« L’univers est merveilleux à condition de le comprendre » (Léon Raoul Hatem)
LE MAGNETISME PEUT-IL GUERIR AUSSI
DE L’IGNORANCE ?
NB : le lecteur qui intervient n’a rien de représentatif des lecteurs de la Presse Galactique.
Dans les chroniques précédentes, Frank Hatem explique que l’univers est intérieur à l’esprit, et ce constat permet d’en expliquer l’illusion matérielle.
Lecteur : Je suis désolé, mais je ne crois pas un mot de ce que vous dites. L’univers est là et bien là. La matière, si je me cogne la tête dessus, ça me fait une bosse. Et guérir quoi que ce soit en méditant sur le néant, je trouve cela grotesque.
Frank Hatem : Je comprends tout à fait votre remarque. Moi aussi j’ai pensé longtemps que le monde s’imposait à moi, mais j’ai fini par comprendre que si je me fais mal en me faisant une bosse, cela aussi est une sensation, et ne prouve en rien qu’il y ait un univers extérieur. C’est très difficile d’intégrer des principes métaphysiques qui sont exactement à l’inverse de ce à quoi le mental a l’habitude. On croit être dans l’espace-temps, c’est l’espace-temps qui est dans notre conscience. On croit qu’il y a un univers et qu’on est nombreux à le percevoir, c’est le contraire : il n’y a qu’une seule conscience et elle vit partout une infinité d’univers toujours différents. On croit être provisoire, être arrivé alors que l’univers était déjà là, et que quand on repartira, il continuera, c’est également l’inverse : les univers meurent et renaissent sans arrêt, et c’est Soi, le « Je-Suis », qui est immuable et éternel. Mais cela vaut la peine de faire cet effort conceptuel. Car c’est à ce niveau que se trouvent les causes de nos mal-êtres et la possibilité de les guérir.
Lecteur : Je doute fort qu’on puisse guérir un problème de santé par exemple en méditant. Même si on est très concentré. La matière résiste trop à la pensée.
F. H. : Quand on est dans l’urgence, quand on est malade ou dans le désespoir, il est un peu tard pour se mettre à s’intéresser à la Métaphysique. C’est avant, quand tout va bien, qu’il faut s’habituer à ces raisonnements, de façon qu’en cas de problème on ait les bons réflexes et qu’ils servent à quelque chose. Ce n’est pas le moment de chercher la cause universelle de la souffrance quand on a mal aux dents. On va chez le dentiste.
Cela dit, de même que toute souffrance a une cause métaphysique, la guérison aussi a une cause métaphysique. On peut utiliser tous les moyens physiques que l’on veut, comme les médicaments, au bout du compte, si ces procédés physiques fonctionnent, c’est pour des raisons métaphysiques, comme tout le reste. La Terre tourne pour des raisons métaphysiques. Ce qui est physique n’a aucun pouvoir, ce sont des effets, non des causes. Il n’y a pas de cause physique.
Lecteur : Vous rigolez ! Je vais vous mettre une giffle, vous verrez s’il n’y a pas de cause physique !
F. H. : Dire qu’il n’y a pas de cause physique veut dire que le seul pouvoir est l’instant présent de la conscience, qui est nul en temps et indéfini en espace. Le monde physique est créé dans l’esprit, il n’y a rien de physique. « Physicaliser », c’est se donner une sensation de « matière » en s’attachant à une mémoire. Et cette mémoire n’a aucun pouvoir, sinon le pouvoir qu’on lui donne dans le présent. Ainsi ce qu’on croit physique est toujours du passé. Si un effet est présent, c’est que la cause est PRESENTE. Une cause passée pourrait à la rigueur engendrer un effet passé, mais il aurait disparu en même temps que la cause. C’est ce que je veux dire lorsque je dis que la cause de l’univers est dans le présent, que c’est dans le présent qu’il se crée et se recrée totalement à chaque instant, avec des variantes car il est impossible que deux instants soient identiques (c’est la Nécessité de l’impossible infinité qui veut cela, on s’en est déjà expliqué). Si la cause de l’univers avait eu lieu il y a X milliards d’années, ou que « Dieu » l’avait décidé un « jour », il y aurait peut-être eu un semblant d’univers à ce moment-là, mais il n’y aurait aucune raison qu’il dure plus d’un instant.
