Jardin 2014

Jardin 2014

par Lydia

Avec un peu de recul maintenant, je peux voir qu’avec mon amoureux, nous passons par beaucoup d’états émotionnels, nous avons joué certains rôles qui n’ont pas été endossés entièrement et heureusement pas trop longtemps puis des libérations énergétiques ont été effectuées afin de pouvoir être de plus en plus transparents et authentiques. Une relation à deux, c’est une vie nouvelle, complètement improvisée où chacun essaie de trouver ses repères et quand il y a intention commune de s’élever, de se chérir, de se traiter avec sincérité et bienveillance, peu à peu la confiance s’installant, on trouve un équilibre et une forme d’intimité très spéciale.

Au niveau sexuel, je sens que je libère beaucoup de peurs et de fausses croyances pour certaines ancrées depuis des siècles ! Quand l’amour vrai est là, le seul fait de partager cet amour permet de s’élever vibratoirement et donc d’accéder à un autre degré de conscience, une autre dimension, une sphère de lumière qui permet de voir les choses avec clarté et amour. Je n’étais même pas consciente de certains blocages puisque je n’étais pas totalement coincée. La confiance grandissant, les relations deviennent un délice de partage. Aujourd’hui, j’ai pensé à demander au divin intérieur d’être présent pendant l’acte et pour la première fois, je lui ai demandé de venir dans mon corps physique plutôt que dans ma personnalité humaine.
C’est tout bête mais ça reflète bien la façon dont je me voyais encore, une tête pensante, le mental primait. Le résultat a été très concluant, l’orgasme puissant et très spécial! L’énergie était différente et le fait d’avoir lu à haute voix, un passage du message de Jeshua « lâcher prise de la lutte » a certainement favorisé le dialogue qui a précédé nos ébats. Le plaisir s’associe à la confiance qui se créé au jour le jour, en se disant ce qui bloque ou les émotions vécues, quasiment dans l‘instant, ce qui a pour effet d’amplifier les sensations agréables. Ce n’est pas facile d’exprimer son ressenti intérieur surtout quand la peur est là et j’ai dû faire appel à mon âme, ma présence divine, les archanges, les anges…plus d’une fois.

Hier, par exemple en sortant du magasin, j’ai senti une baisse radicale de mon taux vibratoire et pendant quelques minutes, je suis retombée dans la dimension de la peur. C’était flagrant. J’ai pu le dire à mon compagnon mais ça m’a coûté. Quand on est submergé par l’émotion, il est nécessaire de s’intérioriser et si on n’explique pas ce que l’on vit à son entourage, il va s’imaginer que le problème vient de lui. Ce qui peut pourrir l’ambiance sur un simple quiproquo, faute de dialogue.

Parler, exprimer son ressenti, qu’il soit positif ou négatif, sans accuser l’autre et en prenant en charge ses émotions, permet de libérer les fardeaux portés depuis des vies. C’est de cette façon qu’on se libère du passé et qu’on peut alors construire dans le présent quelque chose qui ne soit pas teinté de vieilles énergies.

J’appelle aussi très souvent les énergies de la liberté d’être de faire et d’avoir, à s’activer, à me remplir, afin de pouvoir enfin goûter au quotidien, cet état d’être tant recherché et craint à la fois.

Avec mon compagnon, les libérations sont fréquentes puisque par attraction, nous portons les mêmes blessures, dans un degré d’intensité différent et avons beaucoup d’affinités. Nous nous reflétons l’un l’autre. Au niveau énergétique, c’est très fort puisque ses mains ont un effet guérisseur sur mon corps et en particulier sur mon ventre. Cette partie de mon corps physique qui jusque là était intouchable parce que trop douloureuse, porteuse de tant de souvenirs traumatisants!
J’ai vraiment la sensation d’être en compagnie de ma « flamme jumelle » tant nous aspirons au même style de vie. Les sentiments que nous avons l’un envers l’autre sont puissants et la rencontre a été voulue par nos âmes, nos sois véritables. Enfin c’est ce que je ressens fortement. Tout comme la forte sensation d’avoir à œuvrer pour la lumière en tant que couple en amenant des énergies nouvelles dans les relations intimes, sexuelles. Plus de liberté, de sincérité, d’authenticité et de bienveillance réciproque. Un genre de partenariat entre deux personnes conscientes de leur vraie nature et qui veulent vivre dans la liberté, l’amour inconditionnel, la paix, l’épanouissement, la joie, le plaisir d’être humain et divin. Une relation dépourvue de rôles où chacun est autorisé à être lui-même et aimé pour ce qu’il est et non pour ce qu’il a, ce qu’il représente, le personnage « social », avec la question cachée derrière chaque action : « qu’est-ce que j’y gagne ? ».
Nous apprenons à ajuster nos personnalités sans chercher à se changer mais au contraire en s’acceptant tel qu’on est. Tout le monde a des défauts, des qualités, des manies, des habitudes, des phobies…Les premiers temps, l’amour était si fort, si nouveau puisque nous étions célibataires tous les deux depuis un certain temps, que nous ne voyions pas de défaut chez l’autre ou du moins, il était minimisé. Maintenant, on est plus lucide mais au lieu d’accuser l’autre, de mon côté, je travaille au niveau du mental, des émotions, en pensant que je créé tout ce que je vis afin de le libérer et du côté de mon amoureux, comme il est plutôt du genre calme, le dialogue vient relativement vite et dans la paix. Nous sommes aussi passés par un mini drame qui m’a permis de libérer des peurs, et nous a rapprochés.

