par Quentin Disneur
Bonjour,
Cet article est la suite de la première partie que vous pouvez trouver en CLIQUANT ICI
Dans cette 2ème partie, je vous propose un partage de point de vue, simplifié, quant à la différence entre le corps astral et le corps Solaire.
Tout d’abord le corps astral, dont le monde astral est son reflet, est une extrapolation de l’illusion.
Il existe différents corps qui entourent le corps physique. Les pensées sont des énergies qui « tournent » à une certaine fréquence, ce qui leur donne une vitesse propre au niveau de l’espace-temps. Les émotions en ont une autre, les énergies du corps physique, matière plus dense, ont également leur propre vitesse, etc.
Chacune de ces énergies ont une durée de vie différente.
Lorsque le corps a terminé sa durée de vie, autrement dit lorsqu’une personne meurt physiquement, les énergies mentales et émotionnelles qui se sont regroupées, par le processus d’identification (égo), en une entité, vont perdurer au-delà du corps physique, car les énergies mentales et émotionnelles ont une durée plus longue.
Comme il a été dit dans la première partie de cet article, les « mémoires » sont des énergies qui restent, qui font partie de l’Âme du monde qui fluctue ici et maintenant. Mais tant que l’on croit exister séparément du reste du monde, on prend cette souffrance (mémoire) pour soi, or, la Vérité est que s’il y a la souffrance, elle n’appartient à personne.
L’ici et maintenant est Éternel. Quelles que soient les expériences qui se produisent ici et maintenant, cela n’altère en rien le Présent. Car la Présence est Complète par Essence, à la fois vide et pleine, et permet d’être Goutée par l’Âme, Grâce à l’Esprit, à travers les sentiments intérieurs de Complétude, Joie, Paix, Bonheur, Amour.
L’Éternel, sans début ni fin, est Conscience. Tout est impermanence, fluctuation, mais la perception de l’impermanence, Conscience, est immobile.
En Vérité, au-delà de toutes formes, toutes expériences, nous sommes Conscience, qui est Elle-même au-delà de ce mot.
L’impermanence est l’expérience perçue Éternellement.
La Conscience n’est rien en particulier, mais embrasse Tout. Ce que nous Sommes en Essence, ne peut donc être ni le corps physique, ni l’émotionnel, ni le mental, ni quelque forme ou expérience que ce soit.
La vie physique n’est pas la Vie mais elle en fait partie. Cela est une expérience au sein de la Présence.
Si la Conscience embrasse Tout, elle est Amour Inconditionnel. L’Intelligence de la Vie est l’Intelligence du Cœur. C’est pourquoi ce que nous sommes en Essence ne peut être retrouvé que lorsqu’on permet au cœur de s’ouvrir pour émaner cette Vérité.
La Conscience est le Cœur et Elle est aussi Lumière.
Le mental est un voile posé au-dessus du cœur. Ce voile ne permet plus de Voir Clair. Il créé une distorsion de la perception. Cela est le résultat de la Lumière qui, à travers le voile mental, s’accroche à la forme.
La Lumière, ce que nous Sommes en Vérité, est intacte, intouchable puisque Complète. Mais de l’autre côté du voile, nous n’en voyons que son reflet. Chaque forme est un reflet de Conscience.
Parce que cette Lumière n’a jamais cessé de vibrer au fond de nos cœurs, consciemment ou non, nous sommes poussés dans chacun de nos actes à la retrouver. Nous recherchons un sens à la vie que nous ressentons tourner à l’envers. Cette inversion est une projection mentale de Notre Lumière à l’extérieur. Cela nous fait voir la Lumière en Son reflet, créant un attachement à la forme qui nous fait chercher sans jamais trouver, puisqu’il suffit de lâcher prise pour reconnaitre que nous Sommes la Source de toute la Lumière réfléchie.
Ainsi, pour percer le voile mental, le regard doit être tourné vers l’intérieur. Cela est un effondrement total dans soi-même, un abandon sans retenue, une éclosion totale par l’intérieur permise par le lâcher prise de toutes résistances, un Acte de Foi total permettant de déposer son fardeau et d’accepter d’être porté Éternellement en Son Sein. Tel un enfant dans Ses bras d’Amour.
Cet attachement à la forme est de l’identification, créant ce que l’on appelle l’égo.
Ainsi la Lumière voilée par le mental s’accroche à la forme, et l’identification se créé.
Bien que la Lumière que nous sommes en Essence est intouchable puisqu’Éternel, cette perception voilée peut alors s’accrocher de différentes façon à la forme. S’accrocher, c’est croire et croire c’est résister, autrement dit souffrir.
En perçant le voile mental, l’éveil spirituel permet la libération de toutes croyances.
Ainsi, la perception voilée crée un égo, qui est un processus d’identification en constante réinitialisation pour être maintenu en place. Cette réinitialisation constante est le fait de se déplacer d’une croyance à une autre, sans jamais remettre en question la validité du fait même d’avoir une croyance, quelle qu’elle soit.