C’est pour cela que si je perçois un univers maintenant, c’est que la cause en est PRESENTE. Et si je souffre maintenant c’est que la cause de cette souffrance est également présente. Voilà qui est libérateur. Car dans ce cas je peux véritablement agir dessus. Agir sur le passé, sur l’illusion, n’est pas la solution : je peux camoufler l’effet tant que je veux, si je ne règle pas la cause, il y aura des suites, un prolongement toujours recréé. Il faut agir sur le processus d’illusion c’est-à-dire la cause maintenant. C’est spirituel et métaphysique.
Cela est vrai pour la santé physique comme pour le psychologique. C’est maintenant, dans le présent, que je donne ou pas du pouvoir soit à la « matière », soit à une mémoire ou un souvenir, soit à une croyance, et c’est parce que j’y suis attaché maintenant que son effet est maintenant.
On peut avoir du mal à imaginer qu’on est attaché à une souffrance, mais c’est ainsi, car cela maintient nos caractéristiques personnelles d’instant en instant, et on y tient.
Si je veux en être libéré, il faut que je coupe les vivres à cette souffrance. Que j’accepte le changement auquel elle m’invite.
Lecteur : Pour vous le passé n’existe pas ? Et d’où croyez-vous que je vienne ? Je suis apparu ici devant vous spontanément ?
F. H. : Je n’ai rien à vous dire de plus, j’ai déjà répondu à cette question. Vous créez et recréez un passé dans le présent. C’est le processus de l’illusion. Cela n’enlève rien au fait qu’il faut faire attention où vous avez garé votre voiture.
Lecteur : Les os de dinosaures, pour vous, c’est de l’illusion. Il n’y a jamais eu de dinosaures ?
F. H. : Dans le présent, vous percevez un os de dinosaure, il est une recréation de l’instant comme tout l’univers et nous-mêmes, et nous recréons en permanence une mémoire finie et délimitée différente, qui est en fait le seul moyen d’aller vers l’infini sans jamais l’atteindre. La sensation du temps ne vient pas d’autre chose que de l’impossibilité du But.
Mais je crains fort que le dinosaure, ce soit vous.
Lecteur : Puisque vous le prenez de cette façon, restons-en là. Au revoir.
F. H. : Tant pis, je vais écrire pour ceux qui liront.
LES QUATRE PATTES DU GUERISSEUR
La cause de toute souffrance est toujours d’abord métaphysique. C’est l’impossibilité d’être réellement son potentiel infini qui nous limite et nous confronte à changer, à évoluer. Evoluer c’est toujours un peu douloureux si on s’identifie à l’ego, c’est-à-dire à la dernière étape réalisée, et qu’on résiste à passer à une autre étape, par attachement à cet ego. C’est normal d’y être attaché tant qu’on ne connaît que lui. On ne sait pas ce qu’est sa vraie nature.
C’est beaucoup moins douloureux si on s’identifie à l’évolution elle-même, c’est-à-dire à l’énergie qui transcende toutes ces étapes, à la poursuite du But. Alors chaque étape est regardée avec détachement, et on est content de les expérimenter les unes après les autres.
C’est cela que nous sommes vraiment : le changement. C’est parce que nous sommes la manifestation d’un but nécessaire et inaccessible que nous sommes éternels. Chaque étape est mortelle. Ephémère. Mais je les quitte avec joie car je sais que je vais expérimenter encore mieux. Plus proche de l’infinité. Car je suis alors la conscience, non le corps. Je ne m’identifie plus à ma personnalité mais au créateur et transformateur de cette personnalité que je me mets à voir comme un petit enfant en demande, que je dois choyer, et non plus comme une prison menacée de liberté, que j’ai tendance à mépriser face au potentiel infini que je ne peux m’empêcher de deviner.
