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FOI OU HASARD, IL FAUT CHOISIR

La vie est une création permanente de beauté, le choix est vite fait.

 par Frank Hatem

Le conscient croit généralement au hasard. C’est tout à fait normal. Au contraire, pour l’inconscient qui manifeste le but, il ne peut y avoir le moindre hasard. C’est l’un ou l’autre : but créateur ou hasard. Le hasard ne peut d’ailleurs pas être créateur, n’en déplaise aux évolutionnistes, big-banguistes et autres probabilistes quantiques, et cela se démontre. Ils s’en doutent d’ailleurs et beaucoup de scientifiques s’en sont remis à Dieu au bout du compte.

L’inconscient est créateur parce qu’il est but. S’il y a un but, ce but se manifeste par les moyens de le réaliser, sinon ce n’est pas un but. Le conscient ignore le but tout comme il ignore l’inconscient, et donc il imagine que c’est le hasard qui régit son univers. Evidemment, il ne connaît pas le « créateur » ! De son côté, l’inconscient est  le complémentaire de l’ego à tout point de vue, c’est-à-dire qu’il est tout ce que l’ego n’est pas (autrui par exemple), n’est plus (mon passé), ou n’est pas encore et a donc vocation à intégrer. Le conscient se situe toujours au centre de son univers, au centre de la création (ce qui devrait l’aider à comprendre que c’est de lui que tout part et non qu’il est soumis aux circonstances), et tout le reste, autour ou « à l’extérieur », constitue l’inconscient : le complément qu’en fait il désire ardemment bien qu’il le rejette (c’est ce rejet qui fait la conscience). C’est à partir du point où se situe la conscience que se mettent en œuvre toutes les fonctions d’amour de l’esprit : « j’ai créé le monde pour pouvoir l’aimer » disent certaines traditions. En fait on ne peut pas faire autrement que le créer. Ni que l’aimer tôt ou tard. Nécessité.

Le but est l’infini, alors que le conscient par définition est défini. Passer du second au premier s’appelle « l’amour », intégration progressive du Tout. Le conscient est « personnel » et vit le fini : il est au départ un refus, un rejet de l’infini par le fait qu’il est issu de l’affirmation du zéro dont la vocation est d’être au centre de l’infini (ce qui nous fait tous ressentir que nous sommes au centre du monde).

L’inconscient est autant à l’intérieur qu’à l’extérieur, c’est tout autant les mémoires de ce qu’on a vécu que tout ce qu’on n’a pas encore vécu et qu’on voit à l’extérieur, que l’on s’apprête à vivre. C’est pour cela que je préfère appeler l’inconscient « l’Omniscient », car il contient et connait bien plus de choses que le conscient, qui n’est en fait pas très conscient car extrêmement limité. Je préfère appeler ce dernier le « multiscient » car il est multiple, chacun étant une façon de voir le monde, mais c’est la même conscience qui connaît tous ces univers, chacun étant très défini, très limité. L’inconscient est donc « tout sauf moi », et par conséquent il est en presque totalité commun à chacun de nous. Il n’est pas personnel, sauf pour une très faible part.

L’Omniscient est donc évidemment créateur, puisqu’il est tout ce que le multiscient ne croit pas et ne veut pas être, et c’est donc ce qu’on croit extérieur à soi : notre univers. A cause de cela, l’inconscient confirme toujours ce qui est vécu consciemment, répond à sa demande, à ce vers quoi il tourne son regard.

Ce qu’on croit extérieur à soi est ce qu’on est appelé à vivre et à aimer, à intégrer dans sa quête d’infini. Tout, tôt ou tard, sera intégré. Tout ce qui se trouve dans l’Omniscient tôt ou tard sera vécu consciemment (ou a été vécu).

