Un article de Jean Casault
Je suis un ardent défenseur de la théorie fort controversée voulant que des Intelligences Supérieures (IS) ou des entités extraterrestres comme vous voulez, soient à l’origine de la création d’un peuple hybride, il y a de cela des centaines de milliers d’années voire davantage. Ce peuple génétiquement modifié n’est autre que l’humanité actuelle de la Terre avec ses races diversifiées, nous les humains, évoluant dans l’ignorance presqu’absolu de cette grande vérité occultée par des siècles de peur et d’obscurantisme religieux.
Or voilà que depuis une quarantaine d’années, des chercheurs indépendants de toute influence classique, universitaire et autres sont sortis de l’ombre immense qui s’étendait sur eux pour mettre à jour des éléments extrêmement troublants. Ils sont peu nombreux : Brynsley le Poer Trench, Robert Charroux, le douteux Erich Von Daniken, Louis Pauwells, Jacques Bergier, Zacharian Sitchin et la liste s’allonge si on tient compte de tous les intervenants qui s’épanchent dans la célèbre série « Nos Ancêtres les Extraterrestres »
Trois peuples retiennent l’attention pour démontrer l’écart ou le décalage immense entre les êtres génétiquement modifiés par ces explorateurs de l’espace et…les autres. Ces peuples sont les Atlantes, les Sumériens et les Égyptiens. Évidemment, il y en à d’autres tout aussi éloquents, tels les Incas, les Olmèques, et nous pourrions y passer la journée mais pour le moment je vais me contenter des Égyptiens, Et ce ne sont pas leurs fameuses pyramides qui cette fois vont justifier mon choix. Il y a plus étrange encore.
Comme vous le savez sans doute, le monde de l’antiquité était dirigé et guidé par les instances religieuses de l’époque. Pas un leader quelle que soit sa puissance, n’aurait osé entreprendre un projet de conquête ou autre sans l’appui des grands prêtres et c’était le cas en Égypte comme ailleurs. Or, ce qui caractérise la religion des anciens Égyptiens est son immense panthéon et nous avons tous entendu parler d’Horus, de Râ, d’Isis, d’Osiris Thot , Anubis etc…. Il s’agit donc là d’une formidable religion polythéiste extrêmement complexe.
La légende biblique veut qu’un jour, un tout petit peuple insignifiant, guidé par son leader qu’on dit être d’origine égyptienne aurait tenter d’imposer sa religion à un seul Dieu, Yahvé, donc sa religion monothéiste et il s’en serait suivi une guerre ouverte menant à leur esclavage puis à leur fuite dans le désert. Vous avez reconnu l’histoire des Hébreux interprétée par Charlon Heston dans le rôle de Moïse. Rien de nouveau ici.
Sauf que cela suggère que pendant que le monde connu de l’époque était polythéiste, un seul peuple était monothéiste et nous savons que c’est de là que vont éclore plus tard, les deux autres grandes religions monothéistes, le christianisme et plus tard l’islamisme. Mais d’où venait -til vraiment ce monothéisme ?
Premier fait très étrange : le Dieu Aton.
Or voilà que pendant une très courte période de temps, à peine 18 ans, le monothéisme vivra en Égypte sous l’égide d’un très mystérieux pharaon, sur lequel je reviendrai plus loin. Cette religion n’a qu’un seul Dieu. C’est Aton. Aton est un dieu solaire qui fut imposé entre 1353 et 1337 avant Jésus Christ. Il n’a pas été inventé ou créé à cette époque puisque mille ans auparavant Aton était Atoum-Ré. Aton était un dieu adoré particulièrement par Amenhotep lll et Thoutmose lll qui se seraient placés sous la protection du dieu solaire sans toutefois en faire une religion établie bien que certains égyptologues croient que ce n’est pas faute d’avoir essayé.