Voilà pourquoi la Métaphysique est préventive. Si je suis attaché à l’ego, c’est trop tard pour m’en détacher lorsque je souffre. Et pourtant, néanmoins, c’est à cela que sert la souffrance. C’est un avertissement de plus. Pour la prochaine fois.
Donc, la première « patte », c’est comprendre. Mais en général c’est la dernière, quand au bout d’une vie douloureuse, on y est contraint et forcé. Le reste du temps on a voulu vivre l’apparence avec sensualité, et surtout ne pas se poser de questions.
Les causes métaphysiques engendrent les préoccupations psychologiques, relationnelles. Puisqu’on se limite en amour, puisqu’on ne peut être totalement équilibré entre donner (« yang ») et recevoir (« yin »), on a des attitudes qui deviennent des habitudes parce qu’être équilibré voudrait dire être néant. Et c’est impossible dans l’absolu. On est donc toujours en recherche d’amélioration.
Cette deuxième patte, liée aux problèmes psychologiques, on peut agir dessus mais c’est difficile. Comme on n’a pratiquement jamais fini, ils vont souvent devenir des déséquilibres énergétiques. Trop de Yin ou trop de Yang, trop d’avidité ou trop de générosité, trop de rigueur ou trop de miséricorde. Notre corps et son fonctionnement vont en découler. Ainsi certains organes seront plus irrigués ou mieux que d’autres et ainsi de suite. Et puis avec toutes ces mémoires qu’on crée et recrée, on se donne des points faibles et des points forts qui sont la conséquence de déséquilibres permanents, d’habitudes de fonctionner qui musclent certains systèmes physiologiques et moins d’autres.
Les déséquilibres énergétiques vont donc finir par avoir des conséquences physiques. Non pas parce que la cause est passée, entendons-nous bien, mais parce que la cause est entretenue d’instant en instant. Sinon, si elle était passée, classée, elle n’aurait plus aucune influence.
Donc nos organes, nos cellules, subissent les effets de nos habitudes de penser, de notre attachement à l’ego, qu’il soit comme ceci ou comme cela.
Alors guérir, cela devient un symptôme du niveau de réflexion que l’on acquiert : si je suis complètement englué dans la matière, refusant toute relativité, certain que le monde existe et m’environne, me menace ou est là pour me satisfaire, tout cela par ignorance, par peur de la solitude infinie du Soi qui sait qu’il est un avec tout (rien de toute cela n’est méprisable, c’est même tout à fait normal), je ne vais me préoccuper que des apparences, et soigner les symptômes lorsqu’ils apparaissent. En tout cas tenter de les faire disparaître. Je vais considérer cela comme des imperfections à corriger, non comme des avertissements à décoder.
Evidemment, pour cela j’utiliserai des produits chimiques ou de la chirurgie, ou des manipulations, avec probablement des résultats immédiats puisque je détourne des effets, mais n’ayant rien changé aux causes, n’ayant rien « remis en cause », évidemment l’énergie ira ailleurs. Ou s’aggravera à terme. D’ailleurs tout procédé chimique accentue l’acidité du corps, et c’est généralement l’acidité qui est la cause des désordres physiologiques, surtout lorsqu’ils sont dégénératifs. Même un rhume est un avertissement pour des potentialités dégénératives. Il ne faut pas entraver l’élimination, au contraire, il faut l’encourager.
L’acidité est liée à toutes formes de stress. Comportemental ou relationnel, électromagnétique comme avec les téléphones portables, chimique ou autre comme avec l’alimentation, l’air et l’eau qu’on absorbe.
