Traduction de l’anglais au français
par Christian Isidore Angelliaume, 2003
L’orgone est l’énergie vitale (Qi) qui harmonise toutes les formes de vie avec notre mère la Terre. Cette énergie est ainsi nommée par Wihelm Reich, qui construisit des accumulateurs et des générateurs. Ses travaux furent malheureusement détruits.
1. Qu’est-ce qu’un accumulateur
d’énergie orgonale ?
L’accumulateur d’énergie orgonale est un instrument assemblé et matériellement agencé pour que l’énergie vitale [l’énergie de la vie N.d.T.], présente dans l’atmosphère de notre planète, puisse être recueillie, accumulée et rendue utilisable à des fins scientifiques, éducatives et médicales.
2. Qui a inventé l’accumulateur
d’énergie orgonale ?
L’accumulateur d’énergie orgonale a été inventé par le chercheur en science et médecin Wilhelm Reich, dans les années 1940 aux États-Unis.
3. Qu’est-ce que l’énergie de vie et
quelle est sa relation avec l’énergie cosmique ?
L’existence d’une sorte spécifique d’énergie qui est en relation directe avec la vie, et qui la maintient, a été théoriquement présumée de longue date par des philosophes et des scientifiques. Dans leur lignée, Wilhelm Reich, mettant en relation les faits déjà connus, et ceux, nouveaux, qu’il a découverts, les a coordonnés de manière telle que l’existence d’une énergie vitale [l’énergie de la vie N.d.T.] devienne concrètement démontrable, utilisable et mesurable. L’énergie de l’orgone est le nom donné par Wilhelm Reich à cette énergie spécifique à l’intérieur des organismes vivants. L’existence de l’énergie orgonale à l’extérieur d’un organisme vivant, dans l’atmosphère, a aussi été démontrée. L’énergie (de vie) intime dérive de l’énergie d’orgone extérieure présente dans l’atmosphère. Ce qui est parfaitement logique puisque rien ne peut exister dans un organisme qui n’existe auparavant dans l’environnement de cet organisme vivant.
4. Quels sont, concrètement, les faits qui prouvent l’existence d’une telle énergie de vie universelle ?
En vue de comprendre la multitude des faits et des phénomènes connus qui sont en relation avec une énergie vitale spécifique, il est nécessaire d’abandonner de nombreux malentendus que contient la manière de penser scientifique.
L’enveloppe d’énergie orgonale de la Terre
Il est probable que tout un chacun a vu ce qui ressemble à une vague frémissante et vacillante dans l’atmosphère à l’approche du sol, près du sommet des montagnes, sur des routes, des lacs, sur l’océan, etc. Ces phénomènes semblables à des vagues sont communément appelés des « vagues de chaleur », sans pour autant qu’elles aient quelque chose qui soit en relation avec la « chaleur ». La chaleur en soi est une sensation subjective, et non pas une énergie ou un fait objectif. Ce qui est objectif est uniquement l’expansion du mercure dans la colonne du thermomètre. Les ascendances d’air chaud, les ondes visibles aux sommets des montagnes ne montent pas mais se meuvent lors des jours clairs d’ouest en est, dans la direction du mouvement de rotation de la Terre. Elles se meuvent plus rapidement que le globe terrestre, sinon on ne pourrait pas en discerner en mouvement. Si ces ondes étaient de « chaleur » elles ne devraient être visibles que lors des jours « chauds » et devraient disparaître lors des jours « froids ». Ce qui n’est pas le cas : chacun peut voir ces « vagues de chaleur » en haut des pics montagneux et à travers un télescope même par moins 30 degrés en dessous de zéro ; et chacun peut les voir disparaître lors des jours d’un été chaud peu avant la venue de grosses pluies ou de bourrasques. Par conséquent, ces ondes n’ont rien à voir avec une « chaleur ». « Quelque chose » se meut d’ouest en est à la manière des vagues ; ce n’est pas de l’air, puisque l’air est invisible — personne ne peut voir une rafale de vent en mouvement quand bien même elle aurait une vitesse de 90 km/h. Au surplus, ces vagues vont de l’ouest vers l’est, tandis que le vent souffle de toutes les directions. Il est bien plus probable que les vents et les tempêtes de l’atmosphère soient les résultats des déplacements de l’énergie atmosphérique plutôt que quoi que ce soit d’autre. Pour un météorologiste, les « vagues de chaleur » sont la même chose que la
« mauvaise vue »
de l’astronome. Les astronomes souffrent grandement, lors de leurs observations des étoiles, de ce qu’ils nomment « mauvaise vue ». L’acuité requise pour l’observation des étoiles est grandement perturbée par le tressaillement et la mouvance en forme de vague de l’atmosphère. Récemment des tentatives ont été entreprises pour éliminer cette mauvaise vue. C’est exactement la manifestation de ce que les études et les moyens de l’orgonologie constatent comme une « énergie orgonale atmosphérique ».
« Électrostatique »
En électrophysique, l’énergie atmosphérique est reconnue comme étant « électrostatique ». Tout auditeur de radio connaît les bruits de craquement émis par le poste, spécialement avant et pendant un temps orageux. Il déteste le choc qu’il reçoit au moment où il touche la partie métallique de sa voiture, lors des jours secs. Le pilote est particulièrement au courant des charges électrostatiques présentes au bout des ailes de son avion et il les craint. Des dispositifs ont été inventés pour éliminer ces charges des aéroplanes. Maintenant, quoi qu’il soit bien connu que l’air est empli « d’électrostatique » et qu’un simple éclair décharge des millions de volts d’énergie, il est en même temps reconnu que l’air est exempt d’électricité : sinon il ne serait pas et ne pourrait pas être un bon isolant à l’électricité, un fait parfaitement connu de tout électricien. Comment donc l’air peut-il être à la fois plein d’énergie et exempt d’électricité ? Ceci est impossible en terme d’électricité. Il n’est pas seulement possible mais aussi nécessaire de supposer que « l’électricité statique » n’est pas la même énergie que celle que l’on obtient par le déplacement de spires dans un champ magnétique, aussi nommée « électricité galvanique ». « L’électricité statique » est une des manifestations de l’énergie de l’orgone atmosphérique. Cette énergie échappe à cette science de l’électricité parce qu’elle n’est pas de l’électricité. Elle suit des lois entièrement différentes de celles de l’électricité. Personne n’a reconnu jusqu’à ce jour, la source de l’énergie magnétique et électrique.