Je n’entrerai pas dans un historique trop élaboré sur l’Égypte puisque ce n’est pas le but de cet article, mais il importe simplement de savoir qu’il y a de nombreuses périodes appelées dynasties et qu’elles s’étirent sur des milliers d’années. Le pharaon qui décréta cette période monothéiste fut Amenhotep IV mais changea de nom pour devenir « utile à Aton » et sera alors connu sous le nom de Akhenaton. C’est à ce moment qu’il imposera presque brutalement le culte d’Aton comme étant le seul Dieu unique, provoquant une révolution massive à plusieurs niveaux chez le peuple égyptien qui ne salua pas ce changement avec le sourire.
L’art égyptien lui-même en fut bouleversé et pour la première fois on pouvait voir des représentations graphiques sur la pierre, du Pharaon et de sa famille ce qui était formellement interdit auparavant. On lui donnera le nom d’art amarnien. Mais sur le plan national et politique, le règne d’Akhenaton précipitera la fin d’une dynastie, la 18e ce qui n’est pas rien. Une fois disparu, les successeurs d’Akhenaton ont tout fait pour qu’on oublie son règne et même son existence comme pharaon devenu fou selon eux, ou à tout le moins devenu hérétique.
Il faudra attendre le tout début du XX e siècle pour que nous le redécouvrions grâce aux travaux de Arthur Edward Pears Weigall, qui n’ira pas de main morte en prétendant que ce Pharaon avait été le précurseur du Christ. On dit que ce grand personnage méprisé par les siens est maintenant le pharaon sur lequel le plus grand nombre d’ouvrages furent écrits, dont « L’Homme Moïse et la religion monothéiste » par Sigmund Freud. Il fut l’époux de la célèbre Nefertiti et avec sa sixième épouse le père du non moins célèbre Toutankhamon, dont les restes aurifères sont les plus célèbres dans le monde.
Pour qu’un Pharaon puisse ainsi transformer du tout en tout la puissante Égypte, il fallait qu’il soit aidé par une force peu commune qu’aucun autre ne démontrera. Était-il seulement humain ?
Second fait étrange : Les crânes allongés
C’est un sujet tout aussi controversé. Que veulent bien dire ces crânes allongés que l’on retrouve partout même en Europe et pas qu’au Pérou ou en Égypte ? Vous me voyez venir avec mes gros sabots. Est-il possible qu’une race extraterrestre, une race des Seigneurs, ayant une formidable technologie alors que nous n’étions que d’hirsutes petits barbares poilus courant tous nus dans la savane aient eu comme particularité un crâne allongé ? Oui. Évidemment.
Le crâne n’est rien d’autre qu’une boite osseuse protégeant le cerveau et ce dernier aurait logiquement plus de protection dans une boîte allongée que dans une boîte élargie dans la mesure ou sa taille est supérieure à celle de l’humain. Qui dit terrien dit humain mais qui dit humain ne dit pas terrien exclusivement. Un être humanoïde doté d’un crâne allongé n’a rigoureusement rien de choquant à la base.
Il suffit de quelques changements environnementaux, par rapport aux nôtres, les sur un monde pour que des modifications majeures surviennent chez un être vivant. Une planète lègerement plus grosse ou plus petite, plus éloignée ou plus rapprochée de son soleil, subissant une gravité plus ou moins supérieures ou inférieures, ayant un pourcentage d’eau salée inférieure ou supérieure etc…. Ces visiteurs pourraient même s’être présentés ici il y a fort longtemps avant même que les primates exercent leur droit de vote, c’est à dire en terme de millions d’années.
Absolument rien ne prouve et absolument rien n’interdit que des visiteurs de passage se soient arrêtés sur cette magnifique planète telle qu’elle était il y a cinq, six ou sept million d’années ou même tout juste après l’extinction des dinosaures il y a 60 millions d’années. Aucune trace ne pourrait subsister de leur existence. Notre planète abrite la vie depuis des milliards d’années et les mammifères depuis près de 500 millions d’années.
Sur des mondes qui auraient vu la vie apparaître quelques centaines de millions d’années plus rapidement que nous, il est donc tout à fait possible de penser que leur espèce dominante, même toute autre qu’un mammifère primate ait pu décrocher le gros lot et se promener dans l’espace bien des éons avant nous, qui le ferons librement sans doute dans quelques centaines d’années.