Bien que tout soit la poursuite du but, et confirme les croyances de l’ego sur lui-même puisque ces croyances sont l’appropriation personnelle d’une partie du But, le processus créateur est toujours perçu comme un hasard (sauf à l’avoir organisé volontairement, ce qui est rare). C’est bien normal : le multiscient ignore le but. Il ne peut pas le connaître (sauf le comprendre), parce qu’il en est par nature le refus : être, c’est refuser d’être infini, et tout ce qui rapproche du but rapproche de l’infini. On ne peut jamais savoir vraiment pourquoi on agit. On a du mal à percevoir sa mission de vie. Une fois que le but est rejeté (c’est-à-dire tout le temps) s’impose donc ensuite progressivement la NECESSITE de l’infini, et donc l’évolution vers ce but par un chemin personnel. Elle est progressive dans le « temps » parce que le refus est toujours présent, et donc le but est toujours repoussé, ce qui ne permet pas l’accomplissement final : il n’y a jamais d’esprit infini. L’esprit est toujours limité même si son potentiel est infini.

C’est l’incompréhension de l’origine et de la nature de l’esprit qui conduit dans l’erreur les chercheurs et auteurs qui parlent de cela. Ainsi par exemple, Deepak Chopra (comme beaucoup d’autres y compris dans les physiciens quantiques, on pourrait parler de Greg Braden ou d’autres) est convaincu que l’univers globalement est conscient. C’est faux. L’univers est une fiction alors que la conscience n’en est pas une. Ce serait une absurdité car d’une part il n’y a pas d’univers permanent (il est changement permanent) alors que pour qu’il y ait conscience il faut permanence, la conscience étant immuable de par sa cause-même (on peut croire qu’un corps est conscient, mais ce n’est jamais vrai car la conscience l’englobe) ; d’autre part tout univers est intérieur à la conscience qui lui donne ses caractéristiques et non l’inverse. La conscience n’est pas un sous-produit de l’univers « matériel » ; ensuite il y a une infinité potentielle de vécus universels mais aucun univers réel, tandis qu’il ne saurait y avoir plusieurs processus de conscience, il n’y en a qu’une ; et enfin, et surtout, c’est le fait d’être conscient, donc l’exclusion de l’infini par le zéro, qui donne naissance à la perception de myriades d’univers spécifiques (pas de conscience d’univers non spécifique). En aucun cas l’univers ne peut être conscient globalement car il n’a aucune réalité globale alors que la conscience en a une. Pour que l’univers soit conscient, il faudrait qu’il soit conscient d’un « autre univers » extérieur à lui. C’est absurde.

La seule chose qu’on peut dire, c’est que chaque univers personnel est animé par la conscience totale. La croyance en un univers global est simplement une expression de la peur de la solitude de l’Etre. La conscience est toujours au centre, jamais à la périphérie qui est son illusion.

Cela peut vous paraître fastidieux de s’étendre ainsi sur des questions apparemment inextricables, mais c’est d’une importance capitale. Croire que l’univers est conscient rend l’homme dépendant d’un créateur et des circonstances qu’il aurait créées, alors que là où est la conscience, partout, là est le seul et unique Principe créateur, parfaitement libre de tout contexte.

Il est temps de comprendre qu’on se fabrique ses propres conditionnements avec ce genre de croyances et de peurs.

Par contre, chaque point de l’infini est conscient, mais ce n’est pas du tout la même chose. Il n’y a pas une particule, pas une étoile, pas un brin d’herbe, qui ne soit animé par la conscience. Tout ce qui est délimité est un instrument de conscience. Mais parler d’univers au singulier (comme le conçoivent les chercheurs qui croient à l’objectivité d’un univers unique) empêche de lui donner des limites, et donc le prive de tout « extérieur », et donc le prive de toute conscience. Un tel univers unique n’existe pas. Pas plus que sa conscience.

Chaque univers personnel est évidemment entièrement inclus dans la conscience, donc il est une forme de la conscience, mais il n’est pas conscient. Pour « être conscient » il faut être identifié à une partie du Tout, et l’univers supposé n’est identifié à rien. Il n’a aucune autonomie car il a vocation à être tout. C’est soi qui le vit et le fait évoluer, là où JE se définit comme n’étant pas tout, même s’il n’y a que cela.

Bien entendu ce genre de conception peut surprendre, mais c’est la seule cohérente une fois comprise l’origine de l’Etre et de l’univers à partir du néant, et il n’y a pas plusieurs façons de l’expliquer rationnellement.