Le bleu du ciel
Le bleu est la couleur spécifique de l’énergie orgonale à l’intérieur et à l’extérieur de l’organisme. La physique classique tente d’expliquer l’azur du ciel par la dispersion du bleu et de la série des couleurs du spectre dans les gaz de l’atmosphère. Quoi qu’il en soit, il est un fait que le bleu est la couleur observée dans toutes les fonctions qui sont en relations avec l’énergie orgonale qu’elle soit cosmique, atmosphérique ou organique :
- N’importe quel protoplasme, dans toute cellule ou bactérie, est bleu, ce qui est pris généralement, à tort, comme une « réfraction » de lumière. Ce qui est faux, puisque la même cellule dans les mêmes conditions de lumière, perd sont aspect bleuté lorsqu’elle meurt.
Des nuages d’orage sont profondément bleus à cause de la haute charge contenue dans la masse d’eau qu’ils retiennent en suspens.
Une chambre parfaitement obscurcie, si ses parois sont métalliques (on la nomme alors « chambre à orgone ») ne montre pas un noir complet, c’est-à-dire exempt de toute luminosité, mais un noir bleuté ou bleu-gris. L’énergie de l’orgone produit une lumière, spontanément : elle est « luminescente ».
L’eau des lacs profonds et des océans est bleue.
La couleur de la lumière irradiant du bois pourrissant est bleue ; ainsi que celle émanant de l’extrémité des paratonnerres, des feux de St-Elme et des aurores boréales.
La luminescence présente dans les tubes à vide chargés avec de l’énergie orgonale est bleue.
Changement de forme
Dans des conditions données pour naturelles, ou bien observées dans l’obscure d’une chambre à orgone, l’énergie orgonale se présente sous la forme d’un nuage se déplaçant avec lenteur, c’est-à-dire plus ou moins régulièrement réparti dans l’espace, sans changement notable, comme des mèches fines de concentration. Si elle est excitée de quelque manière, par exemple par la présence d’organismes vivants ou d’une énergie électromagnétique, les concentrations croissent en densité et en vitesse de déplacement ; ceci apparaît dans une chambre complètement obscure sous la forme de mèches plus grosses se changeant souvent en étincelles lumineuses, tirant sur le jaune, au déplacement rapide.
Universalité
Il n’y a pas moyen de décrire l’énergie orgonale, de séparer une certaine somme du reste de l’océan d’énergie de l’orgone cosmique. L’énergie orgonale pénètre tout avec des vitesses différentes. Elle est présente partout, différant uniquement en densité ou concentration. Les accumulateurs d’énergie orgonale fonctionnent partout.
Absorption et réflexion
Une matière qui s’avère être un bon isolant électrique, ou ce qui revient au même, est un mauvais conducteur électrique, est un bon absorbant d’énergie orgonale ; d’un autre côté, les matières métalliques ne conservent pas l’énergie orgonale, mais la rejettent rapidement après l’avoir attirée. Ceci peut être démontré à travers une série d’expériences particulières.
Les qualités de l’énergie orgonale atmosphérique qui viennent d’être décrites — universalité, absorption par les matières non-métalliques et réflexion par des matières métalliques — sont les principes de base sur lesquels est établie la construction de l’accumulateur d’énergie orgonale.
5. L’accumulateur d’énergie orgonale
Jusqu’à la découverte des précédentes propriétés de l’énergie orgonale atmosphérique, ses fonctions — habituellement appelées « électrostatiques » — sont restées inopérantes. Comme un fait gênant, elle était seulement une nuisance perturbante dans l’électronique, l’aéronautique, les technologies radio, etc. Avec l’invention de l’accumulateur d’énergie orgonale, elle est devenue utilisable.
En vue de l’utiliser, on doit d’abord recueillir et concentrer l’énergie de l’atmosphère. Elle a été recueillie par l’agencement de matériaux organiques et métalliques. L’efficacité de la collection et de la concentration de l’énergie orgonale émanant de l’atmosphère dépend :
a) de la sorte du matériau non-métallique utilisé ; il y a des bons (matière plastique) et de mauvais (bois) absorbants.
b) de la sorte de métal utilisé : seul le fer est utilisé pour des dispositifs à usage médical.
c) du degré de l’humidité relative moyenne de l’atmosphère, car l’eau attire énormément l’énergie orgonale, et vice versa. En conséquence, un climat sec est meilleur pour l’accumulation. 40-50% d’humidité relative est une bonne condition pour la concentration de l’énergie orgonale.
d) de la latitude géographique où l’accumulation prend place ; le plus proche de l’équateur donne une absorption la plus efficace ; un accumulateur d’énergie orgonale à deux couches est plus efficace au Moyen-Orient qu’à Londres.
e) de l’altitude : d’autant plus élevée au dessus du niveau de la mer, d’autant plus libre est l’énergie de l’atmosphère des adjuvants gazeux et meilleure est son efficacité.
f) du nombre de couches agencées dans le dispositif d’accumulation : « une couche » consistant actuellement en deux strates : une formée d’une matière organique située à l’extérieur, l’autre de matière métallique située à l’intérieur du dispositif. La matière organique absorbe et conserve l’énergie orgonale tandis que le métal l’attire et la rejette rapidement. Il est par conséquent évident que cet arrangement des couches, en mettant toujours la matière organique à l’extérieur et la matière métallique à l’intérieur, induit une direction à l’énergie orgonale, avec un potentiel (le potentiel orgonal) orienté de l’extérieur vers l’intérieur.
g) de la proximité des parois intérieures d’avec l’organisme sis dans l’accumulateur. Plus proche est la surface de l’organisme vivant d’avec les parois métalliques et plus intense sera l’effet de l’irradiation orgonale.
h) du nombre d’accumulateurs présents dans la pièce ou dans le bâtiment : plus il y a d’accumulateurs, et plus haute sera la charge atmosphérique dans cette pièce et plus importants seront les effets à l’intérieur d’un simple accumulateur. La présence d’une chambre d’énergie orgonale mettra grandement en valeur la totalité du processus de charge.
6. Mesures quantitatives de l’énergie orgonale
(résumé – voir « La biopathie du cancer »)
Différence de températures
L’énergie orgonale peut osciller librement entre les parois métalliques d’un accumulateur d’énergie orgonale. Elle est cependant repoussée par les parois de métal formant l’ensemble des côtés de l’accumulateur. Cela veut dire qu’il y a un arrêt de l’énergie cinétique de l’énergie orgonale. Cet arrêt de l’énergie cinétique se manifeste de lui-même, à l’aide d’un thermomètre, par une montée de la température. Cette chaleur est sentie dans la paume de la main mise toute proche des parois intérieures, froides, de métal. Les personnes biologiquement fragiles ressentent seulement légèrement, ou pas du tout, cette chaleur. La température, mise en comparaison avec celle de la pièce, est plus haute au dessus de la plaque métallique du haut de l’accumulateur, sensiblement plus basse dans l’accumulateur lui-même et encore plus basse dans l’air de la pièce qui environne l’accumulateur, à au moins 90 cm de distance et à la même hauteur que celui-ci. La différence de température (To-T) est constamment positive, variant uniquement en fonction du temps qu’il fait : de mauvaises conditions météorologiques donnent des différences de température peu élevées ou proches de zéro ; par temps clair, par beau temps, la différence est plus grande, jusqu’à 1,5°C dans l’enceinte et suivant certaines dispositions, jusqu’à 20°C de plus qu’à l’air libre.