Donc la possibilité que de très nombreuses races extraterrestres très avancées soient venues sur Terre est énorme. Personnellement je pense qu’il faudrait être borné, inintelligent et sans aucune culture pour croire le contraire. Ou alors profondément religieux ce qui revient souvent au même chez les petites gens malformées par leur éducation parentale et autre !
D’autres chercheurs beaucoup plus audacieux vont jusqu’à prétendre que de nombreux humains ayant un crâne allongé dans le passé n’était autre que la descendance directe des Dieux du Ciel. Et parmi eux notre ami le Pharaon Akhenaton. Le chercheur du paranormal Lloyd Pye, auteur notamment du livre « Mismatch » affirme avoir étudié de près un crâne allongé en 1930 au Mexique : » j’ai fait un test ADN sur les os dans 2 laboratoires différents. Et il est clair que certains segments d’ADN sont différents de ceux des humains « .
L’archéologue amateur souligne que certaines peuplades ont voulu il y a quelques siècles imiter cette particularités physique en plaçant des cordes très serrées sur le crâne des enfants en bas âge. » Cette mode prouve que des humains ont voulu imiter des étrangers qui possédaient un squelette différent du leur » précise Pye. De son côté, le chercheur britannique Jon Hirst explique que Akhenaton mais également d’autres personnages de la famille royale sont représentés avec un crâne allongé, un long cou mais une tête rejetée vers l’arrière, de grosses lèvres. Il est presque toujours coiffé du casque bleu (Khepresh) et ce dernier adopte une forme ronde qui rappelle le disque solaire. Des hanches larges et féminines lui donnent parfois un aspect androgyne qui a fait couler beaucoup d’encre, puisque certains en ont conclu qu’il était atteint du Syndrome de Frölich ce qui est faux ! On peut être certain aujourd’hui qu’Akhenaton n’est pas atteint d’une forme d’eunucchisme, et les 8 filles au moins qu’il engendrera en sont une preuve formelle..
Hervé Ponchelet du prestigieux magazine Le Point s’interroge aussi sur l’esthétique féminisante, dite « amarnienne », choisie par les artistes de l’époque pour le représenter. « Quelle est donc la cause de cette mystérieuse morphologie d’homme –femme au visage très étroit aux lèvres épaisses ? » Il a demandé au docteur Bruno Halioua, jeune dermatologue, à la fois passionné par l’histoire de la médecine et l’égyptologie, qui vient de publier, avec la collaboration du cardiologue Bernard Ziskind, « La médecine au temps des pharaons » de se mouiller à son tour. « Si nous avions retrouvé sa momie, estime le docteur Halioua, il aurait été simple de répondre, car aujourd’hui les progrès de la radiologie, de l’endoscopie, voire de la génétique nous en disent beaucoup sur les maladies dont souffraient les Égyptiens aux temps pharaoniques. » Faute de quoi, pour faire un diagnostic il faut s’en remettre à ce que montrent les représentations du pharaon.
« Ce qui intrigue, reprend le médecin, c’est son visage décharné, son front fuyant, le maxillaire inférieur prognathe, les lèvres épaisses, le cou très fin et arqué en avant, les seins et les fesses proéminents, les hanches bulbeuses, les cuisses augmentées de volume et les jambes minces. Les extrémités sont normales. Les épaules et les bras apparaissent très maigres. Le contraste est saisissant entre la maigreur du haut du corps et l’aspect adipeux de la moitié inférieure de type gynoïde (féminisé). Ces traits, que l’on retrouve sur toutes les représentations de ce pharaon, s’accentuent avec l’âge.
Sur une statue où il est représenté nu, les parties génitales ne sont même pas visibles. » Bref, les représentations d’Akhenaton font plus penser à une vénus stéatopyge qu’à un homme. Le pharaon monothéiste était-il une femme ? Un eunuque ? Ou encore un transsexuel ?
