tom kenyonTom Kenyon

Selon moi, le channeling est une activité discutable, qui me rappelle les filets de pêche utilisés en Camargue, dans le sud de la France, la région où, justement, beaucoup pensent que Marie Madeleine a débarqué. Sur les rives, on peut voir des filets qui traînent dans le fleuve. De temps à autre, quelqu’un vient tourner une manivelle pour hisser le filet et voir ce qu’il a pris. Mon opinion est que le channeling ressemble beaucoup à cette activité.

Dans nos esprits, il y a plusieurs courants qui charrient un mélange de choses très diverses, dont certaines sont intéressantes, d’autres sans valeur, et d’autres encore, carrément bizarres. Le filet du channeling ramasse parfois des gemmes de très grande valeur, mais bien souvent elles se mêlent à beaucoup de scories.

J’ai fait ma première expérience de channeling à la fin des années 1970. L ’un de mes amis était chercheur en médecine à l’Université Duke, et nous avons fait des expériences informelles sur le phénomène. Comme j’utilisais l’hypnose dans ma pratique psychothérapeutique, nous avons décidé d’examiner ce qui pourrait se produire come channeling dans les états. Dès le premier soir, nous avons établi un « contact » avec une intelligence remarquable que nous avons surnommée « Big Dude » (Gros Mec). Quiconque me connaît sait que j’ai tendance à être assez irrévérencieux.

Big Dude s’exprima dans le style grandiose qui caractérise les entités ou les intelligences canalisées. Il évoqua des changements possibles sur la planète, il parla de l’interconnexion entre toutes les parties de l’Univers. Les transcriptions des propos de ces intelligences canalisées était fascinantes, bien sûr, mais mon ami et moi en sommes vite venus à la conclusion qu’elles ne contenaient rien de vraiment substantiel, et au bout de trois mois nous avons décidé d’abandonner l’expérience.

Je travaille dans le domaine de la psychologie transpersonnelle depuis des années, et j’ai vu nombre de patients qui servaient de channels, pour ce genre de communications. Certains étaient très à l’aise avec le phénomène, d’autres au contraire en étaient très troublés. C’est le cas de cette femme dans la quarantaine qu’on réveillait à trois heures du matin, chaque nuit, depuis un an. Elle devait s’asseoir, une plume à la main, pour griffonner les messages qu’elle recevait en provenance de l’autre côté. C’est cet « autre côté » qui pose un problème, évidemment. Ses transcriptions parlaient du pouvoir guérisseur de l’amour ; Parfois, elles proposaient des solutions convenables à des problèmes, mais elles disaient aussi des choses franchement très étranges.

« Etrange » est un terme relatif, bien sûr. Ce qui est étrange pour l’un est ordinaire pour l’autre. Les filtres culturels dont nous nous servons pour clarifier nos expériences sont souvent arbitraires et fondés sur des non-sens hérités du passé.

Ma tâche de psychothérapeute était d’aider mes clients qui servaient de channels à comprendre leur charabia transpersonnel. C’est intentionnellement que j’utilise ces mots. L’inconscient collectif est rempli de toutes sortes de choses. Les entités psychologiques qui y résident sont aussi variées que nombreuses. Certaines sont brillantes et bien intentionnées ; d’autres sont des imbéciles se faisant passer pour des êtres spirituels.

Depuis quelque temps, le channeling connaît une augmentation phénoménale, aussi bien chez les gens ordinaires que chez les professionnels. Je pense que c’est signe que nous commençons collectivement à avoir accès à nos profondeurs psychologiques et spirituelles. Beaucoup de gens connaissent des réveils spirituels, par lesquels leur vision du monde est rapidement et radicalement transformée, souvent en raison d’expériences de très haut niveau spirituel. A mon sens ces expériences psycho-spirituelles vont devenir monnaie courante dans les décennies à venir, au fur et à mesure que le nouveau mythe émerge et s’installe dans notre mental collectif.

