seindelaterre

Aset ( Isis), une f’âme kongo

Aloha les Ämes-i…

Nous qualifions notre planète, la Terre, comme étant notre Mère, notre Mère nourricière car nous émanons de son sein et celle-ci pourvoit à nos besoins . 

Elle nous procure tout ce qui est nécessaire à notre survie, une nourriture saine provenant directement de ses entrailles.


En Lingala, ma langue maternelle, la Terre se dit Mabélé. Une f’âme, quand elle accouche, devient une mère, une mère nourricière pour son enfant. La première nourriture que l’enfant reçoit de sa mère est le lait maternel provenant de son sein. Le sein en lingala se dit Libelé, les seins, Mabelé
Les attributs que nous reconnaissons à la Terre sont similaires à ceux de la f’âme. Il y a une correspondance analogique entre les deux.Bakoko (Les Ancêtres) ont employé le même terme pour désigner la Terre et les seins de la femme, car en nourrissant l’enfant avec ceux-ci, la femme perpétue la tache de la Terre, de la Mère. « C’est pourquoi la tradition assigne à la femme-mère un rang de demi-dieu  » .

Dans le ( Bokoko) tradition authentique africaine, la f’âme est sacrée car elle est considérée comme une extension de la Terre, le respect de la Terre passe par le respect de la f’âme-mère, de cette vision du monde découla ce que l’on nomme le Matriarcat. Au sein d’une société où la f’âme, la Terre sont considérées sacrées, des pratiques telles que la prostitution, la déforestation seront absentes.

F’âmes, je vous aime
Na Bolingo mpe na Kimia ( En amour et en paix)
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