Et pourquoi pas demanderais-je à ces illustres penseurs, un extraterrestre ! Ou à tout le moins un enfant issu de l’union d’une IS avec une femelle terrienne. Finalement, après analyse des différents syndromes proposés par plusieurs autres médecins fanas d’égyptologie, Bruno Halioua avance son diagnostic : le pharaon de Tell el-Armana aurait pu souffrir du syndrome dit de Barraquer-Simons.
Ce n’est pas impossible mais encore faut-il savoir d’où provient cette déformation,la spécialiste Dr Marie-Christine VANTYGHEM reconnaît que l’origine de la malade est mal connue. « De nombreux signes plaident en faveur de cette lipodystrophie, cette anomalie de la répartition des masses graisseuses] progressive, estime l’auteur de « La médecine au temps des pharaons ». D’origine parfois familiale, elle débute dans l’enfance l’adolescence et s’aggrave avec l’âge. Ce qui concorde bien avec les différences remarquées entre les images datant de son ascension au trône et celles de sa maturité », poursuit-il. Autre caractéristique, la fonte du tissu hypodermique du visage, du cou, des épaules et du thorax qui, elle aussi, « colle » avec les portraits d’Akhenaton dont on dispose. « Et puis, constate le docteur Halioua, dans sa variante, assez fréquente, de Laignel-Lavastine et Viard, ce syndrome est accompagné d’une hypertrophie adipeuse parfois considérable de la partie inférieure du corps située sous le nombril, provoquant une hypertrophie des hanches, des fesses et des cuisses, comme chez les statues d’Akhenaton… »
Pour autant, Bruno Halioua ne veut pas faire de ce diagnostic post mortem, et de plus sans cadavre, un fait établi. Après tout, l’art de l’époque amarnienne, en mêlant réalisme et stylisation, présente une certaine ambiguïté. Ambiguïté dont Akhenaton fit lui aussi preuve en mêlant sa passion pour Néfertiti et un penchant pour Smenkhare, son ami et corégent.
Seule l’analyse de la momie pourrait permettre de trancher entre l’hypothèse médicale et l’explication stylistique. Mais, avis d’experts, il y a peu de chances pour qu’on mette la main dessus termine Hervé Ponchelet.On voilà qu’autre chose survient et dont nous fait part Philippe Brassart deLa Dépêche.Fr dans un article de 2000. On y traite de l’ouvrage « Les secrets de l’Exode », Messod et Roger Sabbah, éditions Jean-Cyrille Godefroy
Les Hébreux n’ont jamais existé.
D’après les auteurs, les Hébreux étaient des Égyptiens adorateurs du dieu Aton. Que disent exactement Messod et Roger Sabbah? Ce que Champollion avait, bien avant eux, probablement pressenti et ce que Sigmund Freud avait, il y a soixante ans, soupçonné en évoquant, dans ses écrits, l’hypothèse d’une transmission aux Hébreux, par Moïse l’Égyptien, de sa propre religion, celle du dieu Aton. Messod et Roger Sabbah vont plus loin encore en soutenant que tous les Hébreux sont des descendants des anciens Égyptiens..
Voilà qui sur le plan d’une géopolitique plus actuelle aurait des conséquences fort intéressantes, l’Égypte se voyant soudainement obligée par un nationalisme renouvelé de venir secourir Israël contre ses ennemis naturels si mes souvenir de la guerre de 67 sont bons. Les auteurs affirment qu’il n’y a aucune preuve archéologique de l’existence de ces Hébreux tels qu’ils sont décrits dans la Bible. Pour la plupart des savants, ils seraient vaguement assimilés, faute de mieux, aux « Apirous », peuple semi-nomade aux contours flous.
Aussi Brassart s’interroge : « Comment une population ayant vécu près d’un demi-millénaire en Égypte, forte de près de deux millions d’âmes, a-t-elle pu fuir le pays, l’armée du pharaon à ses trousses, puis s’installer en « Terre Promise », alors administrée par l’Égypte, sans qu’aucune trace ne subsiste ni de leur long séjour, ni de leur exode? Pas de trace non plus d’Abraham. Inconnu au bataillon pour les scientifiques. Pas d’inscription, pas de récit, rien dans les temples, rien sous le sable du désert. »Et que dans la Bible ! Or vous n’êtes pas sans ignorer que la bible et plus particulièrem,ent les premiers livres de la Genèse et de l’Exode n’est rien d’autre qu’un récit de mythologie juive au même titre que l’Odyssée est une mythologie grecque.