Là encore, j’ai pu voir que derrière une situation dramatique, douloureuse, le fait de surmonter l’épreuve rend encore plus intime. Seulement, comme c’est douloureux, ça n’est arrivé qu’une fois. Je me suis dit qu’il me fallait apprendre à dire les choses dans l’instant, à faire confiance. Oui la souffrance, le drame sont des enseignants mais ils créent un attachement, un genre de stimulateur qui n’amplifie pas l’amour mais nourrit les peurs et le besoin de contrôle, de sensations fortes ! Ma plus grande peur était celle de la trahison, dans le sens d’avoir affaire à quelqu’un de faux. Mais, en prenant en charge les émotions que certaines situations suscitaient, j’ai pu en parler et ainsi diminuer la paranoïa. Il m’a fallu pas mal de temps pour en arriver là mais comme j’ai décidé de continuer de vivre comme quand j’étais seule, l’aide précieuse du divin m’a motivée.
Mon objectif, c’est de vivre dans la paix, la joie, la légèreté, d’être totalement authentique, d’ouvrir mon cœur et ma conscience en élevant mon taux vibratoire et je craignais d’avoir à changer. J’ai eu beaucoup de mal à affirmer mes besoins jusqu’à en perdre l’appétit et donc du poids. La peur de devenir dépendante affectivement mais aussi matériellement, m’a bloquée alors que je partage les frais, du moins les courses. Le sentiment d’illégitimité a été libéré par le contact à la terre mère et le fait de faire le jardin. Recommencer un jardin dans un autre cadre, avec une autre terre, sur un terrain en pente et avec un humain, représentait un challenge sacré qui commence à être remporté. Nous mangeons les pommes de terre qu’il avait planté en mars et les salades repiquées ensembles. Les fleurs commencent aussi à apparaître et j’aime l‘allure de ce jardin créé en association avec mon amoureux et la terre mère. Il ne ressemble pas du tout au jardin d’Amélie qui a été le plus épanouit en 2012.

jardin2012

jardin 2012

Je suis aussi contente d’avoir repris l’écriture. Je dispose d’un bureau avec mon ordi et la connexion Internet en bas mais jusqu’à maintenant, j’avais du mal à m’y mettre puisque je traite les émotions et libère des fausses croyances très régulièrement. J’ai même amené le vieil ordi mais je n’arrivais pas à décoller de mon amoureux !

Je remercie régulièrement la vie, mon âme, nos âmes qui nous ont guidées l’un vers l’autre. Ce que je ressens pour lui est vraiment puissant sans parler de la façon dont nous nous sommes « sentis » lors des retrouvailles ! Tout ce que nous avons vécu avant nous préparait à ça ; l’épanouissement à deux dans l’amour inconditionnel et la liberté. Les trente ans pendant lesquels nous nous sommes perdus de vue ont été un apprentissage pour l’un comme pour l’autre. Son attrait pour les messages de Jeshua m’a beaucoup touchée ! Je lui ai passé « Ana, grand-mère de jésus ». C’est hallucinant de voir combien la lecture est aussi un parcours initiatique pour lui. Quand je l’ai lu, j’ai vécu à ma façon, le parcours de Jeshua en parallèle, au niveau énergétique. J’ai aussi appelé l’archange Raphaël dont j’ai lu qu’il était une aide pour ceux qui recherchent l‘unité, la guérison…

Je me rends compte qu’il m’a fallu beaucoup de temps pour accepter d’habiter mon corps physique. Même encore aujourd’hui, je ne fais que le percevoir, porter mon attention sur lui lorsque je ressens du plaisir, lorsque les sens sont activés. Je suis passée par la connaissance physique de soi au travers de la douleur, de la souffrance, des émotions fortes jusqu’à souhaiter expérimenter la détente, la paix intérieure et le bien-être.

J’expérimente la liberté d’être, de faire et d’avoir depuis quelques années et ma nouvelle vie ne m’en empêche pas, au contraire ! Je remercie aussi mon âme pour cette rencontre qui me permet de goûter cette liberté à deux. Chose que je croyais impossible même si j’en rêvais. Je voyais autour de moi des gens qui vivaient le couple dans la douleur et l’ennui en me disant que je ne voulais pas vivre ça ! Maintenant, en appliquant mon style de vie de célibataire à la vie de couple, je retrouve cet état d’être magnifique créé par le désir de liberté. Même si c’est une notion très relative, et parce que c’est ainsi, plutôt que de se dire que c’est injouable et que choisir un moindre mal est la seule alternative, j’ai choisi de l’expérimenter dans tous les domaines de ma vie. En commençant par dédramatiser le fait d’être dépendante de produits mais aussi de la nourriture, de ce corps physique, je peux aborder la chose de façon détendue et commencer par apprécier ce que je vis, ressens et y mettre le plus d’authenticité possible, de transparence et de spontanéité, de présence.

Je viens de faire une séance de méditation où j’ai essayé de ressentir mon corps physique. Une peur est apparue ou plutôt un poids sur l’estomac, sur le chakra sacré. Au lieu de vouloir l’expulser ou encore l’ignorer, je l’ai laissée être, me remplir, déborder et elle ne m’a pas englouti ni affecté mon humeur. Je peux même dire qu’une certaine satisfaction s’en est suivie. La joie de réussir à observer sans en souffrir, malgré le ressenti un peu désagréable que créé l’oppression, la peur. Le fait d’être avec quelqu’un qui comprend et partage la même foi, amplifie le bien-être, l’amour, le sentiment de gratitude. Certainement que l’échange énergétique participe grandement à cette sensation agréable d’être de plus en plus libre et épanouie.

Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d’orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci