Le domaine des énergies subtiles est un vaste champ d’étude, mais peut-être le plus essentiel de nos jours. L’art, la science et la religion buttent sur la compréhension de cette nature « fluide » de la réalité. Nous sommes sur le point de comprendre que la réalité est le fruit d’une interaction permanente avec la conscience. De plus, des niveaux de matière et d’énergie supérieures – « fines » – sont nécessaires pour expliquer les phénomènes matériels, et il se trouve qu’il est possible de les discerner et même, par une transmutation intérieure et un changement d’état de conscience, de se brancher sur cette réalité invisible qui unit à la fois l’objectivité et la subjectivité. Dans ce contexte, les livres de Stéphane Cardinaux sont exceptionnels.
Dans cette synthèse, vous trouverez l’évolution de la démarche de Stéphane Cardinaux, depuis l’étude des lieux sacrés jusqu’à celui du champ vital et de ses variations. Entre le premier et le quatrième livre, la compréhension des phénomènes traités s’affine. Ces quatre ouvrages sont illustrés de magnifiques planches, que je vous invite à consulter (Références des livres sur Amazon : 1, 2, 3, 4). C’est un travail minutieux et remarquable que chacun devrait se procurer pour mieux comprendre le(s) monde(s).
Géométries Sacrées, tome 1
Stéphane Cardinaux explique que le sujet de son étude est la science éthérique, qui concerne les énergies non-électro-magnétiques. Ces énergies sont détectables au Sonotest, un appareil ressemblant à un gros diapason, qui révèle les ondes stationnaires éthériques par des variations acoustiques. Le son ferait ainsi le lien entre le plan physique et un niveau de réalité plus subtil.
Traditionnellement, entre l’esprit et la matière, il y a sept plans. Selon le degré de conscience, il y a davantage de séparation et de division ou davantage de lien et d’unification. Notre plan physique habituel est donc « généré » par un plan subtil qu’on peut diviser en trois parties : l’éthérique, l’astral et le mental. La réalité se crée et s’actualise en permanence depuis le plan mental, celui des « idées pures », pour prendre forme et se cristalliser petit à petit par un abaissement de fréquence. C’est ainsi que la matière est créée. Une idée peut prendre un « poids » astral, la forme-pensée astrale peut prendre un « poids » éthérique » (énergétique), et cette création éthérique peut finir par apparaître sur le plan matériel. L’ensemble des individus, des consciences, produit la « réalité » que nous partageons tous, la perception étant plus ou moins limitée selon le niveau de conscience de l’espèce, du groupe, ou de l’individu.
[Note de Camille ce propos : « Je pense que le fait que l’humain est un animal qui vit en collectivité, notre perception de la réalité est forgée en fonction du rapport qu’on a envers nous-mêmes et que partant de là on va omettre de voir certains aspect de la vie, ou tronquer une bonne partie de la réalité. Souvent ce qui n’est pas « artificiel » ou qui ne peut pas nous servir ne nous intéresse pas. En fait on « ne peut pas » regarder un arbre et le « comprendre » en tant qu’être pur. Parce qu’on a pas les « bases d’analyses » pour voir pleinement ce que l’arbre peut être en tant qu’arbre. Son existence nous dépasse, on ne peut que se projeter. Et je pense pour un arbre la plupart du temps, « on » va uniquement projeter ce qu’il est possible d’en faire et/ou lui donner une sorte d’image, une allégorie, anthropique et faussée. En fait on va oublier tout ce qui sort de notre cadre social, ou de ce qui dépend à priori de notre survie en tant qu’individu ou espèce. C’est une constituante d’instincts de survie oubliés et maquillés, des mécaniques psychologiques/physhiques/psychomoteurs égocentriques qui ne prennent en compte que ses intérêts de développement en tant qu’espèce. »]
C’est donc par un processus de « pesanteur », par une « force centripète », que la matière est manifestée (« comprimée »). A l’inverse, la vie est une « spiritualisation », une « force centrifuge ». Comme nous sommes des êtres ayant « tout l’univers en nous », nous sommes potentiellement en résonance avec tous les plans, selon notre niveau de conscience. C’est-à-dire que nous pouvons accéder à l’essence de la manifestation, mais seulement en trouvant en nous-mêmes notre propre essence. C’est l’intégration de tous les aspects de notre individualité – et particulièrement ceux qui sont niés – qui permet finalement de toucher à l’unité.
Notre constitution énergétique permettant ces résonances avec la réalité est composée tout d’abord d’un « corps éthérique » et de « chakras ». Le corps éthérique se trouve environ à 50 ou 80 cm de la peau, c’est une sorte d’enveloppe de 1 ou 2 cm d’épaisseur. Il reflète notre état de santé. Par clairvoyance, il apparaît comme un scintillement argenté. Il varie selon l’environnement, les champs électriques et magnétiques. Les chakras sont quant à eux des émetteurs/récepteurs. Ils apparaissent devant et derrière le corps. Il y en a sept principaux. Ils sont reliés par des canaux énergétiques dans lesquels passe une énergie nommée « kundalini ». C’est une sorte de double hélice qui parcourt verticalement le corps, autour d’un axe principal.