La bible n’est pas un livre sacré, mais un grand livre d’histoire comme le Popol Vuh ou l’Iliade sans parler du Mahhabarata indien. Pourquoi la bible serait-elle le seul livre « écrit par la main de Dieu ? » Qui donc à décider cela en passant ? Les conciles chrétiens soucieux de rapatrier tout ce qu’il y a de divin et de sacré sous un seul drapeau! Nos deux chercheurs rapporte Brassart, fondent ensuite leur hypothèse sur une troublante étude comparative des écritures, l’hébraïque et les hiéroglyphes.
Dans le tombeau de Toutankhamon le fils d’Akhénaton, ouvert en 1923, figuraient des inscriptions rédigées en hiéroglyphes insolites, certaines lettres ressemblant à s’y méprendre – forme, prononciation, valeur symbolique – à l’alphabet hébreu. La coïncidence, à l’époque, n’émut personne. Pas plus que celle-ci: sur un mur du tombeau, le double « cartouche (la signature gravée) d’un obscur pharaon, Aï, dont le nom, en hiéroglyphes, ressemble à celui, dans la Bible araméenne, de Dieu, prononcé Adonaï (Aton-Aï). Et, à l’entrée de la salle du trésor, gardant la tombe, couché sur un coffre, le chien Anubis (ou Anapi): en hébreu, « Nabi » signifie « gardien de la loi » Chien et coffre étaient recouverts d’un tissu sacré rappelant le châle de prière des Hébreux.
Le coffre à brancards, lui, pourrait s’apparenter à l’ Arche d’Alliance telle qu’elle est décrite dans la Bible soutient le journaliste français. .Ce ne sont pas les seules similitudes, j’en ai fait ressortir plusieurs, dénoncées par d’autres chercheurs entre la bible et les écrits sumériens. Arguant de ces similitudes – il y en a bien d’autres -, les frères Sabbah ont relu de fond en comble les textes. Ils en ont déduit que la langue hébraïque était issue des hiéroglyphes, stylisés. Et, dès lors, tout s’est éclairé: les énigmes de la Bible, les noms aux consonances étranges parce qu’étrangères, les personnages, l’Histoire.Remontons 3350 ans en arrière suggère Philippe Brassart. Akhet-Aton, capitale de l’empire d’Egypte – connue aujourd’hui sous le nom de Tell El Amarna -, est la ville du pharaon Akhénaton (« Je suis le soleil vivant ») et de la reine Nefertiti »
Tiens le revoilà celui-là ! Au cœur du plus grand bouleversement gyptien qui soit et maintenant d’un mystère étonnant , la véritable nature des Hébreux.Akhet-Aton est une cité d’or et de lumière, située au nord de l’actuelle Assiout, sur le Nil, c’est la cité sainte du dieu Aton, le « dieu unique », créateur du ciel et de la terre. Akhenaton a rompu, avec les divinités du panthéon égyptien, il y règne en maître absolu.
Quand il meurt, Aï, qui n’est encore que grand prêtre – plus tard, il sera pharaon sous le nom du « Divin Père Aï » -, prend les rênes du pouvoir, assurant la régence en attendant que Toutankhamon (il n’a que huit ans) grandisse. Effectivement à sa mort, tout s’effondre et le culte ancestral d’Amon, est rétabli, c’est le retour à l’orthodoxie. Aï et Toutankhamon vont faire en sorte que soit effacé tout vestige de cet Akhenaton de malheur qui laissait le reste du pays sombrer dans la misère, et de ce dieu Aton qui proclamait que les hommes étaient égaux et que seule la méchanceté les différenciait! La ville, fondée par Akhénaton va être rapidement désertée, avant d’être, détruite.