Le fait de croire à l’objectivité de l’univers conduit évidemment à croire au hasard. Je suis là, il arrive des choses, il y a un environnement que je n’ai pas choisi, il était là avant moi, il sera là après. « Etre né quelque part, pour celui qui est né, c’est toujours un hasard » comme dit la chanson. Mais seulement pour le conscient. Car ce conscient tient une place indispensable et inévitable dans le grand concert des egos, et tout cela est organisé par le But inconscient, qui en aucun cas n’est l’univers, ses étapes multiples.

Il y a donc une contradiction profonde à croire que l’univers est conscient et ne pas croire au hasard. Les auteurs qui défendent les deux idées ne s’en sortiront pas. Le but n’est pas assumé par la créature mais par le créateur, et celui-ci n’est pas extérieur mais intérieur. Il n’y a donc ni hasard ni univers conscient. Défense d’être triste. La vérité est ailleurs.

L’univers n’est pas un but mais un moyen (tous les univers en fait car il n’y en a pas un global mais une infinité d’univers personnels). Même si, du point de vue du Soi, le but est de s’unir à l’univers. Assumer l’illusion créée.

Evidemment, le but n’est jamais atteint totalement. S’il pouvait l’être, ce serait le néant, nous ne serions pas là pour en parler. Donc ce qui nous donne l’impression d’espace et de temps, c’est cette impossibilité d’atteindre le but, perpétuellement placé « à l’extérieur », ce qui engendre le Soi (vécu au centre de cet « extérieur »), et il s’ensuit l’ego pour maintenir son identification à des limites définies et non-nulles (sans quoi l’infini serait). Comme il est impossible de devenir tout par l’intégration infinie de « l’extérieur », c’est en allant vers la nullité de l’ego qu’on va vers l’infini. Comme dit Loïc : « pour aller vers le haut, il faut aller vers le bas ». Chercher l’infini est le leurre de l’ego qui lui permet de se maintenir. D’où la multiplication des expériences et la roue des incarnations. Les « moulins à vent » de Don Quichotte se multiplient à l’infini. Sa seule issue est l’humilité.

Cette compréhension est absolument cruciale sur le plan spirituel, sinon on tombe dans « l’orgueil spirituel ».

Revenons-en à notre hasard : tant que l’on croit au hasard, donc à l’objectivité du monde, on ne peut être libre. On n’est libre qu’en tant que créateur. La spiritualité, en réunissant soi et l’univers, donc l’esprit et la matière (considérant que tout ce dont je peux avoir conscience est évidemment intérieur à ma conscience et certainement pas extérieur, donc tout l’univers et toute la matière sont intérieurs et spirituels), relativise le conscient. Le voit d’en haut. Tout ce conscient est la manifestation d’une nécessité inconsciente, et c’est elle que je suis. Je suis le But créateur, non l’ego-créature qui vit ses tribulations au quotidien.

Et pour le But, évidemment aucun hasard n’est possible. Voilà qui invite l’ego à ACCEPTER ce qui lui advient, et cela est la clef. Le seul art dont l’ego doive se faire spécialiste, c’est l’acceptation, c’est-à-dire l’amour. Gratitude. Reconnaissance. Quoi qu’il advienne. Car cela est produit par le But que Je suis inconsciemment, pour la réalisation du Tout.

Je n’ai pas à connaître les « voies du Seigneur » : « il n’appartient pas à l’homme qui marche de diriger ses pas ».

Sans cette confiance dans le But créateur, sans cette foi (la foi consiste à croire davantage à ce qu’on ne voit pas qu’à ce qu’on voit puisque toute conscience est illusion, alors que la réalité – les Principes – est évidemment inconsciente), aucune spiritualité accomplie n’est possible. Evidemment, beaucoup vivent la spiritualité sans comprendre, pas de souci. L’essentiel est la foi. Si on parvient à la posséder sans preuves mentales, tant mieux. C’est difficile car dans ce cas le mental revient régulièrement à la charge pour dire le contraire. C’est pourquoi il y a généralement un moment dans l’évolution spirituelle où il faut tordre le cou aux croyances du mental, lui prouver son origine et sa nature, afin qu’il ne soit plus un obstacle. On en parlera lors du séminaire d’Ontologie qui aura lieu en Seine et Marne ce dimanche 13 octobre 2013.

