Les bouleversements terrestres ont un sens
Les bouleversements terrestres ont été annoncés depuis fort longtemps dans les traditions des peuples indigènes. Par d’anciennes prophéties transmises de génération en génération, les amérindiens avaient été prévenus de leur propre extermination par les hommes blancs et des troubles terrestres qui s’ensuivraient (voir articles sur les prophéties des Hopis et les prophéties ojibwés des 7 feux). Ces prophéties sont réaffirmées et renouvelées par des sages et visionnaires contemporains qui lancent des appels et des avertissements (voir l’appel d’Arvol Looking Horse dans ce site).
Dans son ouvrage L’envol du Phényx (1985), Mary Summer Rain raconte l’enseignement que lui a transmis une vieille guérisseuse amérindienne Chippewa aveugle nommée Sans-Yeux (No-Eyes), dans le Colorado (USA), dans les années 70-80. Elle expose ses visions de la planète dans le futur. « Mère-Terre souffrir beaucoup« :
- Cataclysmes écologiques: Tremblements de Terre, éruptions volcaniques, réveil de volcans éteints. Inondations. Accroissement des dégâts dus aux ouragans, orages d’été avec grêle et éclairs violents, brusques coups de vent.
- Catastrophes dues aux activités humaines: Accidents d’avions. Déraillements de trains. Apparition d’épidémies. Explosions catastrophiques de gaz. Accidents nucléaires.
- Événements sociaux: Effondrement économique, agitation sociale, faillites, grèves, relocalisations, accroissement du chômage, fiscalité trop lourde, augmentation de la criminalité financière. Augmentation du terrorisme.
- Phénomènes surnaturels: Accroissement du nombre d’observations d’OVNI.
Il est important de noter que les visions de No-Eyes ne sont pas limitées aux changements climatiques. Les éruptions volcaniques et les tremblements de terre y figurent en bonne place, ainsi que des troubles sociaux et techniques. On reste ébahi par la justesse de ces prévisions qui ont reçu et reçoivent actuellement une confirmation par les faits.
Que ces événements puissent avoir été « pré-vus » ou « pré-dits », voilà qui porte à réfléchir. Dans ce cas, on ne peut plus parler de leur caractère aléatoire. Selon les messages des peuples de la Terre, les bouleversements ne surviennent pas par accident, dont les humains en seraient de pauvres victimes. Ils ont un sens qui met en cause la responsabilité de l’homme.
D’où les interrogations auxquelles je vais tenter d’apporter des éléments de réponse:
- Quelles sont les véritables causes des bouleversements terrestres?
- Quelle est notre part de responsabilité?
- Quelle attitude avoir pour influer sur ces événements dans un sens favorable?
Les catastrophes naturelles, un processus d’élimination des pollutions
L’essentiel des messages de No-Eyes, des Hopis ou des Ojibwés n’est pas de prédire un futur, il est d’avertir et de mettre en garde. Les messages veulent nous faire comprendre que ces manifestations terrestres constituent des signes émis par la Terre c’est-à-dire, comme l’indique l’étymologie du terme, qu’elles portent une signification. C’est un langage. No-Eyes nous invite à l’écouter, à en comprendre le sens et à suivre ses indications en changeant nos comportements.
Le mari est invité à écouter sa femme et à s’occuper de son bien-être. Nous sommes invités à faire de même avec la Nature.
Par ses bouleversements climatiques et géophysiques, la Terre nous signifie qu’elle ne peut plus endurer de telles souffrances et qu’elle a entamé un processus de purification. La Terre se délivre de ses pollutions.
La femme bafouée veut retrouver sa dignité et sa grandeur.
On peut comparer ce processus à celui de la maladie d’une personne humaine. La maladie n’est pas due à l’attaque aléatoire d’un virus. Un tel concept ne fait que nous considérer comme les pauvres victimes d’une nature cruelle qui frappe aveuglément, tout comme les catastrophes naturelles. En réalité, la maladie s’installe sur un terrain affaibli par des toxines et un mode de vie erroné (alimentation, rythme de vie, façon de penser et d’envisager sa place dans la société). La fièvre d’une personne, par exemple, a pour fonction d’éliminer ses toxines, de restructurer certains tissus et de rétablir l’intégrité corporelle (voir l’article Santé naturelle). De la même façon, la Terre fait sa fièvre pour éliminer ce qui l’empêche d’être pleinement saine. Elle s’ébroue pour se débarrasser des corps étrangers qui ont été enfoncés en elle comme des poignards, ou inoculés comme des poisons, sans aucun égard pour elle. Elle veut retrouver son intégrité. Bien entendu la Terre n’agit pas à la façon d’une volonté humaine, mais selon une loi organique et cosmique.