Tout le monde est chassé: les prêtres d’Aton, les « Yadoudaé », qui vont former le royaume de Juda, les scribes, les notables, l’élite et, avec eux, le petit peuple, « la tourbe nombreuse » dont parle la Bible, le futur Israël (en égyptien, « fils de Râ et de Dieu ») qui entrera en conflit avec Juda.Dans leurs bagages, ils emportent leur foi monothéiste – la première de l’histoire humaine -, leurs traditions. Après des années d’errance et de querelles, ces Egyptiens vont adopter leur écriture « hébraïco- hiéroglyphique » et conserver le souvenir de l’âge d’or. Aï a fait d’une pierre deux coups: il s’est débarrassé de ces encombrants monothéistes et les bannis lui servent de « zone tampon » contre les Hittites, l’ennemi du nord! »
C’est absolument remarquable et on commence à comprendre d’où vient ce monothéisme qui dès le départ aurait eu Abraham comme base mais voilà, cela aussi serait faux.. Bien des siècles après cette épopée, nous disent Messod et Roger Sabbah, les scribes, lors de l’exil à Babylone, ennemi juré de l’Egypte, vont rédiger un texte, la Bible, maintes fois remanié, où ne figure plus cette lointaine et gênante origine égyptienne, où les noms sont maquillés. Inventé donc, Abraham, inventée sa naissance en Mésopotamie! Et tout concorde, pour nos deux chercheurs: la chronologie des pharaons, leurs vies, leurs actions, la Bible et l’histoire égyptienne. Abraham (« Ab-Rah-Am », père du dieu Râ et Amon)?
C’est Akhénaton lui-même: d’un côté l’Abraham biblique à qui Dieu parle, qui rejette le polythéisme et égorge le bélier en lieu et place de son fils Isaak (le pharaon Semenkharé, en égyptien Saak- Ka-Râ?); de l’autre Akhénaton, qui converse avec Aton, rompt avec les divinités, sacrifie le bélier (Amon). Sarah, c’est la belle Nefertiti, Agar, c’est Kiya, la seconde épouse. Moïse (« Mésés »)? C’est Ramsès Ier, homme de guerre, impulsif. Aaron? C’est Horemheb, général puis pharaon. Joseph? C’est Aï: l’un et l’autre ont été enterrés en « pharaons d’Egypte » et leurs momies ont disparu…Pas de peuple réduit en esclavage, pas de « peuple élu », pas de terre promise par Dieu: si elle les a étourdis – on le serait à moins -, cette découverte n’a pas fait chanceler la foi de Messod et Roger Sabbah, issus d’une lignée de rabbins: ils assurent être toujours croyants.
Les auteurs des « Secrets de l’Exode » ne sont ni des farfelus ni des iconoclastes. Messod et Roger Sabbah sont issus d’une lignée de rabbins et de grands rabbins, ils ont effectué des études bibliques et talmudiques poussées. Leur livre est le fruit de vingt ans de recherches. « Si tout ceci était un canular, dit Roger Sabbah, nous nous cacherions… »Sabbah rappelle que Champollion lui-même exhortait les chercheurs à la critique de la Bible.
C’est son grand message: il a voulu dire que l’Égypte devait servir à appréhender la Bible d’une façon différente. La Bible elle-même nomme 700 fois le mot Égypte, ce sont des clins d’oeil pour dire: fouillez là-bas pour approcher la vérité! Notre recherche à nous va se poursuivre car il y a bien d’autres analogies entre la Bible et l’histoire de l’Égypte ancienne. Par exemple, à propos de la sagesse, 2000 ans avant notre ère, un pharaon écrivait: « Si tu respectes ton père et ta mère, tu vivras longtemps ». Or on retrouve le même rapport dans le troisième commandement. Toutes ces concordances existent, nous ne les avons pas inventées. Maintenant, c’est au lecteur de décider de ce qu’il doit croire ou de ne pas croire. Notre livre ne fait qu’évoquer une hypothèse. »
Sitchin nous rappelle aussi que la stèle du Louvre sur Louvres sur laquelle on retrouve le code d’Hammourabi est une copie conforme des tables de la Loi. Elles sont babyloniennes. Ainsi donc peu de place pour l’hébreu authentique dans tout cela. Donc pour les auteurs le monothéisisme est né en EgypteLes auteurs soutiennent que les empires assyrien et babylonien étaient tous polythéistes. Le culte d’Aton est vraiment le premier monothéisme de l’Histoire, un pur monothéisme affirmant: il n’y a pas d’autres dieux.