Autour de la tête existent également des « tubes » éthériques, ressemblant à des antennes, d’un mètre de long et de 10 cm de large environ. Ils sont plus ou moins développés selon l’énergie globale du corps et correspondent à nos « sens subtils ». Il y a en aussi au niveau des mains. Ces tubes éthériques peuvent « matérialiser » des formes-pensées au niveau éthérique et ils sont audibles au Sonotest.
Le corps éthérique, cette enveloppe autour du corps, forme des harmoniques. La première octave de sept harmoniques atteint environ 10 m, la seconde 25 m, la troisième 50 m. Les harmoniques sont des zones où l’air est plus dense, comme des « murs énergétiques » audibles au Sonotest. Cela forme un « biochamp » dont la taille dépend de la vitalité/conscience. Il existe aussi des axes éthériques dans ce biochamp qui forment des cloisonnements. Ainsi le biochamp ressemble à un « quadrillage », comme une grille en 3D, une toile d’araignée. Parmi les axes longitudinaux, il y a un plan axial, latitudinal, et équatorial. Le plan axial (vertical) peut être décalé par un choc émotionnel, et le plan équatorial peut se décaler au-dessus ou en-dessous du nombril. A plus de 5 cm du nombril, cela pose un problème d’ancrage. Par exemple, dans les lieux sacrés où il y a une forte énergie, un centrage est indispensable.
L’échelle de Bovis, développée par Alfred Bovis, est souvent utilisée pour mesurer la qualité des aliments. Cependant, il s’agit d’une échelle relative et subjective. Il n’y a pas d’étalonnage, et on mesure quoi au juste ? Elle dépend aussi de la perception que les gens ont d’une énergie, elle est donc variable. Stéphane Cardinaux n’utilise donc plus les unités Bovis. Il existe une meilleure méthode : la valeur bioénergétique. Celle-ci est le rapport en pourcentage entre la dimension du corps éthérique et une valeur de base.
Le corps éthérique peut entrer en résonance avec une matière (ex : le fer). Il y aura moins de résonance si nous avons une carence en fer. On peut aussi penser à un objet pour provoquer une résonance active avec l’objet, plutôt qu’une résonance passive. Chaque chakra a aussi une fréquence de résonance propre avec les fréquences sonores, variant selon les individus. On utilise la biorésonance avec les métaux pour déterminer la nature d’une ligne tellurique, et la biorésonance couleur pour déterminer la nature d’une cheminée cosmotellurique. La matière subtile a en effet une « vibration-couleur ».
Si l’on prend le spectre des couleurs visibles, on peut le mettre en relation à un spectre de « vibrations-couleurs ». C’est ce qu’ont fait Chaumery et Bélizal. Ils ont réalisé un spectre circulaire des couleurs, et ont dit qu’entre le « noir » et le « blanc », il devait y avoir un « vert négatif » qui serait propre à une vibration très élevée, ayant une action puissante sur tous les niveaux de la nature. Stéphane Cardinaux explique qu’il est idiot de parler de « vert négatif » alors que ce n’est pas du vert. Pour lui, au-delà du spectre visible, au-delà du pourpre d’un côté et du magenta de l’autre, il y a un « blanc légèrement rosé » (en correspondance avec le 7ème chakra). C’est une vibration exploitée dans les pyramides, elle peut momifier et est négative pour les êtres vivants. Elle peut toutefois être transmutée et devient alors positive, comme dans la chambre du roi. Pour plus d’informations, voir l’article sur Tom C. Lethbridge. Ainsi, certains facteurs (comme des formes, sons, etc) peuvent créer une concentration d’énergie induisant une résonance avec une réalité supérieure (fréquence plus élevée), permettant d’agir directement de façon « magique » sur la réalité de ce plan matériel.
Un facteur particulier canalisant une énergie supérieure est « l’onde d’Isis ». Il s’agit d’une orientation d’un angle de 77° par rapport au nord, et 13° par rapport à la direction est-ouest. Des églises anciennes sont alignées sur cette direction. Cet angle bénéfique est toujours le même si l’on se positionne ainsi (effet immédiat sur le champ vital, au point où il est possible de se transformer en « boussole vivante » si l’on se fie à cet effet mesurable). Cet angle est associé au pourpre-magenta, la couleur de la spiritualité.
Plus l’eau est pure, plus elle peut contenir d’informations. La mémoire de l’eau est une réalité éthérique.
Le corps éthérique réagit aussi aux polarités d’un aimant ou d’une pile. Il réagit aussi selon les lignes telluriques (positives ou négatives). Les pierres ont aussi une polarité : le haut est le côté positif, le bas est le côté négatif. Les édifices et obélisques respectent cette polarité, qui existe aussi dans le bois des arbres. L’énergie se déplace mieux ainsi.
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