Pour No-Eyes et les sages des peuples indigènes, la Terre n’en peut plus de subir des violences (viols) et des profanations. Elle est saignée avec mépris afin d’extraire à outrance pétrole, minéraux, substances radioactives, et autres matières pour le profit de quelques grandes compagnies. Des toxines dangereuses sont déversées en permanence dans l’environnement, dans l’atmosphère, l’eau et le sol. Ces exactions s’accompagnent de maltraitance vis-à-vis des plantes, des animaux, et aussi des humains, y compris les ouvriers des usines polluantes et les populations locales.
Les réactions de la nature se produisent régulièrement, mais elles ont pris une intensité particulière à notre époque, parce que nous sommes allés aussi loin qu’il était possible dans notre pouvoir de destruction. Aller encore plus loin serait anéantir toute vie sur terre.
Est-il encore temps de réorienter notre destin? Oui, nous pouvons agir et influer sur lui, comme je le développe plus bas.
Mais pour les organismes des Etats qui refusent d’envisager un dialogue profond et respectueux avec la Terre, l’éventualité qu’il est trop tard pour sauver la Terre est sérieusement envisagée. Aussi, dans leurs programmes spatiaux, ils étudient des possibilités d’évacuation d’une partie de l’humanité (sélectionnée par eux!) sur la planète Mars. Comme celle-ci est actuellement impropre à la vie, des scientifiques sont engagés pour étudier comment la transformer pour créer des conditions identiques à la vie sur terre (ce qu’ils appellent la terraformation). Bien entendu, cela nécessitera des interventions gigantesques, tels que faire fondre les calottes glaciaires polaires (par des explosions nucléaires!!)pour créer une atmosphère. Quelle absurdité et quelle folie!!! Nous pouvons nous interroger sur la personnalité profonde de ceux qui mènent le monde.
Les changements rapides du magnétisme terrestre
Parmi les signes géologiques de changement, les scientifiques ont constaté que le magnétisme terrestre était en train de chuter. Les valeurs de ce champ ont été collectées par plusieurs satellites dès la fin des années 1960 (par exemple POGO), mais surtout après 1980 (par exemple Magsat, Oersted). Auparavant, il y a eu des relevés maritimes et des mesures d’observatoires sur terre à partir de 1835.
Si le taux actuel de décroissance persistait, les scientifiques disent le champ serait nul dans 2000 ans environ, mais d’autres disent 200 ans. En fait il est difficile de prévoir si cette tendance va continuer ou s’inverser. Mais comme elle peut aussi bien s’accentuer, cela suscite des interrogations profondes sur ses conséquences, surtout si on place ce phénomène dans le contexte des autres signes de changement, liés à des changements importants de conscience.
De plus d’autres données provenant de sources archéologiques montrent qu’on peut faire remonter la décroissance du champ magnétique à des temps plus anciens. C’est ce que nous révèlent les argiles utilisées dans les poteries. Elles contiennent des minéraux magnétiques sensibles au champ. Lors de leur refroidissement à la sortie du four, ces argiles conservent l’empreinte du champ et cette empreinte peut être mesurée (une science appelée archéomagnétisme). Les résultats montrent que le champ magnétique terrestre a décliné de 50% environ depuis 4000 ans.
Décroissance du champ magnétique terrestre |
Répartition de l’intensité et des directions |
Les mesures satellitaires fournissent également la répartition cartographique des valeurs et de la direction du champ. Globalement, le champ est polarisé, c’est-à-dire qu’il pointe vers l’intérieur de la Terre au pôle nord et vers l’extérieur au pôle sud. Mais ce n’est là qu’une vision très simplifiée.
En effet, si on représente sur une carte les zones de champ de direction intérieure (nord) par une couleur (bleue), et par une autre (rouge) les champs de direction extérieure (sud), on s’aperçoit que des zones de polarisation nord sont incluses dans les zones de polarisation sud; mais encore, qu il y a eu une évolution très nette de ces inclusions entre 1980 et 2000. Les taches nord sont de plus en plus larges dans la zone sud. Cela donne l’impression que le pôle sud tend à devenir un pôle nord. De même le pôle nord a tendance à devenir un pôle sud; autrement dit il semble se produire une inversion des pôles.
Cette interprétation est renforcée par le fait que des inversions de pôles magnétiques se sont produites plusieurs fois par le passé. Il est possible de lire l’histoire du champ magnétique car elle est enregistrée dans les laves. Les laves contiennent du basalte qui est une roche faiblement magnétique. Elle sort liquide du volcan. Au moment du refroidissement, en-dessous d’une certaine température, les particules magnétiques s’orientent dans le sens du champ magnétique existant localement à ce moment. En se solidifiant, la lave garde la trace de l’orientation du champ. Le résultat des mesures sur des millions d’années est que le champ s’est inversé souvent, sans régularité visible, avec une moyenne d’environ 250’000 ans. La dernière inversion a eu lieu il y a 780’000 ans.
