par Laurent Van der Wee
1. Ne décharge pas ta colère sur autrui !
Parfois, tu te mets en colère contre une situation ou une personne. Lorsque tu es en colère, tu as un trop plein d’énergie qui s’accumule en toi. Cette énergie a besoin d’être évacuée. Ton premier réflex sera de te fâcher contre quelqu’un, de sorte que cette énergie soit déversée sur la personne. C’est la raison pour laquelle tu te fâches contre quelqu’un que tu aimes, même si elle n’est pas l’élément déclencheur de ta colère.
Quand tu te fâches contre quelqu’un, c’est comme si tu déversais de l’eau chaude sur la personne en même temps que tu lui parlais. La personne utilisera la plus grande partie de son énergie à se protéger, au lieu de rationaliser ce que tu dis. Il y a de fortes chances pour qu’à son tour cette personne, maintenant en réaction à l’évènement, veuille décharger son trop-plein d’énergie sur toi. C’est la raison pour lequel certains conflits n’en finissent plus.
Si tu ne veux pas que ces situations se perpétuent dans ta vie, tu dois comprendre d’où vient ta colère. Ta colère vient en fait d’une croyance qui engendre une peur. Pour mieux comprendre, je te propose l’exemple suivant pour te démontrer comment se forment tes croyances. Imagine que tu as 5 ans, tu es sur une plage avec tes parents. Tu décides d’avancer seul dans l’eau et lorsque tu as de l’eau aux cuisses, soudain un petit garçon te pousse pour que tu tombes à l’eau. Ta tête se retrouve sous l’eau, tu en avales et tu éprouves de la difficulté à te relever. Enfin, tu réussis, en larme tu sors de l’eau. Quelques minutes plus tard, tu ne vois plus le petit garçon qui t’a poussé, alors tu décides donc d’y retourner. À la minute où tu as de l’eau aux cuisses, le petit garçon surgit de nulle part et il te pousse aussi fort à nouveau, la tête sous l’eau tu tentes tant bien que mal de te relever et encore une fois en larme tu sors de l’eau.
Beaucoup de choses se passent lors de moment pareil. Ton être enregistre une multitude d’informations inconsciemment qui pourra être lourd à porter toute ta vie. Exemple, dix ans plus tard tu marches sur le trottoir et tu croises du regard un homme. Tout à coup, tu te sens mal à l’aise, et tu as peur de cet homme. Tu ne le connais pas, tu ne sais rien à son sujet et pourtant au contact de son regard la peur monte en toi. La peur monte, car tu as enregistré dans ton subconscient le regard du petit garçon qui t’a poussé jadis, en l’associant à du danger pour ta vie et au regard de cet homme la mémoire revient. En fait, tu as pris la décision, d’une façon inconsciente, que ce regard était dangereux pour ta vie. Tant que tu n’en prendras pas conscience pour changer cette décision, tu le porteras toute ta vie. De plus, chaque fois que tu as croisé ce regard et que tu l’as associé à du danger, tu as renforci ta croyance. Toujours, même si tu ne connais pas les personnes, même si c’est faux. Tu pourras même transmettre à d’autres cette peur qui pourtant n’est pas justifiée.
Lorsque tu réagis, par rapport à une croyance qui manifeste une peur en toi, ton réflexe est souvent de manifester une autre émotion que la peur, comme la colère. Sois conscient et honnête avec toi-même et prends le temps de connaitre tes croyances qui ont programmé ton subconscient.
Sur ton chemin, tu réaliseras que tes croyances qui manifestent le plus de peur sont celles où tu prends la décision de ne pas t’aimer. Dans l’exemple de la plage, la décision que tu as prise de toi-même représentera celle qui sera la plus douloureuse pour toi. Si par exemple tu avais pris la décision suivante, « je ne m’aime pas, car je n’ai pas réussi à me défendre quand le garçon m’a renversée », tous les évènements qui te rappelleront cette décision seront porteurs de peur qui pourrait se traduire en colère.
Tu dois, par conséquent, réaliser que tes croyances ont été bâties et alimentées par ta seule volonté et c’est ta seule volonté qui pourra décider autre chose pour toi. Même si maintenant elles sont logées dans la partie inconsciente de ton être.
Pour t’aider, je te donne quelques questions que tu pourras te poser lorsque ça t’arrivera. Par contre, avant de te poser ces questions, je te suggère fortement de diminuer ta colère. L’une des façons très efficaces est de te brancher à la Terre. Soit en touchant le sol ou en touchant un arbre. Lorsque tu fais ces exercices, parle à la Terre comme une partenaire et pour l’arbre, demande-lui avant.
Qu’est-ce qui me fait réellement peur dans la situation?
Quelle croyance se trouve, derrière ma colère?
Qu’est-ce que je crois, qui pourrait arriver?
Quelle partie de l’évènement, ai-je de la difficulté à aimer?
Quelle partie de moi, ai-je de la difficulté à aimer dans l’évènement?
Ton plus grand piège est de laisser les autres, avec les mêmes croyances que toi, alimenter ta colère.
À suivre…
Laurent Van der Wee, auteur
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