arton185324Note de la PG: Ce n’est pas l’habitude de la PG de publier des contenus militaires, cependant celui-ci est très représentatif de la façon dont les armements seront désactivés par les pays qui n’ont pas d’intention belliqueuse si l’élite qui a dirigée la planète jusqu’à maintenant continue à vouloir créer le chaos. Cette nouvelle n’a pas fait les manchettes des médias occidentaux et on se doute bien pourquoi… La Victoire de la Lumière est proche !


Réseau Voltaire | 14 septembre 2014

Le Département d’État a reconnu que l’équipage du destroyer USS Donald Cook est gravement démoralisé depuis qu’il a été survolé en Mer Noire par un avion russe de combat Sukhoï-24 (Su-24) qui ne portait ni bombes ni missiles mais uniquement un dispositif de guerre électronique.

Le 10 avril 2014, le destroyer USS Donald Cook arrivait en Mer Noire et le 12 avril un bombardier tactique russe Su-24 survolait ce vaisseau au cours de l’incident qui, d’après plusieurs medias, aurait totalement démoralisé l’équipage du navire US, à tel point que le Pentagone a émis une protestation [1].

L’USS Donald Cook (DDG-75) est un destroyer lanceur de missiles de quatrième génération dont l’arme fondamentale sont les missiles de croisière Tomahawk, ayant une portée maximale de 2 500 kilomètres et étant capables de porter des ogives nucléaires. Dans le cadre d’une mission de routine, l’USS Donald Cook est porteur de 56 Tomahawk mais en configuration d’attaque il est muni de 96 de ces missiles de croisière.

Ce destroyer US est équipé du système de combat de dernière génération Aegis. Il s’agit d’un système intégré capable de relier entre eux les moyens de défense antimissile de tous les navires où il est embarqué créant ainsi un grand réseau qui garantirait la détection, la poursuite et la destruction de centaines de cibles en même temps. L’USS Donald Cook est muni aussi de 4 énormes radars, dont la puissance est comparable à celle de plusieurs stations. Pour assurer sa protection, il est porteur en plus d’une cinquantaine de missiles antiaériens de divers types.

Or, le Su-24 russe qui survola l’USS Donald Cook ne portait ni bombes ni missiles mais uniquement une nacelle, installée sous son fuselage, qui, selon la publication russe Rossíyskaya Gazeta [2], contenait un dispositif russe de guerre électronique dénommé Jibiny.

Quand l’avion russe a entamé la phase d’approche, ce dispositif de guerre électronique aurait inutilisé tous les radars, circuits de contrôle, systèmes de transmission d’information, etc. embarqués à bord du destroyer US. Autrement dit, le tout-puissant système Aegis, aujourd’hui incorporé – ou en phase d’installation – aux systèmes embarqués de défense des navires les plus modernes de la OTAN, a été tout simplement déconnecté comme un poste de télé qu’on éteint avec une télécommande.

Le Su-24 russe a ensuite simulé une attaque au missile contre l’USS Donald Cook, déjà rendu littéralement sourd et aveugle. Comme s’il réalisait un exercice d’entraînement, l’appareil russe – non armé – a répété la même manœuvre d’attaque au missile à 12 reprises avant de s’éloigner du destroyer US de quatrième génération.

Après cela, l’USS Donald Cook a tout de suite mis le cap sur un port en Roumanie.

Depuis cet incident, qui reste soigneusement occulté par la presse atlantiste malgré le foisonnement de commentaires parmi les spécialistes du secteur de la défense, le navire US n’a plus approché les eaux territoriales russes.

Selon quelques media spécialisés, 27 marins de l’USS Donald Cook auraient demandé à être relevés du service actif.

Le directeur du centre de recherches sur la guerre électronique et d’évaluation des moyens dits de « réduction de la visibilité » de l’Académie de l’aviation militaire russe, Vladimir Balybine, a émis le commentaire suivant :

« Plus un système radio-électronique est complexe, plus simple il devient d’interrompre son fonctionnement par l’utilisation de moyens de guerre électronique. »

Source: http://www.voltairenet.org/article185324.html

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