La constante différence de température à l’intérieur de l’accumulateur orgonal invalide le caractère absolu de la Seconde Loi de la Thermodynamique qui affirme qu’il existe uniquement un potentiel d’énergie allant du niveau le plus haut vers le niveau le plus bas. L’accumulateur d’orgone démontre le principe d’un déplacement d’énergie allant du plus bas niveau au plus haut, une croissance du niveau d’énergie, la création d’un potentiel plus élevé : le potentiel orgonal allant du faible à l’élevé. Cette loi s’applique aux organismes vivants aussi bien qu’aux corps célestes. La différence To-T ne croit pas d’une manière linéaire en raison du nombre de couches.
Au cours de ces deux dernières années, une différence « négative » de température a été relevée sous certaines conditions atmosphériques (ouragan, etc.). Cela demande davantage de précautionneuses études.
À l’Observatoire de l’Énergie orgonale d’Orgonon (Maine), une différence de température (To-T) de 1°C par 256 secondes a été provisoirement adoptée pour base d’unité de mesure, la T-org.
Le taux de décharge spontanée de l’électroscope
En contradiction avec l’effet d’ionisation dans le domaine électrique, des électroscopes, auparavant chargés d’énergie orgonale puisée dans les cheveux au moyen de disques de plastique, se déchargent lentement dans un milieu hautement concentré en énergie orgonale et rapidement dans un milieu dont la concentration d’énergie orgonale est faible. Plus il y a de couches dans le dispositif d’accumulation d’orgone et plus lente est la décharge de l’électroscope. Le rapport intime entre le taux de décharge à l’intérieur d’un accumulateur orgonal et l’air libre nous donne une mesure du « potentiel » présent entre l’accumulateur d’orgone et l’air libre. Ce potentiel est diminué lors des conditions atmosphériques mauvaises et remonte à nouveau (jusqu’à 8 fois plus haut) lors d’un temps sec et clair. Un accumulateur à plusieurs couches pourra montrer cependant une différence de tension orgonale, même lors des conditions météorologiques désastreuses, tandis qu’un accumulateur orgonal à une couche perdra complètement tout potentiel orgonal.
La formule pour décrire le PO (potentiel d’énergie orgonale) dans un accumulateur d’orgone ou à l’air libre peut facilement être obtenue par la division du temps de décharge (T) par la différence entre une charge initiale (Eo) et la charge résiduelle (Er) :
PO = T / Eo – Er
Ce PO peut aussi être mesuré, plus simplement, en temps-org (seconde, minutes, heure-org), c’est-à-dire par la somme de secondes, de minutes, d’heures qui est nécessaire pour la décharge d’une certaine tension auparavant prise pour base, de la charge d’énergie d’orgone dont on a pourvu un électroscope. Le Laboratoire d’énergie orgonale utilise comme unité de charge orgonale, une ou deux échelles de division électroscopiques, calibrées de telle manière qu’une division de l’échelle représente une charge d’approximativement 256 (44) volts équivalent à un org. L’échelle entière de 90° est pourvue de 10 divisions et les divisions situées au milieu de l’échelle sont celles utilisées pour les mesures. La formule relative au potentiel orgonal (électroscopique) entre l’air et un accumulateur d’orgone (ao) est donnée par :
PO = PO(ao) / PO(air)
ou en Temps org
PO = Temps(org ao) / Temps(org air)
Ainsi, la décharge spontanée de l’électroscope ne peut être ignorée : elle est l’exacte expression de la tension d’énergie orgonale présente dans l’atmosphère ; elle varie, habituellement ensemble, avec la différence de température (To-T) et avec les conditions du temps qu’il fait.
Pour plus d’informations, voyez « La biopathie du cancer« , Payot.
Les réactions à l’orgone du compteur Geiger-Müller
On peut facilement démontrer la présence de l’énergie orgonale, tant organique qu’atmosphérique, de plusieurs manières à l’aide d’un compteur Geiger-Müller. Une manière particulière est de la mesurer au travers des charges de l’énergie orgonale présentent dans un tube à vide d’une pression de 0,5 micron. L’ordre des mesures des pulsations par minute (CPM) s’étale de 3 000 au bas point à 25 000 au plus haut, dans une tube à grand vide. Ces mesures ont été l’objet d’une particulière minutie durant des années. L’énergie orgonale présente dans un tube à vide est déjà utilisée dans la détermination du temps qu’il fera. De plus, l’intime relation entre l’énergie orgonale (EO) et les radiations nucléaires (RN) sont l’objet de continuelles observations. Une connaissance disponible sera bientôt accessible au public aussi rapidement et complète qu’il sera possible et que la sûreté du travail le permet.
Mesures quotidiennes des variations météorologiques
Les mesures A, B et C sont en rapport avec les charges de l’énergie orgonale atmosphérique, chacune selon sa manière spécifique. Le Test du sang de Wilhelm Reich donne une relation entre des charges bioénergétiques du système sanguin qui sont, c’est important, dépendantes des conditions atmosphériques. Dans le domaine des charges de l’orgone atmosphérique, il est maintenant possible de corréler les mesures orgonales en elles-mêmes et comme ensemble, avec la pression atmosphérique. La figure qui suit montre un exemple concret d’une telle corrélation. On procède à des mesures météorologiques chaque jour à midi. Lors des tempêtes, ou autres conditions inhabituelles, on procède à de plus fréquents relevés.
La caractéristique de base des réactions atmosphériques de l’énergie d’orgone est la baisse dans les relevés, lors des mauvais temps, des temps pluvieux ou orageux et la montée dans toutes les lectures avant et pendant un temps clair et ensoleillé. Il y a pour chacune des dispositions expérimentales une certaine étendue des modifications avec une limite haute et basse. Ces limites sont rarement outrepassées, indiquant alors de sévères perturbations des conditions de l’énergie orgonale atmosphérique. La position de la Terre dans l’espace lors de son périple annuel y est pour quelque chose, quoi que son influence sur la lecture de paramètres ne soit pas encore comprise. De même pour les taches solaires et les lointains ouragans ou tremblements de terre. Quoi qu’il en soit, les changements climatiques locaux sont prévisibles. Un pic aigu enregistré dans la différence de température (To-T) et une rapide croissance de taux de décharge électroscopique (bas Temps(org)) sont régulièrement suivis de conditions climatiques médiocres ; et vice versa.