Le channeling, dans ce contexte, n’est rien d’autre qu’un message venu des profondeurs. Mais, un peu comme les trous d’eau dans lesquels je pêchais étant gamin, tout n’est pas bon à pêcher. On attrape parfois une vieille chaussure ou une boîte de conserve rouillée. Quiconque est confronté au channeling a donc la tâche de séparer le bon grain de l’ivraie, ce qui a de la valeur de ce qui est inepte, ce qui est inspirant de ce qui est dangereux. Le simple fait que l’information vienne de l’au-delà ne lui confère pas plus d’autorité que les paroles de votre voisin de palier.

En fait, lorsqu’on me présente quelque chose comme ayant été canalisé depuis l’au-delà, je me méfie. Et si une entité se présente à moi en me disant qu’elle vient de l’au-delà, je cherche où sont les incohérences. Je pose des pièges. Si l’entité en question passe le test, je suis plus disposé à écouter ce qu’elle a à me dire ; Mais je me réserve le jugement final. Si ce qu’elle me dit n’a aucun sens, je mets fin à la communication.

C’est dans cet état d’esprit qu’une nuit, à Zurich en Suisse, malgré toute ma méfiance envers le phénomène du channeling, Marie Madeleine est apparue. Judi, ma partenaire, m’avait demandé si je pouvais pas essayer de trouver quelque chose à propos de Marie Madeleine, puisque nous étions sur le point de partir pour Saintes-Maries-de-la-Mer, là où l’on dit que Marie Madeleine a débarqué après la crucifixion.

Je fermais les yeux et me mis dans une légère transe hypnotique. Immédiatement, un être apparut devant mon regard intérieur ; elle m’annonça qu’elle était Marie Madeleine en personne et se mit à me dicter le manuscrit que vous connaissez. Il y eut plusieurs séances, et à chacune elle parla avec une clarté et un sens de l’urgence que je ne peux pas nier. Chaque mot qu’elle prononçait était précis et l’atmosphère de la pièce était électrique.

Aujourd’hui, les mois ont passé, je regarde ce manuscrit d’un œil critique et plusieurs choses me frappent. La première, c’est ma réticence à ajouter encore un livre à la pile des channelings. Je me dis que c’est la dernière chose dont nous ayons besoin. Par ailleurs, la matière est incomparable. Voici trente ans que j’étudie les diverses formes d’alchimie interne, et je suis fasciné par les similitudes et les différences entre diverses traditions alchimiques. Je mets un point d’honneur à faire l’expérience moi-même de la vaste collection des méthodes de transformation susceptibles d’élever la conscience. Et de ce point de vue les techniques mises de l’avant par Marie Madeline sont vraiment extraordinaires. En matière spirituelle, je suis un pragmatique ; j’essaie toujours tout moi-même. Si une technique marche, je l’adopte, sinon je la rejette. J’ai essayé personnellement les procédés décrits par Marie Madeleine et ils fonctionnent. Ils fonctionnent merveilleusement bien. téléchargement (2)Honnêtement, je dois reconnaître que leur pratique a amélioré et rehaussé toutes mes autres pratiques alchimiques, quelle que soit l’école d’où elles sont issues.

Tout cela m’a logiquement conduit à la conclusion que pour ceux qui, comme moi, étudient l’alchimie, pour ceux qui recherchent un approfondissement de leurs expériences spirituelles, pour ceux qui aspirent à la relation sacrée, ce matériau est inestimable. Voilà pourquoi j’ai décidé de publier le manuscrit de Marie Madeleine.

Issu du livre « Le Manuscrit de Marie-Madeleine » aux éditions Ariane

Vu sur http://channelconscience.unblog.fr/

51TEaCdDU7

LIVRAISON GRATUITE DANS TOUTE LA FRANCE

LIVRAISON GRATUITE DANS TOUTE LA FRANCE