Construire la foi est le but de la compréhension. « Ce que l’homme ne comprend pas par la sagesse, la souffrance le lui enseigne ». Chacun son choix selon les moments de son évolution.

Si la matière existait, elle serait régie par le hasard. Mais c’est évidemment impossible puisqu’elle est organisée et se reproduit, se transforme. Les physiciens le reconnaissent à demi-mots. Ils savent bien que leurs théories faisant appel à des explosions hasardeuses ne peuvent rendre compte de la sagesse des sphères qui vivent en harmonie inexorablement, et de la vie qui découle de cet amour.

Comme la matière n’existe pas, le hasard n’existe pas. Tout cela est illusion organisée par une Nécessité qui ne peut rien laisser au… hasard.

Cela est inconscient puisque ce n’est que dans l’illusion issue de ce processus métaphysique que se situe le conscient.

Le seul problème de la Science, et de l’homme en général, c’est que l’ego dans son orgueil savamment auto-entretenu voudrait bien être la Réalité, la seule réalité, et donc il a toujours été difficile d’admettre que notre vraie vie est inconsciente, immatérielle. Même depuis le 19e siècle où on a commencé à se familiariser avec cette notion d’inconscient, on continue de faire comme s’il n’en était rien. On n’a pas la foi. On croit diriger ses pas, et comme ils sont dirigés par autre chose, on se dit « c’est le hasard ». Hasard heureux ou malheureux selon le cas qui fait qu’on a vraiment l’impression que rien n’a de sens.

Evidemment puisque ce « sens », cette direction impérieuse, l’ego est là pour le refuser, sans quoi il ne serait pas, et sans quoi ce sens ne serait pas une progression mais une immédiateté.

Une nécessité qui serait possible ne serait plus une nécessité. Elle serait accomplie. C’est tout le paradoxe de la Métaphysique et de l’Etre. Qui dit but absolu dit impossibilité absolue. Pour les buts partiels, c’est autre chose.

Le conflit entre spiritualité et matérialisme, entre foi et croyance en le hasard, n’est donc pas près de s’éteindre. C’est l’éternel combat des Fils de la Lumière et des Fils des Ténèbres.

Il est vrai que la peur de la solitude veille. Que deviendrais-je si d’un coup je réalisais que l’univers m’ignore, et que moi seul le crée et en ai conscience ? D’un coup je me trouve face à la solitude infinie de l’Etre réel.

Alors on reste toujours entre deux. On veut bien un peu de spiritualité, mais sans aller trop loin.

 

 

GUERIR DE LA SOLITUDE

Le « Grand Livre de la Guérison » qui fera bientôt suite à « Et l’Univers Fut » et en sera l’application, met en lumière ce processus de réalisation de soi et les freins qui y font obstacle.

Le principe est simple : l’impossibilité du Néant conduit à toutes les limitations par rapport à l’infini inaccessible, on l’a largement expliqué ici, et ces limitations sont à l’origine de tous les mal-êtres. Aussi longtemps que c’est au niveau de l’ego qu’ils sont vécus. Car s’ils sont vécus avec la foi, tout change. La gratitude supplante la douloureuse résistance aux apparences qui a pour effet de les reproduire et de les prolonger. « Ce à quoi on résiste persiste », dit-on.

Evidemment, tout ce que je n’aime pas, tout ce que je n’intègre pas en tant que passé créé et béni, redevient un besoin spirituel, et donc je le recrée. Le besoin spirituel s’éteint lorsque la leçon est intégrée. Et donc on cesse de créer cela.

Normal dans ces conditions que ce que je n’aime pas perdure, et que je perde ce que j’aime. Pas systématiquement mais souvent.

L’Omniscient fait son boulot, l’ego est là comme instrument. Plus tôt il accepte ce rôle, mieux c’est pour lui.

Cette identification à l’Omniscient, toujours partielle évidemment, et non plus à l’ego, constitue la clef de toute guérison. On pourrait dire aussi que cela consiste à « s’extraire du contexte pour le dominer, le relativiser, le voir d’en haut ». Je ne suis plus celui qui subit, je suis Celui qui sait et qui organise sans vouloir.