Parfois il est trop tard. Ou trop difficile d’agir sur le physique. Ce n’est pas le bon niveau d’intervention. On a trop attendu. Cela dit on fait ce qu’on peut pour soulager. C’est la quatrième patte.
Le niveau psychologique aussi est très difficile à gérer. Tout le monde ne trouve pas le moyen de désamorcer ses mémoires. Ce n’est pas non plus le moment en période de crise. Il aurait fallu agir avant, quand tout allait bien. C’est pourquoi l’étude continue de l’Ontologie est si précieuse.
Par contre il existe un niveau où il est très facile et très efficace d’agir, c’est le niveau ENERGETIQUE : le niveau intermédiaire entre les « causes » psychologiques et les effets physiques. C’est la troisième « patte », ou le troisième niveau de la « pyramide de la guérison ».
C’est très facile d’agir à ce niveau énergétique car cela ne demande aucun effort particulier, il suffit de compenser un excès de Yin ou un excès de Yang par son opposé. Et alors on a évité que le problème psychologique ne s’accentue car on a coupé le robinet. Le problème physique a donc des chances de s’éteindre ou de ne pas apparaître.
Mais on n’a quand même pas agi sur les causes, et dès qu’on aura le dos tourné, elles reprendront leur déroulement pour que l’énergie se remette en déséquilibre et se réinscrive plus ou moins vite dans le physique.
Alors agir sur le donner/recevoir énergétique, cela se fait depuis la nuit des temps. Par l’acupuncture, par le shiatsu, par le Reiki, par le massage ou par le magnétisme humain, par le Taï Chi ou le Qi Cong, et tant d’autres possibilités. On en invente ou remet au goût du jour tous les jours. Mais tout cela demande des connaissances ou quelqu’un pour le pratiquer.
Le plus facile est donc d’utiliser le magnétisme minéral, car il fonctionne tout seul, chacun peut donc être autonome, et c’est la simplicité-même. Et l’efficacité maximum, car rien n’est plus équilibré qu’un aimant naturel.
Cela demande des connaissances si on utilise des aimants bruts, mais avec des aimants composites créant un champ uniforme et bipolaire (ce qui en outre permet de rendre le champ plus pénétrant et moins statique), il n’y a plus aucune difficulté, et l’efficacité est encore plus grande. Ce sont des technologies d’avant-garde d’origine japonaise. On ne connaissait pas cela dans l’antiquité, et même aujourd’hui, la magnétothérapie est mal vue, surtout des médecins, simplement parce qu’on ne sait pas bien l’utiliser. Pour bien l’utiliser il suffit d’utiliser des procédés plus modernes. J’en parle dans le livre « les Cinq Clefs ». Heureusement, il y a quand même des progrès dans le monde. Tout n’a pas été découvert dans le passé. La preuve, on n’a pas toujours su quelle est la cause originelle de la conscience. Hi hi. Enfin, sur la Terre. Et dans les civilisations qui ont laissé une trace.
Lecteur : Je viens de vous entendre parler du magnétisme curatif. Il ne faudrait tout de même pas se moquer du monde à ce point. Vous savez très bien que rien n’a jamais été prouvé scientifiquement à ce sujet. C’est de l’effet placebo.
F. H. : Prouver scientifiquement ? Mais vous êtes un être scientifique. Utilisez le magnétisme et vous vous rendrez compte par vous-même. Et servez-vous en pour soigner votre chien ou votre cheval, vous ne pourrez pas dire que c’est placebo.
Lecteur : A la rigueur ça peut peut-être diminuer une douleur, mais certainement pas guérir.
F. H. : Bien sûr que si. Pas la cause, je vous l’accorde, mais faire disparaître vraiment les effets et empêcher qu’ils ne se reproduisent, cela aussi c’est guérir.
Lecteur : Je serais bien curieux de savoir comment du magnétisme peut agir sur l’homme et ses maladies.
