Quentin-Disneurpar Quentin Disneur

Retranscription écrite (modifiée par la spontanéité du Vivant) : (le ton « parlé » est volontairement conservé)

Bonjour,

Voici une question de Thérèse qui me demande sur le blog « Quelle est la différence entre l’égo, le subconscient et le corps astral ? ».

Je pense que cette question peut intéresser beaucoup de monde et qu’il est intéressant d’apporter quelques éclaircissements en regard de ces notions. Je rajouterai à ces 3 termes le corps Solaire.

Pour commencer, l’égo est un processus d’identification. L’égo n’est pas palpable, il n’est pas possible de le cerner précisément en soi, puisqu’il fait partie du soi. Cette volonté même de le trouver est l’existence de l’égo, un simple processus d’identification en fluctuation constante.

Identifier l’égo en soi est un rejet d’une partie de soi, c’est un acte de manque d’Amour de soi. L’égo représente le manque d’amour, une partie de soi non encore acceptée et intégrée au Tout qui est le Soi.

L’égo n’est pas séparé de soi, c’est l’existence d’une illusion de séparation. Une croyance. La création d’une illusion d’optique par le processus mental d’identification.

Ce processus en constante réinitialisation du « je » maintient la croyance en l’existence d’une personnalité, l’image mentale que nous avons de nous-même, vivant dans un monde.

Là où la Vérité est que nous sommes le monde, croire vivre dans le monde nous fait survivre…et souffrir.

L’égo est donc un processus de survie inadapté aux lois universelles, qui nous fait aller contre le courant alors que nous sommes le courant.

L’égo est l’expression du « je ».

Dire « Je suis » est correct. Cela devient erroné à l’instant même où une étiquette (jugement) est ajoutée au « je suis ».

L’ajout est l’expression du processus d’identification que l’on appelle « égo », insatisfait par fonction, créant une croyance d’existence séparée qui fait souffrir inutilement.

« Je suis » est correct, lorsque « je suis » vibre de tout Son Être comme étant l’ensemble, le Tout et le rien à la fois, la Vie Elle-même qui se Reconnait.

Le Tout étant Complet, il n’y a rien à y ajouter.

À partir du moment où l’on ajoute un adjectif à « je suis », on estime que nous ne sommes pas déjà complets par nature. Nous rejetons donc ce que nous sommes en Essence. Nous nous séparons de la Vie, en suffoquant, au lieu de la reconnaitre comme notre propre respiration.

Dès qu’il existe la sensation de participer à quelque chose, comme un « je » qui voudrait être dans le moment présent et le goûter pleinement, il y a une volonté de prendre qui transforme l’humilité en prétention.

À force de cueillir la pomme, les lois universelles d’harmonie, expression d’abondance par Complétude Éternelle, ne sont plus reconnues, jusqu’à finir par être oubliées.

À quoi cela sert de prendre si Tout nous est déjà donné ?

Il n’y a rien à faire, si ce n’est reconnaitre cette Vérité. Juste se permettre de recevoir, juste lâcher prise complètement, permettre au cœur de s’ouvrir, et le goût de la Présence sera plein, car la Complétude s’offrira à Elle-même.

Reste l’Existence, sensation de Complétude que l’Âme permet d’éprouver à travers le système nerveux du corps, Joie Entière, Paix Suprême, Bonheur Complet, Amour Inconditionnel, libéré de tout ajout, de toute participation.

L’égo est donc un processus d’identification.

Le subconscient, ou inconscient, n’est pas l’égo, cela regroupe par nature tout ce qui se trouve voilé à la conscience. Cet ensemble peut être appelé « mémoires », qui constituent ce que l’on appelle « le passé ».

En Vérité, le passé est un concept mental qui fige les énergies.

Ainsi, chaque pensée, chaque comportement, chaque acte, chaque parole exprimés sont une forme d’énergie. Ces expressions d’énergie en circulation vont ensuite ralentir jusqu’à se figer et se cristalliser dans nos cellules, créant ainsi ce que certains appelles nos « mémoires ».

Cette cristallisation d’énergie se produit par l’activité mentale qui enferme l’énergie dans un concept  en maintenant la croyance que le passé, est passé.

La réalité, qui est de mieux en mieux reconnue du point de vue de la physique quantique, est que le présent est multidimensionnel et contient à la fois le passé et le futur. Seul l’ici et maintenant existe.

Le présent est une infinité de pot-en-Ciel en éclosion. C’est un ensemble de probabilités qui contient le passé et le futur. Ainsi, dans le présent se trouve la solution pour modifier le passé également.

Lorsque l’on se libère du mental, on se libère du concept du passé et du futur, libérant ainsi les mémoires, qui sont les énergies cristallisées dans les cellules. Car on prend conscience que tout est fluctuation, tout est harmonie.