Voilà qui peut nous donner une indication précieuse sur la démarche à suivre dans toute situation de crise : l’ego, c’est une vibration parmi d’autres. Le Soi, c’est le Principe de la Vibration lui-même. L’ego c’est ce que je vis, le Soi c’est la vie.

C’est le fait de résister à la vie qui fait la maladie. Pourquoi donc résisterais-je à la vie ? Parce que ce faisant, je maintiens mon ego dans des limites, au lieu de « m’infinitiser ». C’est le rôle du mental de maintenir et défendre les limites de l’ego. Je suis cette vibration et je la reste.

Evidemment, mon infinité potentielle tire en avant, et voudrait bien que je progresse vers la Totalité. C’est cette résistance à la volonté inconsciente qui, de temps en temps, produit des déboires douloureux. Quand quelque aspect de nous-même résiste trop. Quand nous restons trop attaché à un passé, à une mémoire émotionnelle qui nous définit, quand le changement nous appelle mais que nous préférons avoir raison. Pourtant, la guérison passe par la transformation. Toujours et partout des chenilles et des papillons. Le papillon en nous pousse, mais la chenille résiste et ça lui fait mal. Si on fait taire les symptômes avec des médicaments, le soulagement viendra peut-être, mais ce sera reculer pour mieux sauter d’une autre façon.

La transformation ne consiste pas à tout intégrer tout de suite. On ne sera pas infini. Mais elle consiste à intégrer au moins quelques nouvelles dimensions auxquelles il est urgent de s’ouvrir.

En fonction de mon état actuel, il y a des choses que j’ai besoin d’intégrer, pour d’autres ce n’est pas d’actualité, et quelques vibrations complémentaires suffiront à ma guérison.

Ce qu’on entend par « vibration » c’est un niveau d’intention entre séparation et unité. Un rapport de force entre ces deux aspects de l’Etre, entre répulsion et attraction, entre « Yin » et « Yang ». On a par exemple expliqué précédemment que les effets de la radioactivité, extrême du Yin, peuvent être compensés par l’extrême du Yang : le magnétisme naturel planétaire.

Par rapport à chaque niveau de limitation correspond un niveau complémentaire dont on a besoin à un moment donné. Certains de nos lecteurs ont appris à utiliser par exemple les longueurs d’onde des couleurs pour cela. On pourrait utiliser aussi les sons, ou les odeurs, ou autre chose, mais c’est plus compliqué. Avec les couleurs c’est très facile et très efficace. La nouvelle Radiesthésie vibratoire permet de savoir quelle est sa couleur vibratoire, et quelles couleurs vont compenser le problème, très précisément, et permet aussi de l’émettre et de l’intégrer. C’est une technique simple et extrêmement utile tant sur le plan physique que psychologique. Eugénie Rosec l’enseigne en France.

D’une façon plus générale, on peut dire que c’est l’ouverture de l’ego à l’esprit universel qui est source de toute guérison. Ainsi si je me définis comme une couleur ou une combinaison de couleurs, la guérison absolue consistera à être tout l’arc-en-ciel. D’intégrer les autres vibrations. Car être le Soi c’est être tout, l’ego est toujours en manque. Si je me définis selon une lettre hébraïque, qui est une vibration active, parce que ma psychologie est tournée vers un mode de fonctionnement et non un autre, alors ma guérison passera par l’intégration de toutes les lettres hébraïques, dont la totalité couvre tout le spectre universel à partir du IOD : le Soi. Dont toutes les autres caractéristiques personnelles ou cosmiques sont des aspects partiels qui en découlent.

Evidemment cela n’a pas de sens pour tout le monde d’intégrer des lettres hébraïques. Il y a des gens pour qui cela ne signifie rien. Elles doivent utiliser d’autres techniques. Mais le principe est le même. Si je suis tout l’alphabet, je suis libre. Si je suis une partie de l’alphabet (un « nom », une combinaison de lettres qui correspond à une création puisque c’est le Verbe créateur qui est contenu dans ces lettres, « nommer » signifiant « créer » en Hébreu), alors il est normal qu’à un moment où un autre la Totalité revendique et engendre des dysfonctionnements si j’y résiste. Et bien sûr on a toujours tendance à résister aux événements, à ne pas tout accepter.