F. H. : C’est très simple, mais vous ne pouvez pas le comprendre tant que vous n’avez pas compris ce que j’ai enseigné dans les chroniques précédentes : l’homme est un aimant, tout comme l’univers est un aimant, tout comme chaque particule atomique ou cellule est un aimant, avec ses deux polarités magnétiques, parce qu’il n’y a dans l’univers QUE du magnétisme. Le magnétisme c’est l’attraction et la répulsion, c’est donc les deux fonctions de l’esprit : conscience qui sépare et amour qui réunit. Les deux, conscience et amour, ne se vivent que du point de vue de la conscience, il n’y a rien du point de vue de l’infini, de « l’extérieur ». La conscience est la création permanente de l’espace, du fait que nullité et infinité s’opposent (le zéro se place forcément au centre de l’infini puisque l’infini lui est « autre ». Il s’oppose à l’infini, créant l’effet de conscience. Par contre, l’infini ne se distingue de rien. Il ne s’oppose à rien. Il n’a donc conscience de rien).
Mais dès que l’espace est créé, comme le but est l’unité infinie (ou le néant nul et infini), la conscience tente d’annuler cet espace. Cela se fait dans le temps car l’annulation n’est jamais possible. C’est une progression sans aboutissement vers un but inaccessiible. On se contente d’aimer toujours plus, c’est-à-dire d’intégrer toujours un peu plus de cet infini qu’on plaçait à l’extérieur de soi alors que cela fait partie de soi. Attraction. Evolution.
Vous avez compris ?
Lecteur : Pas un mot.
F. H. : Super. Donc je peux continuer. Tout l’univers est donc de nature magnétique, il n’y a rien d’autre, puisque tout est l’esprit et que l’esprit est cette dualité magnétique. L’homme est donc un aimant comme tout le reste. Une somme d’aimants est un aimant. Seulement comme je vous l’ai dit, il prend de mauvaises habitudes à force de ne connaître que son ego conscient et d’avoir peur de la liberté, du changement, de la solitude et de l’infini. C’est la même chose. Il fuit son but et se déséquilibre en voulant trop prendre et ne pas assez donner. Du coup il n’est plus un aimant équilibré.
Mais son but est et reste l’équilibre. Il le cherche en faisant tout pour ne pas le trouver.
Un aimant, c’est l’image la plus parfaite de cette dualité magnétique. Attraction et répulsion absolument égales. Une seule préoccupation : faire l’unité, fusionner. Et pour maximiser l’attraction, il utilise (inconsciemment) la répulsion. On en parlera plus en détails quand on expliquera la genèse des mouvements atomiques et célestes.
Nous c’est souvent l’inverse. Notre but est souvent faussé, c’est la répulsion, la différenciation, la défense de notre identité et de nos particularismes, la concurrence. Et l’attraction est réduite à quelques sphères limitées à l’intimité ou à la solidarité quand il n’y a pas trop de risques pour l’ego. C’est l’ego-roi. Je sais tout, j’ai raison, si les autres me remettent en cause, ce sont des méchants. Avec toutes les conséquences sur nos châkras, la répartition de l’énergie dans notre corps et par rapport au monde, l’irrigation des organes et des cellules. Tout se paie.
Mais au fond de nous, inconsciemment, il y a toujours le But qui pousse et qui de toute façon parviendra à nous faire changer et évoluer vers plus d’infinité, qu’on le veuille ou non, qu’on résiste ou non, qu’on préfère souffrir ou non.
Et cette destinée inexorable, lorsqu’elle est en contact avec quelque chose de parfaitement équilibré, que ce soit un magnétiseur très simple et clair ou que ce soit un aimant, reprendra le dessus dès que possible. Notre volonté égotique peut y résister, mais pas nos cellules ou nos organes qui, comme votre chien ou votre cheval, ne laisseront pas passer l’occasion de progresser vers leur équilibre tant désiré car ils n’ont pas de mental. Chaque cellule est un être complet, comme vous qui les contenez, comme les atomes qu’elles contiennent, ou comme l’Etre cosmique qui nous contient tous en tant qu’humains, qui lui aussi est un aimant.