Beaucoup reste encore à être élaboré, spécialement sur les effets météorologiques distants dans la lecture des relevés locaux ; mais pour l’ensemble, les fonctions de base apparaissent bien coordonnées et pratiquement utilisables, aussi bien que sont possibles de futurs développements.
La difficulté entraînée par la lecture de ces paramètres pour un scientifique non entraîné à la physique de l’orgone réside dans l’approche globale d’un nouvel angle théorique. Quiconque se cramponne à la Seconde loi de la thermodynamique ne comprendra pas la différence de température. Il se trouvera enclin de l’écarter comme étant « seulement » une chaleur de convection, « seulement » une protection inadaptée, « seulement » ceci ou « seulement » cela. Il achoppera à voir sa signification orgonale, atmosphérique.
S’il croit au point de vue de la « fuite naturelle » pour ce qui concerne la décharge électroscopique spontanée, il échouera dans la vision de ce qui est remarquable dans les mesures faites sur de longues périodes de temps et, en conséquence, échouera à se convaincre lui-même qu’il y a une loi fondamentale derrière ces décharges « spontanées », loi en totale correspondance avec la concentration de l’énergie atmosphérique. Il échouera alors évidemment à comprendre la décharge plus lente de l’électroscope dans l’accumulateur d’orgone.
S’il croit en l’hypothèse de « l’espace vide », il ne comprendra pas qu’un tube vidé à 0,5 micromètre puisse s’illuminer et que cette lumière puisse varier avec les changements du temps qu’il fait. D’un autre côté, s’il sait que tout l’espace est empli d’énergie orgonale, il sera à même de comprendre ce qu’il voit.
S’il croit que l’atmosphère est simultanément libre de charge et pleine « d’électrostatique », il deviendra confus s’il doit expliquer les éclairs, ou même les « éclairs de chaleur » avec ou non la présence de nuages dans le ciel.
Ainsi, les changements atmosphériques des fonctions de l’énergie de l’orgone procurent une excellente source dans l’obtention d’information sur les fonctions de l’énergie orgonale à l’extérieur des organismes vivants, et, tout aussi bien, à la préparation d’un ensemble de compréhension des fonctions de l’orgone à l’intérieur de l’organisme. L’atmosphère et un organisme donne la même réaction pulsatile à un compteur Geiger, tout comme un organisme et l’atmosphère sont à la base de la même nature chimique.
7. L’utilisation médicale d’ accumulateur
d’énergie orgonale
De l’irradiation orgonale générale de l’organisme
L’utilisation médicale de l’accumulateur d’énergie orgonale s’accomplit par des séances régulières, quotidiennes, en étant assis dans une enceinte irradiante. La ventilation de l’espace clos est assurée par des ouvertures en bas et en haut de la porte, suffisamment larges pour garantir une circulation de l’air frais. L’énergie de l’orgone atmosphérique ne « s’échappera » pas par ces ouvertures mais pénétrera les murs denses. Par rapport à l’accumulateur, l’organisme est le système énergétique le plus fort. En conséquence, un potentiel est créé de l’extérieur vers l’intérieur par le corps enfermé. Pour parler en terme de biophysique, l’organisme vivant constitue la première et l’enceinte accumulatrice la seconde entité d’un système orgonal irradiant, enveloppant. Les champs énergétiques des deux systèmes entrent en contact et après un moment, dont la longueur dépend de la tension bioénergique de l’organisme enclos, l’organisme vivant et le champ d’énergie de l’accumulateur, tous deux, commencent à luire, c’est-à-dire qu’ils commencent à être excités et, faisant contact, amènent chacun l’autre à un niveaux supérieur d’excitation. Ce fait commence à être perceptible à l’utilisateur de l’accumulateur d’énergie orgonale par la sensation de forts picotements, de l’échauffement, une relaxation, un rougissement du visage, et objectivement, à travers une montée de la température (0,5 à 1,5°C). La température corporelle doit être mesurée avant et pendant l’irradiation (et non après la séance).
Il n’y a pas de règles mécaniques pour établir la mesure du temps durant laquelle quelqu’un doit rester assis dans l’accumulateur. Des personnes biologiquement fortes ont besoin de plus courtes irradiations que des personnes affaiblies. Ceci parait évident puisque les systèmes énergétiquement forts établiront un contact des champs d’énergie rapidement, tandis que des organismes affaiblis auront besoin d’un temps plus long pour réagir.
L’expression « luminescence » est justifiée par la sensation d’une « douce lueur » qui est perçue par plusieurs utilisateurs de l’accumulateur. On peut rester dans cette lueur aussi longtemps que l’on se sent à l’aise et « luminescent ». Une personne sensible sentira, après un moment, qu’elle « en aura assez ». C’est la manifestation de la sensation d’un « plus rien n’arrivera davantage ». Cela s’explique par le fait que, par un véritable processus d’autorégulation, l’organisme absorbera seulement l’énergie orgonale dont il a besoin. On ne peut pas comparer l’irradiation d’orgone avec le remplissage mécanique d’un tonneau par de l’eau ; erronée est cette idée selon laquelle d’autant on « déverse » d’énergie dans un organisme et d’autant c’est profitable. Après qu’un certain niveau ait été atteint, les sensations deviennent déplaisantes. Pression cérébrale, légère nausée, sensation d’inconfort général et vertiges sont les signes les plus communs indiquant qu’advient un excès d’irradiation. On doit simplement sortir de l’accumulateur et, si on a beaucoup trop insisté, qu’on aille un peu s’exposer à l’air frais et les symptômes de la surcharge disparaîtront rapidement. Sous aucun prétexte une personne ne doit rester assise dans l’accumulateur des heures entières ou, comme il arrive, y aller dormir. Cela peut causer de sérieux dommages (important vomissement, etc.). Il est préférable, si besoin est, d’utiliser l’accumulateur plusieurs fois par jour à de courts intervalles plutôt que d’y séjourner inutilement de manière prolongée. À ce stade de nos recherches, aucun accumulateur ayant plus de 3 couches ne devrait être utilisé sans supervision médicale.
La taille de l’accumulateur doit être ajustée à celle de la personne qui l’utilisera. Les parois métalliques intérieures ne doivent pas être éloignées de la surface du corps de la personne de plus de 5 à 10 cm environ. Un petit enfant dans un grand accumulateur n’attirera pas suffisamment l’énergie. La taille moyenne courante de l’accumulateur doit être appropriée pour le plus grand nombre. Les personnes de 1,80 m de haut ont besoin d’un accumulateur plus large.
