement comprendre et donc accepter le fait que je suis le créateur unique et sans partage de tout ce qui m’est arrivé jusqu’à présent, et ce pour mon plus grand bien.
Si je ne le comprends pas, j’aurai toutes les peines du monde à l’accepter, tant nos traumatismes fossiles et autres conditionnements sont émotionnellement difficiles à gérer.
Mais si mon mental, qui d’ordinaire joue de ces conditionnements pour échapper à toute évolution, est profondément convaincu de ce Principe créateur universel, alors il sera remis à sa place : un outil pour l’évolution mais certainement pas un obstacle. L’ego est là pour servir, non pour décider à son profit.
Alors tout s’éclaire et devient simple, sans avoir besoin de dix ans de psychanalyse : tout ce que j’ai vécu, ici, ailleurs, dans d’autres vies, peu importe, heureux ou malheureux, tragique ou moins douloureux, tout cela est ma création POUR MON BIEN. Et j’accepte cela pleinement et joyeusement.
Comment cela pour mon bien ?
Comment cela joyeusement ?
Vous voyez que vous ne voulez pas guérir autant que cela… Vous avez tous les éléments pour vous convaincre.
Il n’y a qu’un but. Une nécessité absolue. Oui ou non ? Vous en connaissez une autre ? Démontrez-la.
Ce but, en tant que nécessité, est la seule source d’énergie de l’univers. Vous en voyez une autre ? Montrez-la.
Cette énergie est créatrice parce que limitée par l’impossibilité du but en question, et cela suffit à donner une qualité de matière atomique à tout l’espace conscient. Vous voulez entrer dans les détails ? On y entrera.
Qui est ce but impossible ? C’est la seule et unique source de conscience qui puisse être.
Là où est la conscience, là est ce processus créateur. Vous en connaissez une autre que la vôtre ?
Bien, à présent vous pouvez comprendre et accepter que le jeu habituel de la conscience, pour échapper au But, c’est d’aller de droite et de gauche, poursuivre des objectifs égotiques avec des intentions équivoques. Et que lorsque je m’éloigne de la ligne droite, quelque chose aura tôt fait de m’y ramener puisque c’est le but inexorable. Donc pour mon bien, pour ma réalisation. Même si j’appelle ce quelque chose « karma » ou « épreuves de la vie » ou « sentiment d’impuissance » etc.
– Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?
– Je ne t’ai pas abandonné, je te récupère. Mieux, je deviens grâce à toi. Si ça fait mal, c’est simplement parce que ton ego veut rester dans ses habitudes.
Il n’y a pas d’exception, car il n’y a pas deux processus créateurs.
Il n’y a pas de hasard non plus puisqu’il y a un but qui engendre toute chose.
Telle est la PENSEE POSITIVE LIBERATRICE. Dans l’instant présent, je me donne la mémoire dont j’ai besoin pour maintenir ma distance égotique au but. Selon mon attitude face à ce que cela engendre, selon mes réactions, je définis et CREE ce qui m’adviendra dans le futur pour reprendre une route plus droite, plus rapide, plus directe.
DANS LE PRESENT, je crée car dans le présent je réagis en fonction de mes mémoires. A quoi je réagis ? A ce que mes réactions passées ont engendré comme passages obligés fonction de ces décisions fossiles.
Il n’y a que moi, il n’y a jamais eu que moi.
Alors si je suis capable d’accepter ainsi et de vivre la Pensée positive libératrice, je me rends capable de vivre la PENSEE POSITIVE CREATRICE.
Libéré du poids des mémoires, mes intentions sont davantages pures et droites. J’agis pour l’unité au lieu de réagir pour la division (pour défendre ma différence et ce à quoi je m’identifie).
Comment pourrais-je faire appel au Créateur en moi si je ne me reconnais pas créateur pour mon « passé » ?
Si je maudis ce que je crois avoir vécu ou Celui qui aurait engendré ces vies, ou crois que le hasard peut créer, alors je renie ce Créateur en moi et me coupe de toute possibilité que mes prières soient entendues.
N’avez-vous jamais remarqué qu’on dit que ceux qui ont l’écoute de « Dieu » sont les cœurs purs ?
Hasard ?
Source: les Chroniques de la Presse Galactique