Rappelons qu’accepter ne veut pas dire se soumettre, se résigner, ou ne pas réagir. Pas du tout. Accepter ne s’applique QU’AU PASSE, et signifie simplement qu’on se reconnaît CREATEUR de ce passé. On en a parlé dans notre précédente chronique. Il n’y a rien à accepter qui ne soit passé. A tout instant, tout est libre, il y a juste à décider, à prier, à imaginer. Par contre le passé n’a plus aucun pouvoir à tout instant, et ce que je perçois est toujours nécessairement du passé, puisqu’issu d’une création. Il n’a du pouvoir que si je le repousse en le croyant objectif, extérieur, présent. Ce qu’il n’est pas. Le « Principe de réalité » inventé par les manipulateurs et les matérialistes, n’a strictement aucune réalité. Ce n’est qu’en donnant du pouvoir à ce que je perçois que je m’y soumets. Si j’en nie la réalité, sachant que c’est illusion (« intérieur à l’esprit » et déjà passé) et tourne mon attention présente vers ce que je ne vois pas (réalité de l’Omniscient), alors je me libère, je guéris, je deviens moi-même. Si j’argumente pour mon passé je le renforce. Si je crois à l’invisible, je laisse le But agir, je ne lui oppose pas de résistance, je suis en harmonie avec l’Absolu.

Tout va mieux. Et je suis invulnérable. C’est l’histoire du Roi David qui s’accroche à son rocher (le Soi) dans la tourmente. Au milieu des nuées de flèches, « Que mille tombent à ton côté et dix-mille à ta droite, toi tu restes hors d’atteinte ».

Il n’y a pas que les lettres hébraïques et les couleurs. Le même principe vaut pour les nombres. Un nombre, on a expliqué pourquoi dans ces colonnes, c’est une vibration, une énergie, et pas du tout une abstraction sans vie. Cela n’a rien de mental.

Je peux aussi me définir comme nombre ou combinaison de nombres. Il y a donc un grand choix d’autre nombres ou combinaisons de nombres pour compenser les problèmes liés à ces limitations. Grabovoï est spécialiste de cela. Mais plus simplement avec la Nouvelle Radiesthésie vibratoire, on peut aussi trouver et utiliser les nombres dont on a besoin.

Enfin, dernier exemple, nous nous définissons tous comme un signe astrologique ou une combinaison de configurations astrologiques. La configuration parfaite serait la combinaison de toutes les combinaisons possibles, ce qui est impossible. Mais plutôt que de défendre mes limites, je peux aussi les transcender et intégrer la vibration d’autres signes ou d’autres configurations. C’est ainsi que certains ont « dépassé » leur thème astrologique et ont atteint un niveau de liberté qui fait qu’on ne peut plus rien prévoir pour eux. Cela est un état normal. Je ne suis pas là pour rester ce que j’étais et subir les circonstances. Une fois que j’ai compris que c’est moi qui crée les circonstances pour confirmer ce que je crois être, il ne me reste plus qu’à reprendre en mains ces circonstances, et les créer sciemment en ensemençant mon inconscient des vibrations dont j’ai besoin, ce qui en fait consiste simplement à en prendre conscience, car on ne peut rien ajouter à l’Omniscient, on ne lui insuffle rien, on ne le force à rien créer. La seule chose qu’on peut faire, c’est prendre conscience de notre potentiel infini, reconnaître que tel ou tel potentiel est en nous alors qu’on l’ignorait, et comme dirait un quantique, même si le quantique restera toujours de la Physique et jamais de la Métaphysique : « c’est l’acte d’observer qui engendre la particule ». Alors attention à ne pas observer ce dont on n’a pas envie.

Car de hasard il n’y a pas. Ou bien je crois au passé, l’observe, et donc je le recrée, ou bien je l’accepte comme passé, cesse de le voir et de lui donner du pouvoir, et alors l’amour laisse place à du nouveau. Etre créateur, c’est ne jamais être quelque chose. C’est la seule guérison.

« Si tu défends tes limites, à coup sûr ce sont les tiennes » (Richard Bach)

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