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Extraits du livre LA VIE APRÈS LA VIE – du Dr Raymond MOODY

Extrait 1 : la décorporation

Une femme raconte :

Il y a à peu près un an, j’ai été admise à l’hôpital à la suite de troubles cardiaques; le lendemain matin, étendue dans mon lit, je commençais à ressentir une très forte douleur dans la poitrine. J’appuyais sur une sonnette près de mon lit pour appeler les infirmières; elles accoururent et s’empressèrent autour de moi. Me sentant très mal à l’aise couchée sur le dos, je voulus me tourner sur le côté; mais ce faisant je perdis mon souffle et mon cœur s’arrêta. J’entendis les infirmières donner l’alerte dans le langage codé de l’hôpital et en même temps je me sentais sortir de mon corps et glisser vers le bas entre le matelas et la barre de côté du lit – très exactement, il me semblait que je passais au travers de cette barre – jusqu’au sol. Puis je m’élevai doucement en l’air, et pendant que je montais, je vis d’autres infirmières pénétrer dans la chambre en courant – il y en avait une douzaine. Par hasard mon médecin se trouvait dans l’hôpital en train de faire sa ronde; elles l’appelèrent, et je le vis entrer lui aussi. J’ai pensé : » Tiens ! qu’est-ce qu’il peut bien faire ici ?  »  Je continuai à m’élever jusqu’au dessus du plafonnier ( que j’ai pu voir de côté, et très distinctement ), et m’arrêtai, flottant juste au-dessous du plafond, le regard tourné vers le bas. J’avais l’impression d’être un morceau de papier sur lequel on aurait soufflé pour le faire voler en l’air.

Delà-haut, j’ai assisté à tout le travail de réanimation. Mon corps gisait là, en bas, étendu sur le lit, bien en vue, et on l’entourait; j’entendis une infirmière s’écrier :  » Ah! mon Dieu, elle a passé « , tandis qu’une autre se couchait pour le bouche-à-bouche. J’apercevais le dos de sa tête pendant qu’elle s’y adonnait; je n’oublierai jamais la forme de sa coiffure,elle avait les cheveux coupés court sur la nuque. Tout de suite après,j’observai cet appareil qu’on roulait dans la chambre, on fixait des électrodes sur ma poitrine. Aussitôt, je vis mon corps tout entier bondir au-dessus du lit et j’entendis craquer tous les os, c’était horrible.

 

c’est souvent au cours d’une opération chirurgicale que se produisent les phénomènes de décorporation

Et pendant que je les regardais frapper ma poitrine et frictionner mes bras et mes jambes, je me disais :  » Mais pourquoi se donnent-elles tant de mal ? Je me sens très bien maintenant.  »

Extrait 2 : l’être de lumière

Je savais que j’allais mourir et que je n’y pouvais plus rien, parce que personne ne pouvait plus m’entendre… J’étais sorti de mon corps, j’en suis sûr,puisque je voyais ce corps étendu, là, sur la table d’opération. Mon âme l’avait quitté ! J’ai été d’abord très bouleversé, mais c’est alors qu’est intervenue cette lumière brillante. Au début, elle m’a paru un peu pâle, mais tout à coup il y a eu ce rayon intense. La luminosité était prodigieuse, rien à voir avec un éclair d’orage, une lumière insoutenable, voilà tout. Et cela dégageait de la chaleur, je me suis senti tout chaud.

C’était d’un blanc étincelant, tirant un peu sur le jaune – mais surtout blanc. Cela brillait formidablement, je n’arrive pas à bien le décrire. Cela éclairait tout alentour, mais cela ne m’empêchait absolument pas de voir tout le reste,la salle d’opération, le docteur et les infirmiers, tout  J’y voyais très distinctement, sans être aveuglé.

Au commencement, quand la lumière est arrivée, je ne me rendais pas très bien compte de ce qui se passait; mais après, la lumière m’a demandé – enfin c’était comme si elle me demandait – si j’étais prêt à mourir. C’était comme quand on parle à quelqu’un, seulement il n’y avait personne. C’était la lumière qui me parlait, elle avait une voix.

J’imagine maintenant que cette voix qui me parlait a dû constater que je n’étais pas du tout prêt à mourir. Elle voulait simplement me mettre à l’épreuve, sans plus. Et cependant, à partir du moment où elle a commencé à me parler, je me suis senti délicieusement bien, protégé et aimé. L’amour qui émanait de la lumière est inimaginable, indescriptible. Et par-dessus le marché, elle dégageait de la gaieté ! Elle avait le sens de l’humour, je vous assure !