Ce qui rejoint le commandement biblique: tu n’auras pas d’autres dieux que moi. Nous nous sommes donc demandé qui pouvait bien être ce personnage fabuleux nommé Abraham. Et, petit à petit, en étudiant isolément le cas Abraham et le cas Akhénaton, nous avons abouti à cette conclusion: l’un est probablement le mythe de l’autre. Abraham n’est pas né en Mésopotamie. Disent-ils et quand on évoque Moîse, Aasron ils répondent : » Après Akhénaton, Semenkharé, Toutankhamon et Aï, sous les noms d’Horemheb et de Ramsès Ier. Le tout sur une durée de quarante ans, ce qui – hasard? – correspond aux quarante années des Hébreux dans le désert. Tout cela s’est passé en Égypte, où certains Hébreux étaient revenus.
Quand Moïse est parti – « dans la montagne » d’après la Bible – en déléguant son autorité à Aaron, ce dernier en a profité pour prendre le pouvoir. D’où l’histoire du veau d’or, symbole, pour les Égyptiens, de la mise sur le trône d’un nouveau pharaon. Il faut bien comprendre que l’histoire biblique est un transfert.Un pas de plus et on nous dira que Jésus n’était pas un hébreu Les auteurs ont la gâchette facile : « Certains soutiennent même qu’il n’a pas existé, qu’il est un symbole de l’Égypte ancienne.
D’autres disent que c’est en Égypte qu’il a découvert la véritable histoire des Hébreux et qu’à partir de là, révolté, il a justement voulu tout chambouler…Les égyptologues font front commun contre nous. Mais ils ne remettent pas en cause les découvertes principales: il y a trop d’analogies pour qu’il n’y ait pas un fondement. Nous pensons que l’égyptologie a fait une faute de parcours, négligé l’étude des religions. Quant à la symbolique juive, elle garde sa valeur. La mystique juive fait partie d’une certaine forme de fondement de l’être humain. J’espère en tout cas que ce livre rapprochera les trois religions monothéistes qui ont un tronc commun concluent-ils..Ils estiment que dans la mesure où Dieu y a une dimension universelle et inconnue c’est là où se loge leur foi..
L’Egypte ancienne avait compris l’immense problème que l’humanité d’aujourd’hui n’a toujours pas résolu: celui de la tolérance, mais à la base, aller vers le Bien, considérer le divin comme une universalité et les dieux comme des projections de cette universalité, des morceaux du divin. Le drame, c’est la cassure qu’il y a eu quand un homme a déclaré – c’était Akhénaton – qu’il était lui-même Dieu et qu’il fallait donc l’adorer… »
Voilà donc une attitude typique de certaines Intelligences Supérieures déterminées à régner « Sur la terre comme Au Ciel » L’orgueil suprême n’est pas une invention humaine. Toutes ces recherches, ces ouvrages ne sont là que pour nous dire : Méfiez-vous, nul ne détient la vraie vérité, pas plus moi que d’autres mais certes pas ceux qui durant des millénaires ont fait fructifier leur Foi vibrante. Une Foi vibrante que nous devions avoir …envers eux ! La Terre n’aura donc et ne cessera bien jamais de n’être… qu’un Jardin d’Enfance !
Je rend hommage à tous les chercheurs cités dans cet article pour leur intégrité ils ont soulevé une pierre sous laquelle se trouvent bien des squelettes, dont celui d’un autre mensonge, un très grand mensonge possiblement. Une fois de plus. Un grand merci également aux confrères qui ont su rapporter leurs propos avec toute la dignité qu’impose la norme de notre profession de journalisme.
Source: http://www.centretudeovnis.com/
Recherchiste: Michelle http://lasphrebleue.blogspot.ca/
[widgets_on_pages id= »SPOT »]