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par Sophie Riehl

En ce dimanche (légèrement pluvieux…) cela fait un moment que je tourne en rond, que je commence quelque chose, puis que je change de pièce en me disant, il faut que … C’est vrai, après tout j’ai du temps, donc autant le rendre productif. Et pourquoi ne pas m’avancer dans mon travail, ou bien faire un peu de ménage, ou bien écrire deux ou trois articles, même méditer, pour être sûre de garder une bonne fréquence vibratoire … en quelque sorte respecter mes engagements et mes idées. Et rien ne vient, dispersion totale. J’ai l’impression d’être revenue des années en arrière, quand je ne savais pas comment créer ma vie, avec le fond de culpabilité et la peur qui vont avec.

Heureusement, mes ressources intérieures sont différentes aujourd’hui et je décide donc de devenir l’observatrice du processus pour avoir le recul nécessaire pour le transformer et revenir à un niveau de satisfaction et de bien-être plus élevé. Voici donc les étapes de cette intériorisation :

  • Si j’ai l’impression d’être revenue dans un conditionnement passé, c’est que c’est le cas, je suis dans une mémoire qui demande à être transformée plus profondément. Eh oui, on ne revit pas cela pour souffrir davantage mais pour le comprendre davantage et le décharger émotionnellement, pour aller vers davantage de maîtrise. C’est le chemin de l’évolution, la Vie est une spirale, on repasse toujours au même endroit une fois que le tour est fini, mais à un niveau différent, pour en finir avec ces résonnances et ces projections. D’autre part, je ne suis pas étonnée de traverser cela maintenant, avec les énergies de l’équinoxe qui viennent passer nos cellules au tamis pour nous épurer davantage. Cette prise de conscience m’amène donc à lâcher-prise, en comprenant que je ne suis pas cette mémoire. Je m’offre une compréhension bienveillante qui m’apaise.

  • Je note que mon positionnement intérieur n’est pas juste, puisque je suis dans « il faut que », soit l’obligation. Je tourne mon attention vers « je choisis ». Je choisis donc de m’accepter dans cette limite, le plus important étant de continuer à ressentir de l’amour pour moi et donc me sentir bien. Je revalide le fait que je suis valeureuse en tant qu’être, cela n’a rien à voir avec mon « utilité » ou ma « rentabilité », qui sont des critères sociaux extérieurs sans rapport avec la Conscience Divine. Je réalise de plus que je suis parfaitement à jour dans mon travail, et que je ne suis pas seule pour faire du ménage : savoir déléguer, un principe de bien-être !

Et ma Vie est une méditation puisque je ressens la certitude de ma connexion à ma Source Intérieure, je dialogue constamment avec Elle et elle me répond, donc vouloir en faire plus, sans élan du cœur, c’est manquer de Foi, se perdre de vue.

  • Enfin, tous ces comportements sont des projections issues de mon mental, qui ne sait fonctionner que par rapport aux expériences passées. Je peux donc lui dire de se taire, je l’écouterai lorsqu’il sera décidé à me sortir une histoire plus positive et je me replace dans mon cœur, dans l’appréciation fondamentale de tout mon Être qui se réjouit d’exister, en ressentant de la joie et de la gratitude envers l’Univers bienveillant dans lequel je baigne. Je viens à nouveau d’exprimer que la Vie est une pratique !

Et je me dis : et si j’écrivais un article où j’allais raconter que je ne savais pas quoi faire ni écrire ?

Et tout coule de Source … 

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