Extrait 3 : le retour

Récit d’une jeune mère :

Dieu m’a renvoyé ici, mais j’ignore pourquoi. J’ai nettement ressenti Sa présence,je me sentais reconnue. Il savait qui j’étais. Mais Il n’ a pas jugé bon de m’ouvrir le Ciel, je ne sais pour quelle raison. J’y ai souvent réfléchi depuis, et j’imagine que c’est à cause de mes deux enfants que j’ai à élever,ou peut-être que je n’étais pas suffisamment prête. Je continue à chercher des explications, mais je n’en vois pas d’autre.

Autre témoignage :

J’ai tenu compagnie à une parente très âgée pendant sa dernière maladie, qui traînait en longueur. Je participais aux soins qui lui étaient donnés, et pendant ce temps tous les membres de la famille priaient pour elle, afin qu’elle retrouve la santé. A plusieurs reprises sa respiration s’arrêta, mais on réussissait à la ranimer. Enfin, un jour, elle m’a regardée et m’a dit : » Jeanne, je suis allée de l’autre côté, dans l’ailleurs, et c’est magnifique là-bas. Je ne demande qu’à y rester, mais ce ne sera pas possible tant que vous serez tous là à prier pour que je reste avec vous. Vos prières me retiennent ici. Je vous en supplie, ne priez plus !  » Nous avons obéi,et elle est morte peu après.


Extrait 4 : le problème du témoignage
C’est vraiment très important de découvrir que d’autres ont eu la même expérience, parce que je ne m’en rendais pas compte. Je suis franchement heureux de l’apprendre et de pouvoir me dire que d’autres ont passé par là eux aussi; maintenant, au moins, je sais que je ne suis pas fou.

J’avais toujours considéré cela comme tout à fait réel, mais je préférais ne pas en parler, par crainte qu’on ne me regarde en pensant :  » Celui-là, quand il a perdu connaissance, il a également perdu l’esprit !  »


Extrait 5 : répercussions sur la conduite de vie

Depuis lors, je n’ai plus cessé de m’interroger sur ce que j’ai fait de ma vie, sur ce que je vais faire de ma vie… Mais depuis ma  » mort « , à la suite de mon expérience, j’ai brusquement commencé à me demander si ce que j’ai fait, je l’ai fait parce que c’était bien, ou seulement parce que c’était bon pour moi. Auparavant j’agissais sous le coup d’impulsions; maintenant je réfléchis d’abord aux choses, calmement, lentement. Il faut que tout passe d’abord par ma conscience et soit bien digéré d’abord.

Je m’efforce de faire en sorte que mes actes prennent un sens, et mon âme et ma conscience ne s’en portent que mieux. J’essaye d’éviter les préjugés, de ne jamais porter de jugements sur les autres. Je cherche à faire ce qui est bien, parce que c’est bien et non pas parce que c’est bon pour moi. Et il me semble que ma compréhension des choses s’est infiniment améliorée. Je ressens tout cela à cause de ce qui m’est arrivé, à cause des lieux que j’ai visités et de tout ce que j’y ai vu.

Autre témoignage :

A la suite de ces évènements, j’ai presque eu l’impression d’être remplie d’un esprit nouveau. Depuis lors, on m’a fait souvent remarquer que je produisais un effet calmant sur les gens, agissant de façon immédiate lorsqu’ils se sentent soucieux. Et je me sens mieux accordée avec l’entourage, il me semble que j’arrive à deviner les gens beaucoup plus vite qu’avant.

Témoignage suivant :

Depuis mon accident, j’ai souvent l’impression de déchiffrer les pensées et les vibrations qui émanent des gens; je perçois aussi leurs ressentiments. J’ai souvent été capable de savoir d’avance ce que les gens vont dire avant qu’ils n’ouvrent la bouche. On aura du mal à me croire, mais il m’est arrivé des choses bizarres, très bizarres, depuis lors. Un soir, chez des amis, je devinais les pensées des invités, et quelques personnes qui étaient là et qui ne me connaissaient pas se sont levées pour partir; elles m’avaient pris pour un sorcier, je leur avais fait peur. Je ne sais pas du tout si c’est quelque chose qui m’a été donné pendant que j’étais mort, ou si je possédais déjà ce don sans le savoir et ne m’en étais jamais servi jusqu’à ces évènements.

Extrait 6 : nouvelles perspectives sur la mort

Je crois bien que cette expérience a introduit un élément nouveau dans ma vie. Je n’étais qu’un enfant quand cela m’est arrivé, j’avais à peine dix ans;mais depuis, et durant toute ma vie, j’ai gardé la conviction que la vie continue après la mort; cela ne fait pas l’ombre d’un doute pour moi, et je n’ai pas peur de mourir. Pas une seconde. J’ai vu des gens qui ont cette peur,cette terreur. J’ai toujours envie de sourire quand j’entends des gens douter qu’il y ait un au-delà, ou décréter :  » Après la mort, il n’y a rien. » Je pense alors intérieurement :  » Ils ne savent pas . »

Extraits du livre LA VIE APRÈS LA VIE – du Dr Raymond MOODY

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