Les personnes alitées peuvent remplacer l’usage régulier de l’accumulateur par l’usage d’un équipement spécial d’irradiation confectionné pour une utilisation au lit. Un jeu de couches (peu épaisses) est disposé sous le matelas et une partie couvrante est disposée sur le patient, la couverture de lit constituant une couche organique supplémentaire pour cette demie partie d’accumulateur. Le dosage de l’irradiation orgonale, à l’aide de cette couverture accumulatrice d’énergie d’orgone dépend une fois encore entièrement de chaque type de cas et de maladie.
Il n’est pas nécessaire de se déshabiller entièrement dans un accumulateur puisque l’énergie orgonale pénètre tout. Cependant, on évitera les vêtements trop épais ou de laine car cela préviendrait d’un contact et d’une luminescence rapide.
Les effets de l’irradiation sur des maladies particulières sont rarement ponctuels. Ainsi, une tumeur cancéreuse ne sera pas directement ou immédiatement touchée. Un refroidissement ne cédera pas dès les toutes premières séances. Une migraine ou une douleur rhumatismale pourra bien persister après une certaine période de temps. Cela est dû au fait que l’énergie orgonale produira d’abord son effet sur la totalité de l’organisme, sur l’arrière-fond à partir duquel le seul symptôme émerge. Ce ne sera seulement que lorsque la totalité de l’organisme, et particulièrement le système sanguin, sera suffisamment chargé que les symptômes tels que refroidissement, maux de tête, etc., commenceront à céder. En conséquence, ce n’est pas l’énergie extérieure mais le haut niveau d’énergie de l’intérieur bioénergique qui est responsable de l’amélioration dans le domaine symptomatique. Une tumeur cancéreuse au sein ne présentera aucune amélioration durant plusieurs semaines ; puis en peu de jours elle se réduira et décroîtra en taille une fois que l’organisme aura obtenu un niveau satisfaisant de charge bioénergique. L’accumulateur aide la nature présente dans l’organisme à s’aider lui-même. La même sorte de bactérie qui ne sera pas tuée par l’énergie orgonale dans un tube à essai sera tuée dans un organisme hautement chargé sous irradiation orgonale.
En moyenne, l’irradiation orgonale des humains demande entre 5 et 30 minutes quotidiennes. Lors d’un usage régulier, le temps nécessaire diminue. Un patient qui commence par des sessions d’une demi-heure finira à la fin du traitement par des sessions de 10 minutes. Cela dépend aussi du nombre de couches composant l’accumulateur. Un plus grand nombre de couches demandera un temps d’irradiation d’autant plus court. Mais il n’y a rien de mécanique pour ce qui concerne la longueur des séances.
Dans les cas de cancer, anémie, faiblesse bioénergique générale (« fatigue« ), etc., le test sanguin Reich doit être entrepris à intervalles réguliers jusqu’à ce qu’un niveau bioénergique normal de l’organisme ait été obtenu. Il suffira parfois de un à deux mois.
Il doit être mis en évidence que seul un usage régulier de l’accumulateur procurera un effet, si c’est par ailleurs possible. Aucun résultat ne peut être envisagé lorsque l’accumulateur est irrégulièrement utilisé, avec des intervalles de temps longs entre les irradiations. En cas de maladie chronique, aucun résultat ne peut être obtenu en une ou deux semaines. Les refroidissements sévères et les sinusites demanderont une irradiation de la totalité de l’organisme se prolongeant sur plus de une à deux années pour montrer de bons résultats, qu’il est possible d’obtenir. Une forte fièvre cédera rarement au bout d’une première année, mais elle aura enfin diminué probablement durant la seconde ou la troisième année d’utilisation. Ceci est encore une fois dû au fait que c’est la totalité de l’organisme qui retrouve en premier lieu des fonctions proprement bioénergiques avant que les symptômes locaux puissent céder au traitement orgonal. Cela prouve d’une manière satisfaisante que l’énergie orgonale attaque l’arrière-fond de la maladie, la totalité du système et non pas simplement le symptôme local.
Dans l’accumulateur d’énergie orgonale, nous avons finalement à notre disposition un outil médical et prophylactique approprié pour venir à bout efficacement de ce que, habituellement et malheureusement, on appelle disposition à la maladie. Cette « disposition » est quelque chose de véritablement concret : c’est le bas niveau bioénergique et métabolique de l’organisme. Un organisme hautement chargé ne contracte pas de refroidissement si facilement par temps froid ; un organisme faiblement chargé contractera un refroidissement à la moindre brise. Un organisme hautement chargé ne permettra pas que se développe une infection putride locale aux poumons ou sur sa peau ; un faible, oui.
L’attention doit, en conséquence, être fondamentalement centrée sur le fonctionnement de l’organisme dans sa globalité. Les tests sanguins Reich sont des outils adéquats par lesquels il est possible de juger du niveau d’énergie de l’organisme.
La tuyère (« shooter »)
Tandis que l’accumulateur d’énergie orgonale est devenu médicalement efficace pour la charge d’un système bioénergique dans son ensemble, la « tuyère » concerne uniquement des surfaces locales, c’est-à-dire une coupure ou une brûlure. La tuyère est construite en répondant aux mêmes principes que le grand accumulateur. Elle consiste, elle aussi, en plusieurs couches alternant matière organique et matière métallique qui la rendent efficace dans l’attraction et la concentration de l’énergie de l’orgone atmosphérique. Cette énergie accumulée à l’aide de la tuyère est maintenant orientée à travers un flexible métallique creux jusqu’à la région du corps qui doit être irradiée. Pour les petites surfaces (environ 1 cm2), il suffit de présenter l’extrémité du tube devant la coupure ou la brûlure à une distance d’environ 3 mm. Pour de larges surfaces, un entonnoir, correspondant à la surface à traiter, peut être inséré dans l’extrémité du tube. Seuls les entonnoirs de métal peuvent être utilisés ; des entonnoirs faits en plastique sont inefficaces. L’intensité de l’irradiation ne diminue pas avec la grandeur de la surface. Par une manière tout à fait autorégulatrice, davantage d’énergie orgonale est attirée et réfléchie vers la partie blessée pour aussi large que soit l’ouverture de l’entonnoir inséré dans l’extrémité du câble flexible creux. Le mécanisme des effets de l’irradiation consiste en ceci que les surfaces locales particulières attirent l’énergie de la tuyère en passant dans le câble creux. L’extérieur du câble doit être isolé avec une bande adhésive ou du plastique, une matière organique, de sorte à former en elle-même une structure irradiante dotée à l’intérieur d’une matière métallique et à l’extérieur d’une matière organique.