Certains pensent que ces changements rapides du magnétisme terrestre font partie des manifestations qui accompagnent la transition vers un monde débarrassé de ses pollutions. Cette transition est en marche et les signes annoncés par No-Eyes sont bien présents.
Sources: Probing the geodynamo, G. Glatzmaier et P. Olson, Scientific American, 2005, 50; Des recherches complémentaires ont été conduites par Gauthier Hulot et l’quipe de géomagnétisme de l’Institut de Physique du Globe de Paris; Remark on the Earth dipole moment decay, Emmanuel Dormy, (CNRS/ENS/IPGP)
La purification précède l’arrivée d’un monde de PAIX
La Terre est en transition, oui, mais vers quoi? Puisque les bouleversements terrestres sont destinés à évacuer les pollutions, nous allons vers un monde débarrassé de TOUTES les pollutions. La Terre progresse dans cette direction, indépendamment de l’action et de l’attitude des humains, que ce soit avec eux ou malgré eux. La transition se fera avec ou sans l’humanité, ou avec une partie seulement, en fonction des choix de vie et de pensée de chacun.
No-Eyes dit que ce monde sera l’Âge de la Paix et il verra la renaissance de l’Arbre Sacré dans la grand cercle des Nations. Elle dit que cela s’accompagnera d’innovations dans les types de constructions, dans l’usage d’énergies non polluantes. Que ce sera un monde où toutes les formes de vie seront respectées, où régneront l’égalité sociale et l’harmonie avec la nature. L’humanité profitera des nouvelles conditions terrestres pour bâtir sa vie sur de nouvelles bases.
Beaucoup déjà inventent de nouvelles formes d’interactions, de solidarité, d’habitat, de soins de santé, d’économie, de pratiques alimentaires ou énergétiques, même sans avoir connaissance de ces prophéties, ou sans y accorder d’attention particulière (voir parmi bien d’autres les réseaux français et internationaux suivants: Terre et Humanisme, banque NEF, Finances solidaires, Villes en transition, Monnaies locales, Économie solidaire, Agriculture paysanne, Jardins partagés, etc.). Le monde solidaire est déjà dans l’air du temps. Quant au monde de paix, il est en germe, mais il demande un plongeon plus important dans le tréfonds de nos âmes.
La transition vers un monde de paix, annoncée par les amérindiens, est évoquée dans de nombreuses autres traditions sur la planète. L’islam est lui-aussi dépositaire de prophéties (Voir le livre de Jean Ezechiel, Les prophéties de l’Islam). La philosophie védique parle de différentes périodes par lesquelles est passée la Terre, et nous sommes à la fin de l’ère du Kali-Yuga, une ère plutôt sombre à laquelle succédera une ère de lumière.
L’avènement d’un monde de lumière est annoncé dans la Bible lorsqu’elle parle de l’Apocalypse. Ce mot Apocalypse a aujourd’hui pris le sens de cataclysmes, survenant comme une punition et provoquant la fin du monde. Mais c’est déformer vers un sentiment peur le beau message original de ces révélations, qui nous parle en réalité de la fin d’un monde, le monde corrompu et violent qui est le nôtre. Le sens exact d’Apocalypse est Révélation. Ce qui est révélé est la réalité profonde et multidimensionnelle de qui nous sommes, de ce qu’est l’univers, comment nous sommes reliés à lui. Des éléments de réponse sont exposés dans d’autres articles de ce site: Les corps subtils et les chakras; Des diagrammes dans les champs; Spiritualité et développement personnel; Le sens de la vie; L’origine de la Vie; etc.
Sommes-nous le fleuron de l’évolution?
Le monde de paix ne pourra s’établir que si les actes de destruction et d’agression de l’Homme envers la Terre cessent. Or ces actes sont la manifestation extériorisée de notre façon de penser. Les faire cesser implique que nous devons changer notre conscience et notre rapport à la Terre. Actuellement, nous nous comportons globalement comme si la Terre ne mérite pas d’être prise en considération. Nous n’envisageons pas d’avoir un dialogue avec elle et d’établir une synergie. Nous pensons que nous pouvons agir pour notre intérêt personnel sans se soucier d’elle.