La contagion ne peut donc se faire que dans un seul sens, du déséquilibre vers l’équilibre, et jamais de l’équilibre vers le déséquilibre. Même si l’individu ne veut pas, même s’il est d’un égotisme extrême, même s’il n’y croit pas, il ne pourra pas empêcher ses cellules de profiter de l’occasion. Et une guérison viendra. Une guérison, pas seulement un soulagement, car une fois le déséquilibre énergétique compensé, il n’y a plus place pour le problème. Il ne peut plus se manifester. Tant que la compensation s’opère.
Bon, ce n’est pas toujours une rémission totale et immédiate, cela peut prendre un peu de temps, cela peut être insuffisant dans certains cas, mais en général, il n’y a pas mieux et sans aucun risque secondaire.
En tout cas contre tout stress, tout choc, tout ce qui est conjoncturel, pour le sommeil ou pour les inflammations etc., c’est souverain. Pour les maladies profondes, lorsque les organes ou les cellules ont pris l’habitude de fonctionner à l’envers pour répondre à un émotionnel trop mis à mal ou pendant trop longtemps, il faudra sans doute aller jusqu’aux causes psychologiques et/ou métaphysiques. Mais dans bien des cas ce sera suffisant.
Lecteur : Justement, j’ai mal au dos.
F. H. : Tenez, mettez ceci, vous me direz quand cela ira mieux.
Lecteur : J’ai parcouru votre site, suite à vos chroniques. Ce que l’on peut dire a priori, c’est que vous appartenez à un mouvement idéaliste.
F. H. : Absolument. Je fais partie de ces scientifiques « idéalistes », mais ce n’est pas un mouvement, c’est simplement une façon de voir. Pour votre part, vous faites partie des scientifiques « ‘matérialistes » puisque vous pensez qu’il y a un univers qui s’impose à l’esprit et que nous nous contentons de le percevoir, chacun avec ses lunettes.
Lecteur : Vous avez remplacé « Dieu » et l’esprit des religions monothéistes par le néant, l’énergie magnétique ou la conscience, mais votre pensée procède toujours par affirmations.
F. H. : Ne vous méprenez pas : affirmer le néant ce n’est pas la même chose qu’affirmer « Dieu » ou la « matière » ou « l’esprit ». Le néant c’est justement l’absence de quoi que ce soit comme point de départ. « Dieu » ou l’esprit ou l’univers exigent qu’on en explique la cause. Ce n’est pas le cas du néant : il n’a pas besoin de cause. En l’absence de cause, c’est le néant qui s’impose. La différence c’est aussi que je démontre (pas matériellement bien sûr, mais l’épistémologie ne peut pas se fonder sur des preuves matérielles puisque c’est un choix de concepts philosophiques), que le néant est une nécessité. Non une réalité. Et c’est cela qui change tout. Pour moi il n’y a pas d »état » de départ, contrairement à l’affirmation de « Dieu », de l’esprit ou de l’énergie du Big Bang. L’univers ne vient pas du néant. Il y va (sans jamais y arriver). C’en est le moyen, et comme le néant est nécessaire, alors l’univers devient nécessaire pour le réaliser progressivement. Mais pas de risque d’y parvenir.
Lecteur : Vous imposez à la matière de rentrer dans les schémas de l’esprit (discours idéaliste classique). Pour cela, il faudrait être sûr que la matière n’existe pas indépendamment de celui-ci.
F. H. : Oui, c’est un discours idéaliste, mais ce n’est pas du tout à fait le même que celui des autres idéalistes. J’apporte un élément décisif que vous n’avez pu ne pas remarquer : la cause de l’illusion universelle. La cause de l’esprit. La cause de l’énergie. La cause de l’espace et du temps.