Au commencement de l’irradiation locale, on ne sent rien. Puis, graduellement, on commence à sentir de la chaleur et des picotements ; et si une douleur est présente, elle commence à céder au bout d’un moment, pour finalement disparaître après une période vraiment brève de grande intensité. Les douleurs de brûlures, de coupures, de contusions cesseront d’être cuisantes après quelques minutes. Au cas où l’épiderme a été écorché et que les couches profondes de la peau ont été exposées, du sérum apparaîtra rapidement et séchera aussitôt. On peut suivre le processus de guérison à mesure qu’il se produit. Lors de blessures, on peut voir en un quart d’heure une congestion locale se développant à partir des bords, en son fond la plaie qui s’égalise tandis que la rougeur initiale, due à l’injection de sang dans la périphérie, disparaîtra au fur et à mesure de la progression du processus. On ne doit pas trop longtemps irradier. En correspondance avec la taille de la blessure, 5 à 30 minutes devraient suffire pour enclencher le processus de guérison vers une évolution rapide. Une fois que l’on a pu constater les changements d’apparence de la plaie (la couleur, la profondeur, le dessèchement, l’égalisation), on peut cesser l’irradiation et appliquer les remèdes antiseptiques habituels, et irradier à nouveau après quelques heures, ou moins, en correspondance avec la sévérité de la blessure. Même de graves douleurs peuvent être rapidement stoppées après l’accident si l’énergie d’orgone est appliquée localement à l’aide de la tuyère. Dans des cas sévères de brûlure, l’expérience a montré le fait stupéfiant qu’aucune vésicule n’apparaît, et que la rougeur initiale disparaît lentement. La plaie guérit bientôt en quelques heures, les plus sévères demandant un jour ou deux. Seuls les processus chroniques, déjà avancés de dégénérescence demandent des semaines ou des mois de quotidienne irradiation. Mais ici aussi, de sévères lésions, telles que des varices ulcéreuses persistantes, céderont à l’irradiation d’énergie orgonale.
On doit être prudent lors de l’irradiation des yeux. La cornée ne doit pas être exposée plus de une minute à une irradiation proche. Il sera toujours plus profitable d’irradier plusieurs fois qu’une seule irradiation excessive en une fois. On ne verse pas de l’énergie orgonale comme on verse de l’eau dans un tonneau. L’organisme absorbe de santé seulement la quantité qu’il peut utiliser ; il se régule [se régale ! N.d.T] de lui-même.
Les yeux (avec les paupières closes), la région de la selle turcique entre les yeux, la région cordiale, tant à l’apex qu’à la base, la bouche et la région du plexus solaire peuvent être irradiés quotidiennement tandis qu’on est assis dans l’accumulateur, seulement aussi longtemps qu’on en ressent la pénétration de chaleur.
Pour les surfaces plus étendues, c’est à dire le cuir chevelu, on peut utiliser un large entonnoir de métal qui sera isolé sur sa face extérieure avec du coton et de la bande adhésive.
On ne doit pas attendre de miracles. Une plaie sévère ne peut pas être guérie en peu de minutes. Une patiente et répétitive irradiation de l’énergie orgonale aura plus de chance de donner un résultat.
L’énergie d’orgone stérilise aussi les plaies. Les observations au microscope ont montré que, par exemple, les bactéries vaginales seront immobilisées après seulement une minute d’irradiation après l’insertion d’une éprouvette remplie de laine d’acier préalablement chargée. Seule la périphérie de la plaie devra être traitée à l’iodine ou à un désinfectant similaire. Après une irradiation d’énergie d’orgone, un pansement vaselineux à l’acide borique ou simplement un gel de vaseline sera appliqué.
Ne mélangez pas l’irradiation orgonale avec d’autres procédés, d’autres applications de produits chimiques. L’énergie orgonale est une énergie véritablement forte. Nous ne connaissons pas à ce jour quelles sortes de produits peuvent convenir.
Des vitamines, des granions de fer en usage interne, de la pénicilline et autres drogues dérivées, conviennent avec l’énergie d’orgone. D’un autre côté, les simples mélanges inorganiques tels que les produits à base de sulfamides, ne doivent en aucune circonstance être utilisés, tant en usage interne qu’en usage externe, puisqu’ils embarrassent le processus de régénération induit par l’énergie orgonale. De la morphine peut être octroyée si possible, et à condition qu’une irradiation totale d’énergie orgonale ne puisse soulager la douleur.
Une tuyère à 3 ou 5 couches peut être facilement transportée et disposée en toute place où elle pourra être disponible. Une partie sortante, longue de 1 à 1,20 m, devrait suffire pour atteindre toutes les parties du corps.
Lorsqu’elles ont été ouvertes, les plaies intérieures devront être irradiées après l’opération pour une désinfection et une application de l’énergie guérisseuse.
Tout foyer devrait posséder une tuyère. Elle peut être facilement confectionnée pour un usage prévisible. On peut prendre pour discipline de collecter les expériences pratiques de l’usage de la tuyère à la maison lors de chaque occasion qui s’offre de l’utiliser.
Les indications de base de l’application
de l’énergie orgonale
Il a été constaté que dans la plupart des cas, le processus de charge se régule de lui-même. Il pourrait cependant être plus angoissant dès lors que l’énergie orgonale ne puisse pas être appliquée mécaniquement, selon des mesures de temps rigoureuses et précises. L’énergie orgonale doit être appliquée comme on donne à l’organisme qui l’absorbe, un fluide en dosant précisément son besoin. Il n’y a pas deux organismes comparables en charge ou en capacité d’absorption d’orgone. Dans la majorité des cas une sensation d’inconfort, de dégoût, une pression à la tête ou de la nausée indiquent que la dose optimum a été dépassée. Cela ressemble tout à fait à l’ingestion de nourriture. Personne ne pèse par avance exactement le morceau de viande ou la quantité de légumes qui doivent être ingérés. L’organisme sain sait quand il doit cesser de manger parce qu’il sent un inconfort, ou bien par la sensation distincte « qu’il en a assez ».
Cependant, il y a des cas où on ne peut avoir confiance en ces sensations subjectives, où on doit être prudent dans les recommandations données au patient de ne pas manger plus qu’une certaine quantité au détriment d’une faim persistante, ou de boire seulement une petite quantité d’eau. La même règle s’applique pour certaines biopathies pour ce qui concerne le respect de l’application de l’énergie de l’orgone.
On peut généralement diviser les biopathies en deux groupes. Un de ces groupes est généralement caractérisé par un niveau d’énergie chroniquement trop bas : les biopathies de sous-charge. Le second est généralement caractérisé par un surplus chronique de charge bioénergique : les biopathies de surcharge. Il est évident que les premières biopathies répondront à des règles différentes, dans l’application de l’énergie orgonale, que les secondes.