Certains égos sont le résultat d’une croyance d’être un corps physique, d’autres d’être une âme particulière qui vit d’incarnation en incarnation, d’autres encore d’être un ange, d’autres d’être un démon, etc.
D’un point de vue mental, ces croyances vont être hiérarchisées, certaines rangées dans la catégorie du bien, d’autres du mal, certaines plus « réelles », d’autres plus « fausses ». Du point de vue de la Vérité, quelle que soit la croyance, il s’agit toujours du résultat d’une distorsion mentale de la Conscience. Lumière voilée qui, en s’accrochant à la forme, oublie Son Origine.
Ainsi, à travers le jeu des croyances, l’égo peut prendre une infinité de formes, et nous perdre dans le labyrinthe mental sans jamais y trouver sens dans son cœur.
La Vérité est Conscience, qui est SOI, qui est l’Existence. Cela est Éternel et inaltérable, quel que soit la croyance posée par-dessus.
Se reconnaitre comme étant Cela, est recouvrer la Paix Éternelle.
Tant que cette reconnaissance n’a pas lieu, il y a souffrance, car l’égo existe encore.
La Reconnaissance de notre nature véritable peut se faire instantanément, ici et maintenant, par un lâcher prise de toutes croyances, de tout ce que l’on sait, pour juste laisser vivre ce que l’on ressent profondément dans son cœur.
Cela est un abandon total dans ce que l’on ressent au plus profond de soi qui permet au cœur de s’ouvrir Complètement. Lorsque cette prise de conscience a lieu, toute forme est alors immédiatement transcendée. La Complétude se reconnait sans cesse, Amour sans condition au sein duquel se produit l’expérience.
Si cette prise de conscience n’a pas lieu durant la vie physique, la mort du corps devient la plus belle opportunité de s’éveiller.
Ainsi, au moment de la mort physique, si l’activité biochimique du corps s’arrête, la perception est intacte puisque la Conscience est ce que nous sommes de toute éternité.
Peu avant de mourir, que la personne se soit intéressée ou non aux notions d’éveil spirituel, elle peut ressentir profondément en son cœur cette Vérité inaltérable. Alors qu’elle ressent la fin de la vie physique, un sentiment serein qu’elle peut maintenant laisser ce corps là où il est s’installe tandis que la paix augmente.
Le lâcher prise se fait, la reconnaissance de ce que nous sommes en Essence a lieu, et sans même avoir besoin de l’expliquer, survient une prise de conscience très naturelle que tout cela n’est qu’une expérience. Les dernières résistances émotionnelles se dissolvent tout en douceur tandis que la personne s’en ressent déjà étrangère, étant pourtant si identifiées à cette souffrance autrefois durant sa vie physique, elle se sent maintenant déjà dans la Lumière, s’en laissant totalement imprégnée, jusqu’à fusionner avec le corps Solaire.
Par contre, si la personne n’arrive pas à lâcher prise en fin de vie, l’égo continu à perdurer au-delà de la mort du corps physique.
La société de consommation dans laquelle nous vivons a tendance à favoriser la continuité de l’égo au-delà de la mort physique. La mise en valeur permanente de la jeunesse du corps augmente la peur de la mort jusqu’à la rendre tabou.
L’identification au corps et aux émotions est très forte. Cela créé une anxiété grandissante au fur et à mesure que les années passent, que nous cherchons à fuir par une exaltation constante des sens qui nous maintient aveugle sur ce que nous sommes vraiment, et nous empêche de nous abandonner en Cela.
Ainsi, lorsque la mort physique survient, beaucoup sont fortement attachés à leur corps physique et à leurs émotions et ne parviennent pas à lâcher prise. Ils croient être vivant parce que le corps physique est en vie, et croient que les émotions appartiennent à ce corps.
Dans cet état d’esprit voilé par le mental, il se passe alors quelque chose d’incompréhensible pour l’égo : le corps physique meurt et la perception d’être en vie reste intacte.
L’égo est maintenu malgré la mort du corps physique, car cet amas de croyances d’exister de façon particulière, séparée du Tout, lie des énergies mentales et émotionnelles qui voilent la Lumière, Conscience.
L’âme se retrouve alors à errer dans ce que l’on appelle le monde astral. Tout n’étant que le reflet de Soi, le monde astral est une projection mentale du corps astral, c’est-à-dire ce qu’il reste d’identification une fois que le corps physique n’est plus. Ainsi, le labyrinthe mental est intact, seule l’identification a changé.
Cette errance peut être faite de plaisirs ou de souffrances plus ou moins grandes, en fonction de l’état émotionnel auquel l’égo s’est identifié au moment de la mort physique. C’est ce que l’on appelle le bas astral et le haut astral, ou autrement dit, l’enfer et le paradis.
De l’autre côté du voile, la Lumière transcende cette dualité avec un Amour sans condition.
Avec Amour,
Quentin
À suivre…
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