L’Amour est une force qui ne freine jamais car elle n’a pas de peur. Or, le passé et le futur, concept mental du temps, est créé par la peur. La peur est un frein à la circulation de l’énergie jusqu’à sa cristallisation.

Lorsque l’Amour se reconnait et respire complètement par l’ouverture du cœur, les énergies recommencent à circuler de manière fluide et harmonieuse. Toutes les énergies cristallisées jusqu’à alors enfermées dans le concept mental de passé peuvent à nouveau recommencer à circuler librement. Les cellules se libèrent de toute cristallisation, jusqu’à se vider entièrement pour pouvoir pleinement accueillir la Présence. Le vide est alors reconnu comme à la fois plein. C’est la reconnaissance de l’ici et maintenant, l’Existence même, Complète par Essence.

Les cellules entièrement libérées laissent place à la circulation parfaite de l’énergie, qui se ressent de manière Divine par ce que certains appellent la relation Christique, d’autres Bouddha, Mohammed, Krishna, etc. ce qui ne sont que différentes facettes de ce qui n’est pas nommable. Seule la forme diffère, mais la Complétude est au-delà et Uni-vers-Elle.

Ces mémoires représentent donc le subconscient, elles ne sont pas l’égo mais sont liées à lui, un peu comme son carburant. Le processus d’identification en constante réinitialisation s’effrite à mesure que les mémoires se libèrent, permettant au voile mentale d’être de plus en plus facilement découvert, puis percé pour prendre conscience de son Essence originelle, aucunement liée à ces mémoires.

Là se trouve le lien entre la thérapie et la spiritualité. La thérapie amène un climat intérieur apaisé, en s’appliquant aux mémoires du corps, jusqu’à la prise de conscience, Eveil, qu’il n’y a personne à guérir. Une désidentification totale se produit alors en moins de temps qu’un éclair. L’ouverture du cœur dissout les énergies mentales en Son Silence. La pensée réflexive disparait, laissant place à la Présence en constante reconnaissance.

Cette prise de conscience demande lucidité, fruit d’une honnêteté pure envers soi-même. Et certaines mémoires trop difficiles à supporter peuvent demander à être auparavant soulagées au risque de voiler l’honnêteté, et rendre difficile le face à face avec soi-même.

Ce face à face permet de percer le voile mental de l’illusion. C’est ce qui est appelé « la vision pénétrante » dans le bouddhisme.

La réalité est que l’énergie est partout et en constante fluctuation.

Chaque pensée, chaque parole, chaque acte réalisés ici et maintenant, est d’un point de vue mental considéré comme passé à la seconde suivante. On peut le considérer comme tel si l’on ne voit pas le passé comme quelque chose de figé. La passé existe mais il reste dans l’ici et maintenant, il est contenu dans le Présent, qui est le Tout.

Ainsi, l’énergie produite par des pensées passées continuent à fluctuer ici et maintenant.

Tout n’étant que Conscience, perception, c’est la perception voilée par le mental qui cristallise l’énergie « passée » dans l’ici et maintenant. C’est ainsi que l’activité mentale crée la mémoire. Et la mémoire est souffrance puisqu’elle est l’empêchement de la Vie, qui est circulation.

L’activité mentale est maintenue par l’égo, processus d’identification en constante réinitialisation. Les mémoires se forment par la croyance d’exister séparément du reste du monde, alors que nous sommes le monde. Cette croyance est un « je » qui se sépare en endossant un costume pour se distinguer, une identité.

Là où existe l’illusion d’un « soi » séparé du « Soi », peut se créer le sentiment d’appartenance. La Vérité est que la souffrance existe mais elle n’appartient à personne, car elle n’est pas séparée du Tout, ici et maintenant. Si elle est reconnue comme telle, les énergies que l’on nomme souffrance seulement parce qu’elles sont perçues comme figées, peuvent recommencer à circuler jusqu’à retrouver leur état naturel d’harmonie. Ce que l’on nomme alors activité mentale n’existe plus quand tout est fluide, puisqu’il est l’ensemble de ce qui contraint la circulation. Cela est l’ouverture du cœur qui se produit par un abandon en Soi. C’est se laisser saisir par ce qui ne peut être trouvé.

Comme il a déjà été dit dans un autre article, le problème n’est pas la croix, mais la croyance illusoire en celui qui la porte. L’Eveil est la crucifixion de cette croyance.

Si l’on croit exister dans un monde, refusant la reconnaissance que nous sommes le monde, il se forme la croyance que des mémoires peuvent appartenir à quelqu’un en particulier.

La Vérité est que nous ne sommes pas une âme qui vit sa propre existence. Seule existe l’Âme du Monde. L’Âme du Monde est voilée par le mental créant une illusion qu’il existe une multitude d’âmes distinctes.

Ainsi, l’Âme se particularise en chacun à travers une distorsion mentale plus ou moins grande de l’Unité, en fonction du degré et du plan de Conscience voilé.