- A. Biopathies de sous-charges
Ici, la sensation « d’avoir suffisamment » de bioénergie est vraisemblablement totalement absente. La tolérance de charge est grande. Les patients sous-chargés sont capables de rester assis, même dans un accumulateur à 10 couches, pendant des heures sans en ressentir une quelconque sensation. Ce ne sera qu’après plusieurs semaines qu’une irradiation quotidienne persévérante procurera quelques degrés d’une sensation subjective en retour, suffisamment forte pour évoquer au patient « qu’il en aura assez ». Il y a des maladies précises et des symptômes syndromatiques qui correspondent au premier groupe :
- – Dépressions chroniques et mélancolies ;
- – fatigue chronique ;
- – patients sous-alimentés ;
- – cancer, biopathies de rabougrissement, spécialement les types de retrait sur soi-même ;
- – et tous les cas où le champ d’énergie périphérique est bas et faible.
Dans ces cas, le danger d’une sur-charge d’irradiation est absente ou peu aigu, jusqu’à l’obtention d’un niveau d’énergie normale, qui doit être obtenu.
- B. Biopathies de sur-charge
Le second groupe, de patients sur-chargés, consiste en :
- – tous types d’hypertensions vasculaires ;
- – haute pression sanguine ;
- – caractères hystériques ;
- – cas comportant une sévère stase sexuelle aiguë.
Pour ces cas, le niveau d’énergie dans l’organisme est très élevé et la tolérance à l’absorption d’orgone est basse. Après quelques minutes, un inconfort important prend place. Une précaution et une attention particulières doivent être portées dans l’irradiation par l’énergie orgonale pour les maladies suivantes :
- – maladies de décompensation cardiaque ;
- – pression sanguine supérieure à 15 ;
- – tumeurs cérébrales ;
- – artériosclérose ;
- – cas dénonçant un historique d’attaque d’apoplexie ;
- – inflammation de la peau, conjonctivite.
Dans ces cas, les premières irradiations doivent être de courte durée, sous un contrôle permanent de la pulsation cardiaque. Nous insistons encore une fois sur le fait que l’on ne doit pas utiliser d’accumulateur d’énergie orgonale comportant plus de 3 couches en dehors d’une supervision médicale spéciale, particulièrement en cas de sur-charge. La durée des séances peut être progressivement augmentée de fois en fois, jusqu’à ce qu’on soit sûr que ne soit plus possible un collapsus ou une soudaine contraction totale, due à la soudaine expansion du corps qui advient dans l’accumulateur. Éclatement des cellules sanguines, choc neurovégétatif, arrêt des pulsations cardiaques, sont tout-à-fait possibles dans de tels cas de surcharge, par l’application de l’énergie orgonale en prenant place dans un, on le dit, accumulateur à 20 couches. Aucune mort due à une sur-charge n’est arrivée jusqu’à maintenant, durant les dix années d’application de l’énergie orgonale, mais cela ne doit pas être entièrement écarté. On portera spécialement un regard sur les cas de haute pression sanguine, qui peuvent réagir à l’expansion du système neurovégétatif (vagotonie) influencé par l’énergie d’orgone par l’apparition d’un pic, au lieu d’une baisse, de pression.
- Une supervision médicale spéciale
est absolument requise dans les cas suivants :
toutes les maladies énumérées du groupe B ;
- chaque fois que l’énergie d’orgone est appliquée sur des maladies qui n’ont été jusqu’à présent pas étudiées en respectant les effets de l’énergie orgonale ;
dans tous cas de sur-charge dus à
- usage inapproprié de l’accumulateur ;
- dans tous les cas qui demandent l’usage d’un accumulateur de plus de 3 couches.
Ces principales recommandations de précaution pourront suffire. Dans la généralité des cas, l’irradiation par l’énergie orgonale est inoffensive. C’est une énergie propre au corps et non pas une sorte d’énergie irradiante étrangère qui est utilisée. Cependant, des expérimentations sur la sur-charge ont été conduites à Orgonon pour déterminer les possibles réactions du système des cellules sanguines liées à une sur-charge chronique.
L’irradiation orgonale peut être appliquée avec de grands bénéfices et en dehors de tout danger, même avec une sur-irradiation, dans les maladies suivantes :
- fatigue, anémie, biopathie carcinomateuse, à l’exception des tumeurs du cerveau et du foie, refroidissements ponctuels ou chroniques, rhume des foins, rhumatismes, arthrite, ulcères chroniques, toutes sortes de lésions, blessures, brûlures, sinusites, et quelques types de migraines.
Les névroses ne peuvent pas être résolues par l’énergie d’orgone physique. Seul l’arrière-fond somatique des biopathies et quelques conséquences somatiques des sévères névroses peuvent être soulagés ou diminués.
De plus amples recherches intensives sont indispensables pour l’établissement des indications des traitements par l’énergie orgonale des maladies qui n’ont pas été jusqu’ici traitées avec l’énergie de l’orgone. Une recherche est déjà en cours ou envisagées sur des maladies telles que, entre autres, poliomyélite, les scléroses en général et la leucémie.
8. Conditions pour la formation
d’une opinion relative à l’accumulateur
de l’énergie de l’orgone
Il arrive encore et encore qu’avec grand soin et précautionneusement présentées des découvertes d’orgonologie aient à rencontrer de simples « opinions » formulées en dehors de toute base d’observation ou d’expérimentation. Si de telles opinions sont émises par un chimiste ou un médecin, le profane les accepte comme un jugement faisant « autorité », sans plus s’occuper de savoir si cette opinion est établie sur des observations ou non. C’est ainsi, qu’une sorte « d’opinion publique » fausse se développe.