Cette façon d’être s’infiltre de façon courante et anodine dans tous les supports de notre culture, les médias, l’enseignement que l’on délivre aux enfants. Voici à titre d’illustration ce qu’on relève dans un livre sur la danse (1986): « L’homme a adoré la nature tant qu’il s’est senti écrasé par sa puissance, et a cessé de le faire quand sa technologie s’est montrée capable de la dominer. Pour influencer l’univers, l’homme a d’abord dû en prendre possession. »
Les archéologues, ethnologues et historiens appuient cette vision en la justifiant par la théorie de l’évolution. Dans leurs écrits et productions médiatiques, ils sous-entendent systématiquement que nous en sommes le produit le plus élaboré, le résultat d’une progression qui a débuté à l’âge de pierre. Selon la théorie de la sélection darwinienne, ce sont les plus malins qui ont réussi à survivre et à se développer, grâce à leurs savoir-faires et à leurs inventions techniques. Nous sommes donc ceux qui ont la connaissance scientifique et la technologie les plus évoluées. Nous sommes ceux qui savent!
Selon cette conviction, les anciens qui vivaient à l’âge de pierre étaient des êtres rustres et ignorants qui avaient peur de la nature. De celle-ci, ils avaient une représentation imaginaire, magique et illusoire car ils n’en comprenaient pas la réalité scientifique. À l’opposé, nous, grâce à notre connaissance de la matière, des atomes, des cellules, de la génétique, nous savons ce qu’est cette réalité. Nous avons compris que la peur de la nature était sans fondement, puisqu’il n’y a pas de magie. Nous? Tout au moins nos scientifiques, à qui nous pouvons nous en remettre pour ce qui concerne la compréhension de l’univers et de l’homme et pour faire les choix de société qui en découlent.
Bâtiments écroulés à Muzaffarabad, capitale du Pakistan,
à la suite du séisme du 8/10/2005
Source: Earth Quake in Pakistan
Tout naturellement, les journalistes et cinéastes relayent ces idées conventionnelles et stéréotypées, parce qu’ils en sont imprégnés. La façon dont tous les membres d’une communauté (scientifique, religieuse, médiatique) adoptent la même façon de penser est ahurissante; ils suivent les mêmes paradigmes, sans les expliciter, même si ces paradigmes recèlent des contradictions internes importantes, parce que pour eux tout cela va de soi.
La conformation des esprits est un obstacle important pour envisager un monde de paix. La paix ne peut être établie que sur la base de l’écoute approfondie des autres sans jugement préalable, donc sans idée préconçue.
Se considérer comme le fleuron de la création est le contraire de l’écoute. Cela a conduit à imposer nos conceptions et notre mode de vie aux peuples indigènes qu’on a appelés peuples primitifs sans nous soucier de ce qu’ils pensaient et ressentaient. Les missionnaires avaient pour but de leur inculquer la « vraie » connaissance, avec notre morale, notre conception du bien et du mal. Dans l’ouvrage La leçon indienne, les secrets d’un homme médecine, l’amérindien Wallace Black Elk interviewé par Paco Rabanne, raconte comment les amérindiens ont été forcés d’abandonner leur culture, leurs rites, leurs connaissances jusqu’à en avoir honte, ou être emprisonnés s’ils les pratiquaient, alors qu’en réalité ils avaient une connaissance plus profonde et plus vaste de l’éducation, du développement personnel et de la santé.
D’ailleurs, les connaissances occidentales plus récentes sur le développement humain et la psychologie rejoignent ces sagesses anciennes. Certes, notre attitude envers les peuples dits primitifs a évolué et nous les considérons comme des personnes à part entière aussi intelligentes et talentueuses que les autres. Il n’en reste pas moins que sous couvert de programme d’aide humanitaire et avec les intentions les plus généreuses, on cherche souvent encore à leur transmettre tous les « bénéfices » de NOS conceptions.
À cause de notre esprit prétentieux et arrogant, nous sommes incapables d’imaginer que des êtres aient pu être plus intelligents que nous et disposer d’une technologie que nous ne connaissons pas encore. Si des énigmes se posent, telles que la construction et la fonction des Pyramides d’Égypte, les monuments mégalithiques de Stonehenge, ou la découverte du Disque de Nébra, alors les solutions sont envisagées seulement dans le cadre strict de la pensée du « nous sommes les plus évolués », en attribuant aux habitants les outils et les connaissances qu’on suppose être de l’âge de pierre. Heureusement, de plus en plus d’archéologues en viennent à des conclusions qui montrent que ces hommes d’autrefois étaient bien plus évolués qu’on ne le supposait. Les trouvailles d’objets archéologiques, la construction des sites sacrés et leur implantation en réseau organisé supposent qu’ils détenaient des connaissances cosmologiques, mathématiques et techniques poussées (voir Alignements de sites sacrés).
Il est remarquable que ce sont les peuples qui ont été appelés primitifs qui nous ré-apprennent à dialoguer avec la Nature et la Terre, et peu à peu dévoilent leurs savoirs subtils.
À suivre…
Source: http://www.spirit-science.fr/