Cette distorsion se créé aussi par l’utilisation des mots.

La personne au cœur ouvert Sait que Cela ne peut s’expliquer, seulement être communié. Ainsi par nature, toute tentative d’expliquer l’Absolu tord la vérité. Nous voyons d’ailleurs que lorsque l’énergie ne circule pas librement, elle tourne sur elle-même dans un phénomène de torsion.

L’activité mentale est de l’énergie qui tourne sur elle-même au lieu de couler librement dans le cœur.

La communication sur le sujet ne sert donc que pour la personne qui n’est pas encore totalement prête à reconnaitre que tout cela est déjà en Elle. C’est pourquoi, il est toujours demandé de ressentir Cela en son cœur, au – delà de la forme.

Et puisqu’il n’est pas possible d’en parler, lorsque  chacun le reconnaitra en son coeur, à sa façon, l’absurdité de la notion de « chercheur de Vérité » fera éclater de rire. Nous pourrons enfin reconnaitre ensemble le jeu de la vie, arrêter d’attacher de l’importance au mot et aux discours, libéré et en paix dans la simplicité de l’ici et maintenant, parler de tout et de rien tout en laissant le moment présent mener la danse entre l’accueil et l’offrande, en communion du cœur, l’un dans l’autre.

Amen.

Ainsi, au-delà des mots, on peut chacun ressentir en son cœur, ici et maintenant, que la perception mentale est un voile qui sépare, qui fragmente le Tout en particules distinctes. Chaque particularité, chaque âme, chaque personnalité, chaque caractère perçu comme autre chose qu’une facette de l’Âme du Monde, est un reflet de l’égo.

Augmenter en conscience permet d’embrasser davantage l’Unité. Cependant, si la conscience est « élevée » mais reste voilée par le mental, cela forme ce que l’on peut appeler des égos spiritualisés. Le sentiment d’exister indépendamment du monde est intact, maintenant le sentiment d’appartenance. Se croire une âme, un corps, une personnalité, est considérer que cela « nous » appartient. Cela est de l’appropriation.

Lorsque l’égo se spiritualise, l’appropriation va s’élargir dans les profondeurs du mental. L’égo va ainsi se déplacer en embrassant une partie de plus en plus grande des mémoires du monde, pouvant donner l’impression de connaissance, comme le sentiment d’avoir vécu des vies antérieures par exemple.

Cette connaissance fait partie de l’illusion car elle est « mémorisée ». La mémorisation est de l’attachement à la forme, de l’identification.

Or, la Connaissance ne s’apprend pas, Elle se renouvelle constamment dans sa forme. Elle ne peut donc être exprimée à partir d’une mauvaise circulation, voire d’une cristallisation de l’énergie. La Connaissance est infinie et ne peut donc être contenue. Elle est inconsciente car la personne qui Sait s’est dissoute dans le Savoir. Juste le Vivant, expression spontanée de l’ici et maintenant coulant en permanence dans le cœur ouvert.

Il n’y a pas de jugement ni d’inquiétude à avoir si l’on prend soudainement conscience de la spiritualisation de son égo, car cela peut tout à fait faire partie du processus de libération.

Tout doit être expérimenté par soi-même, cela est accepter pleinement l’ici et maintenant, dire OUI à la vie, comme l’a enseigné Arnaud Desjardins.

Le mental est un Amour déguisé qui joue à se reconnaitre. Il est une réflexion (réfléchir = penser) de la lumière du cœur à l’extérieur, permettant la projection d’ombres. Et la lumière a besoin d’expérimenter l’ombre pour pouvoir se reconnaitre, alors seulement ensuite les 2 peuvent être transcendés, reconnaissance de l’Un.

Si la conscience est élevée et que les mémoires sont peu ou mal nettoyées, le jeu de l’Amour peut prendre une forme « plus élaborée » en spiritualisant l’égo, car la lumière projetée donne des ombres un peu plus grandes.

Si le « Karma » est plus léger chez la personne et que la conscience est élevée, la prise de conscience du jeu absurde du mental et de ce qu’est véritablement notre Essence, peut se faire facilement sans aucun besoin de connaissances ni d’intérêt pour les notions d’éveil. Le lâcher prise survient naturellement dans la vie, et le cœur peut s’ouvrir complètement sans même que la personne n’ait cherché à le faire.

Généralement, cela arrive plus fréquemment aux femmes tandis que l’égo spiritualisé est plus masculin. Les énergies actuelles marquent un retour au Féminin Sacré, partie de Soi qui demande à être pleinement reconnue, acceptée et assumée tant chez la femme que chez l’homme.

Dans la suite de cet article, je me permets de vous partager mon point de vue quant à la différence entre le corps astral et le corps Solaire.

À suivre…

Source: http://sur-le-chemin-de-la-paix-interieure.com

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