Puisqu’une telle « autorité » est ainsi abusive dans l’intérêt de pratiques mercantiles et politiques déloyales, nous devons insister sur le fait que, quelque soit l’absolu d’une opinion sur les applications médicales ou autres de l’énergie orgonale, il doit être d’abord démontré qu’elle suit des règles s’établissant sur l’observation des fonctions orgonales. En vue d’obtenir un jugement scientifique clair et sérieux sur les fonctions de l’accumulateur d’énergie orgonale, on doit d’abord :
- Abandonner toute tentative de formulation d’opinion avant d’avoir d’abord travaillé avec l’énergie orgonale ;
- Utiliser l’accumulateur avec régularité et commencer à s’initier à la manière fonctionnelle avec laquelle il fonctionne, c’est-à-dire, ses changements dans l’importance de ses dosages, la charge bioénergique de son utilisateur, les conditions de temps atmosphériques différentes, etc. ;
- Mettre des gens malportants dans un accumulateur d’énergie orgonale et constater ce que l’accumulateur peut provoquer dans divers cas de maladies, blessures et brûlures ;
- Mesurer et tenir un relevé des mesures effectuées sur une longue période de temps, mesures des différences de température et de la lente décharge de l’électroscope dans un accumulateur ;
- Faire des observations dans une chambre obscure orgonale, tapissée de feuilles de métal ;
- le dernier point et non le moindre, comprendre que cet examen des découvertes orgonologiques doit émaner des prémices de la théorie orgonale et non d’un autre point de départ. Un avion doit être critiqué et examiné selon ses aptitudes à se déplacer en vol et non pas sur son aptitude à se déplacer au sol. L’énergie orgonale ne peut pas être jugée en prenant pour point de départ le magnétisme ou les processus décrits par la chimie. Une autorité est quelqu’un qui sait de quoi il retourne et non pas quelqu’un qui n’a jamais fait qu’apprendre ce qu’il pense de ce qu’il connaît déjà. Un médecin n’est pas une autorité en matière d’accumulateur d’énergie orgonale à moins qu’il n’ait consciencieusement étudié l’accumulateur, qu’il l’ait régulièrement utilisé, qu’il se soit aperçu des réactions subjectives et qu’il ait mesuré les fonctions objectives. Ainsi, il n’y a pas d’autorité dans le champ de l’orgonologie autre que ceux qui ont continuellement étudié les fonctions de l’énergie orgonale.
Chaque et toute opinion prononcée concernant la validité de l’accumulateur d’énergie orgonale doit être testée à ces seules conditions ; ou ayant un point de départ qui correspond aux recommandations qui viennent d’être énoncées. Être pleinement conscient des grandes responsabilités mises en jeu, est une partie essentielle du travail qui doit être accompli.
9. Utilisation publique et responsabilité autour
de la recherche sur l’énergie orgonale
L’énergie orgonale peut être obtenue comme l’eau ou l’air et est présente en quantité infinie. La seule chose dont il est besoin pour l’apporter au consommateur est un dispositif de capture ; c’est ce que, comme on l’a montré, fait l’accumulateur. Des dispositions, donc, doivent être prises pour que les gens les plus pauvres puissent profiter eux aussi de l’énergie orgonale concentrée.
Ainsi, il y a une responsabilité de la part des travailleurs orgonologistes de rendre accessible l’énergie orgonale au plus grand nombre de personnes. Mais il y a aussi une responsabilité de la part des bénéficiaires de l’énergie orgonale d’aider à sécuriser l’avenir des investigations relevant de l’énergie d’orgone. En particulier, il est nécessaire de prévenir l’imprudente exploitation de l’énergie orgonale aussi bien dans l’impitoyable recherche de profit qu’à travers l’indifférence de ces bénéficiaires concernant la recherche. En continuité avec cette disposition de base, il a été décidé en 1942 de permettre à des individus d’utiliser les accumulateurs d’énergie d’orgone à leur domicile contre une modique contribution mensuelle en faveur du Fond de Recherche sur l’Orgone. C’est jusqu’à présent les dispositions de discipline adoptées ; des contributions en échange de l’utilisation d’un accumulateur d’énergie orgonale sont, aujourd’hui, payées à la Fondation Wilhelm Reich, une institution publique sans profit. De cette façon, l’accumulateur d’orgone travaille pour la recherche sur l’énergie de l’orgone. Il n’est ni exploité par le distributeur, ni utilisé sans responsabilité de la part du consommateur, sans un regard sur la totalité de l’arrière-fond scientifique duquel émane cette production vitale. Les consommateurs reçoivent les bénéfices des nouveaux développements et nouvelles améliorations dans l’usage et la construction des accumulateurs d’énergie orgonale ; en retour, ils contribuent mensuellement à aider à subventionner les travaux de recherche fondamentale.
Il n’y a pas d’intention de créer un monopole dans la construction des accumulateurs d’énergie orgonale. Des usines peuvent prendre à leur charge la construction d’accumulateurs d’énergie orgonale à grande échelle en contrepartie de raisonnables royalties, et pour un raisonnable profit prélevé sur la vente de chaque accumulateur. Des plans sont aussi immédiatement disponibles pour apporter des informations à ceux qui ont l’intention de construire leur propre accumulateur. Mais, une fois encore, cela doit être réalisé de telle façon que le travail de recherche de base — qui croît rapidement et qui requiert de croissantes sommes d’argent pour support — soit financièrement assuré. Nous n’avons pas, à proprement parler, l’intention d’avoir une mainmise sur l’énergie orgonale, tel qu’on en a fait de plusieurs autres découvertes, afin que chacun en profite et qu’il sauve la recherche qui l’a rendue possible.
La Fondation Wilhelm Reich continuera à maintenir une implantation pilote centrale où de nouvelles dispositions et de nouveaux outils peuvent être testés et élaborés. Des unités équipées pour les techniques relatives au test sanguin Reich sont progressivement mises en place. Des cours spéciaux pour des instructeurs sont donnés pour qu’ils retournent chez eux afin de les divulguer auprès d’eux.
Ainsi, la discipline est de décentrer l’usage de l’énergie orgonale et de la rendre internationalement accessible. Mais — pour protéger le public aussi bien que le science de l’orgonologie — personne n’obtiendra d’information s’il refuse de coopérer à cette entreprise. Les noms des profiteurs et des escrocs seront exposés dans les publications de la Fondation Wilhelm Reich. Ceux qui procéderont pour eux-mêmes de leur propre initiative devront aussi apprendre que les fonctions de l’énergie orgonale correspondent à de nouvelles lois, dont la plupart sont accessibles uniquement à ceux qui travaillent continuellement en relations avec les fonctions orgonales.
Nous regrettons d’avoir à émettre ces avertissements. Ils sont, par ailleurs, nécessaires vis-à-vis de l’avidité omniprésente lorsqu’il est question d’exploiter le besoin humain et la misère, et vis-à-vis de l’irresponsabilité si évidente lorsqu’il s’agit d’une question d’aide à un travail de recherche fondamentale et non pas seulement de s’en accaparer. La découverte de l’énergie de la vie devrait être à la disposition de tous, mais elle doit aussi être protégée de l’irresponsabilité. Ceci est notre double tache.
Des informations complémentaires regardant l’accumulateur d’énergie d’orgone, le test sanguin Reich, et la supervision médicale lors de l’utilisation de l’accumulateur, pourront être obtenus auprès de la Fondation Wilhelm Reich, Orgonon, Rangeley, Maine, USA.
Source: http://classiques.uqac.ca/
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