Epistémologiquement, votre proposition est indéfendable : « être sûr que la matière n’existe pas indépendamment de l’esprit« . Méditez bien là-dessus et vous finirez par être d’accord avec moi : une preuve négative est une absurdité et vous le savez. De plus, ce que je prétends, c’est que pour être rationnel, il faut refuser toute hypothèse, dans le domaine universel. Sinon, comme il n’y a pas de preuve matérielle possible pour vérifier ces hypothèses, on reste à tourner en rond. Donc je ne fais pas d’hypothèse. La nécessité du néant n’est pas une hypothèse mais une certitude, puisqu’il est seul à ne pas avoir besoin de cause, au même titre que la sensation du « je suis » que vous ne pouvez nier. « Je » est une certitude, pas l’univers. L’univers, on en discute. Pas du « je ». Le fait d’en discuter ne ferait que le confirmer. Si vous n’avez pas compris on peut en rediscuter.
Le point essentiel est le suivant : sans faire l’hypothèse de la matière, on peut expliquer l’univers. Par contre, si on fait cette hypothèse que la matière ou l’univers seraient réels, objectifs, c’est fini, on ne peut plus. Constatez-le : je ne fais pas l’hypothèse qu’il existerait de la matière indépendamment de l’esprit, et de fait, il devient facile d’expliquer la sensation et la forme atomique de la « matière ». Par contre, les scientifiques « matérialistes » font l’hypothèse de la matière, mais évidemment ne peuvent pas la vérifier sans l’esprit. Et le résultat vous le connaissez. Ils ne savent pas ce que c’est que la matière, ni d’où elle vient, ni pourquoi elle évolue. Ils sont contradictoires.
Je n’impose à la matière aucun schéma : ce n’est pas ma faute si la matière est notre sensation. Une sensation c’est de l’esprit. Avant de lui donner un autre statut, plus objectif mais plus hypothétique, il faut déjà tirer les conclusions de la première évidence. Ce qui est bien c’est que cela suffit et qu’il n’y a pas besoin d’aller plus loin. L’absence d’hypothèse permet de tout comprendre.
Lecteur : Cependant, les expériences que chacun peut mener montrent qu’elle résiste plutôt bien et qu’elle ne se laisse pas enfermer si facilement dans l’esprit. La seule façon de soumettre la matière à l’esprit, c’est la démarche scientifique. Pour cela, il faut commencer par la respecter en lui donnant une autonomie et en cherchant à la connaître par l’expérimentation et la réflexion.
F. H. : Je respecte tout à fait la matière, ce n’est pas pour cela qu’elle est une réalité indépendante de l’esprit. Je ne vois aucun inconvénient à ce qu’on fasse des expériences sur elle, le seul problème c’est que ces expériences sont intérieures à la conscience de celui qui les fait. Et donc elles ne prouvent rien. Pourquoi diable faudrait-il imposer à la matière une « autonomie » que de toute évidence elle n’a pas ?
On doit étudier la matière par la réflexion, ok, mais par l’expérimentation c’est du temps perdu.
Lecteur : Globalement, ce qu’on peut reprocher à votre théorie, c’est de ne fournir que très peu d’éléments de compréhension, c’est à dire d’explications et de constructions logiques satisfaisant l’esprit et en rapport avec ce qu’on peut percevoir du monde. On est dans une forme de mysticisme et de pensée révélée.
F. H. : En rapport avec ce qu’on peut percevoir du monde ? Mais c’est justement cela qu’il faut expliquer : ce qu’on perçoit du monde ! La perception elle-même ! Si on veut rester dans le cadre de la perception, on n’en sortira pas.
Et si vous espérez des constructions satisfaisant le mental, vous serez déçu, le mental est précisément à l’envers de la réalité. Tout ce qui est vrai le dérange.
Je crois que vous n’avez pas bien lu, en fait. Vous aurez du mal à trouver davantage d’éléments de compréhension. Et une logique plus solide. Ma science est explicative. La Physique ne l’est pas, elle se contente de tenter de décrire et de produire des résultats. C’est déjà très bien et très utile, mais les physiciens disent eux-mêmes qu’ils ne se préoccupent pas du « pourquoi » mais seulement du « comment ». Libre à eux. Mais c’est un renoncement à comprendre. Moi pas.
En tout cas ne dites pas que c’est un mysticisme ou une pensée révélée : tout ce qui est dit sur ces sites est le produit de la recherche la plus rationaliste. Il n’y a personne au-dehors qui m’ait révélé quoi que ce soit. Sinon les travaux de mon père sur le magnétisme. Evidemment ce sont des expériences. Elles ont été un point de départ. Venez les voir sur place, cela vous intéressera.
Lecteur : Vous critiquez la science parce ce qu’elle ne résout pas tout, mais elle n’a jamais prétendu le faire comme vous le laissez entendre.
C’est grâce à cette humilité de la Science qu’il y a encore de la recherche scientifique. Vous pensez pouvoir tout comprendre dans une forme d’ « Hyperscience », mais l’utilisation de la révélation à laquelle vous procédez ne fait in fine que transformer le brouillard de l’ignorance en purée de pois.
La science parvient quand même à le transformer en brume et à fournir certaines explications et certaines lueurs de compréhension, pour peu que l’on se donne la peine de l’apprendre et de la comprendre.
F. H. : Encore heureux qu’elle ne prétend pas tout résoudre ! Elle ne sait même pas pourquoi la Terre tourne, ni pourquoi il y a la Terre, ni nous pour en discuter ! Le problème c’est qu’elle y renonce. De son propre aveu. Et l’autre problème c’est qu’elle interdit à des non-physiciens d’avoir une légitimité à en parler. Or l’univers n’est pas un objet physique, il n’est donc pas du ressort des physiciens. Vous ne pouvez faire des expériences sur l’univers ni tenter de les reproduire sur un autre univers.
Il y a probablement moins de purée de poix dans le néant que dans la matière. Peu de gens comprennent nos raisonnements au premier abord, mais s’ils veulent bien prendre le temps d’approfondir, ils finissent par reconnaître que finalement la question de la cause de l’univers et de sa forme « matérielle » est beaucoup plus simple qu’on ne le croyait, et que désormais la question ne se pose plus pour un esprit vraiment scientifique. Je pense que pour vous, avec votre sincère désir d’honnêteté intellectuelle et de rigueur scientifique, tous les espoirs sont permis.
Tant mieux si la Science (officielle) avance, ce qui est certain c’est que chaque fois qu’elle avance, par exemple avec les conclusions de la Mécanique quantique qui montrent bien qu’il n’y a pas de particules de matière, mais seulement « une forme de pensée liée à l’observation« , elle se rapproche petit à petit de nos conceptions. Ou avec la découverte de Niel Ibata qui, en montrant que les galaxies n’ont pas des mouvements aléatoires mais des mouvements ordonnés autour d’un centre, apporte une confirmation éclatante du fait que l’univers n’est pas régi par la gravitation comme le prétendent les astrophysiciens, mais par l’énergie magnétique comme mon père le montre depuis 70 ans.
J’espère que vous n’en souffrirez pas trop dans votre attachement à la « matière » et sans doute au « big bang ».
Je vous sais gré de votre « sévérité », c’est une preuve d’amour et de désir sincère de communiquer. On est fait pour cela nous autres être humains : confronter des idées divergeantes, jusqu’à s’apercevoir qu’au bout du compte nous sommes UN.
Un seul esprit. Une seule Loi universelle.
Ce n’est qu’un début.
Comment va votre dos ?
Lecteur : Beaucoup mieux. J’avais un peu de sciatique, elle a complètement disparu.
F. H. : Vous voyez, vous êtes un meilleur aimant que vous ne le pensiez. Si vous n’en étiez pas un, cela n’aurait nullement agi.
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