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par Bertrand Duhaime

Les Lois cosmiques reposent sur des énergies puissantes, de quantité inconnue, que les êtres humains peuvent percevoir par l’observation directe, par la méditation ou la contemplation, à moins qu’ils n’en soient informés par la révélation.  Par exemple, il est plus facile de découvrir la loi de la Gravité, déjà comprise, parce qu’elle est mesurable, que la loi de l’Amour, un principe subtil qui dépasse, de loin, tout entendement.  Mais cela n’empêche pas que les Lois cosmiques fournissent une direction à celui qui veut tirer le maximum de son expérience en incarnation.

Il importe de tenir compte de plusieurs facteurs relatifs au Cosmos et aux Lois inhérentes qui le supportent : premièrement, l’Énergie cosmique sert de fondement à toute expérience et elle connaît tout de tout dans l’Omnivers;  deuxièmement, cette Énergie inclut des portions qui expérimentent divers niveaux ou plans de conscience;  troisièmement, toutes les portions de la conscience interagissent continuellement dans l’unité de cette Énergie;  quatrièmement, ce qui est appelé l’âme choisit de faire l’expérience de la densité en s’incarnant dans un corps humain;  cinquièmement, la conscience de l’âme éprouve souvent des difficultés dans son effort de déplacer le foyer de l’intellect humain de son point de centration premier, plutôt porté sur les cinq sens qui lui permettent d’assurer sa survie, afin de l’amener à intégrer la sagesse supérieure;  sixièmement, une fois que l’âme a intégré la manière dont l’énergie fonctionne, sous la forme des Lois cosmiques, pour engendre le Ciel et la Terre, la conscience humaine parvient à la reconnaître également.

La portion des êtres humains qu’on appelle «les éveillés» comprend que son énergie la relie à toutes choses, autant matérielles que subtiles, animées qu’inanimées, et qu’il convient de vivre en harmonie avec toutes les formes de vie.  Cette reconnaissance constitue la sagesse de l’âme.  Au niveau de l’Énergie cosmique, le point fondamental réside dans le fait que, autant les institutions humaines que les individus eux-mêmes, n’accéderont à leur efficacité maximale, parfaitement constructive, qu’en s’accordant aux Lois cosmiques.  C’est Dieu, le Créateur Père-Mère, qui a établi les Lois cosmiques et il les applique avec rigueur.  Comme elles détiennent une portée universelle et éternelle, l’individu qui ne les applique pas avec autant de détermination, par choix délibéré ou par ignorance, s’expose à connaître de grands problèmes qui peuvent, ultimement, le conduire à la mort ou à la destruction.  De ce fait, toute action et toute invention humaines devraient s’en inspirer, autant au niveau individuel que collectif.  Même que, pour assurer sa survie, l’Humanité devrait songer à élire un Gouvernement mondial de gens éclairés et établir une Constitution universelle fondée sur ses principes.

En fait, les Lois cosmiques désignent les caractéristiques mêmes de l’Intelligence universelle unique (ou du Mental cosmique unifié) tel qu’il agit à travers l’Omnivers entier.  On leur attribue le qualificatif d’«universelles» parce qu’elles régissent tout lieu, toute dimension, tout système solaire, toute galaxie, la Création totale, rien ne leur échappant nulle part.  On peut les considérer comme l’Organe administratif du Cosmos.  Dans un autre domaine, on les appelle les «Lois de la Nature».  Du point de vue du commun des mortels, cette expression recouvre surtout les phénomènes qui relèvent de lois comme celle de la gravité.  Réduire cette expression au point qu’elle ne comprenne plus que les aspects de la faune, de la flore et des expressions physiques de la vie telles qu’on les observe dans le monde matériel, voilà qui relève d’une conception à courte vue, d’une vision purement étroite et simpliste.

Dans la réalité, la Nature, qui est reliée à la Mère céleste, recouvre tous les aspects de l’organisation de la vie dans tous les Royaumes visibles et invisibles.  Et, bien que sa réalité ne relève pas du monde physique, cela ne signifie pas qu’elle ne soit pas réelle.  Les effets que les «Lois de la Nature» produisent dans le monde physique prennent leur source dans les dimensions supérieures qui restent inaccessibles aux sens physiques.  En spiritualité, on appelle ces dimensions de la conscience les plans archétypaux.  Ils contiennent la matrice (ou le plan d’ensemble) de toutes les formes de la vie manifestée et de tous les phénomènes de la Nature.  Ainsi, toute forme de vie ou tout phénomène que l’être humain peut expérimenter dans le monde physique découle de son propre archétype (son idée originelle, son modèle premier ou sa forme idéale) qu’il est appelé à refléter.

Dans leur réalité profonde, les Lois cosmiques représentent le mode d’expression de la Grande Intelligence cosmique.  Si vous voulez comprendre les Lois et les Forces de la Nature, vous devez éviter de les séparer des entités qui les incorporent ou les personnifient et qui ont toutes émané de l’Intelligence de la Nature elle-même.  Les Anges et les Élémentaux représentent les Forces de la Nature qui constituent des entités identiques à la Nature, donc des entités qui ne forment avec elle qu’une seule et même réalité.  Sans ces entités, aucun phénomène, nulle création ne pourrait se produire dans quelque monde ou dans quelque dimension que ce soit.  Ces esprits assument la responsabilité de la multiplicité des expressions de la Nature : la pluie, le vent, le feu, les orages, les tremblements de terre, le mouvement des océans, la croissance des plantes, la formation des arcs-en-ciel, l’intensité des tons et des teintes des couleurs, etc.

Le recours de l’être humain à des mots comme «spirituel», «supranaturel», «paranormal», «miraculeux», «occulte» et tant d’autres –qui divisent la Réalité divine et qui diluent son sens et sa portée– relèvent de l’immensité de son ignorance.  Un être tiré de la dualité considère tout phénomène comme naturel ou spirituel, mais jamais comme naturel et spirituel.  Autrement dit, on peut dire que, dans la Création, tout est naturel ou spirituel, mais on ne peut dire qu’il existe des réalités qui sont spirituelles et d’autres qui sont naturelles.  Les mots spirituel et naturel décrivent des degrés divers de la même Réalité cosmique.  Du reste, toutes ces divisions factices finissent par prendre une connotation négative.  Par exemple, le miracle n’existe que pour celui qui ignore les principes immuables de la Création qui permettent la manifestation d’un phénomène et qui ne sont que naturels et normaux, jamais prodigieux.  Dans toute réalité immédiate, le métaphysicien avéré ou l’initié ne considère rien comme «supranormal», «paranormal», «anormal» ou «infranormal» du fait que sa conscience s’élève plus haut, dans l’expansion ou dans la transcendance, que celle de la moyenne des gens, d’où il peut percevoir que tout détient sa place et son ordre dans le schème de la Création.  Ce sont les critères humains qui servent à évaluer et à juger les diverses expressions de la Nature qui sont arbitraires parce qu’ils sont dénués de perspective spirituelle.

La conscience spirituelle recouvre toutes les dimensions supérieures, avec toutes leurs valeurs ineffables, et elle préside au-delà de l’interprétation obtuse de la spéculation philosophique ou de la morale théologique qui imprègnent la plupart des préceptes des religions et des cultures actuelles.  Tout être évolué sait que la Vie et la Vérité ne peuvent être réduites au seul plan physique de la planète et que la Parole de Dieu ne peut tenir dans aucun livre, dans aucune révélation d’un prophète ni dans aucune religion parce qu’elle limiterait le Pouvoir de Dieu.  Mais l’être ordinaire, qui interprète tout au pied de la lettre, ne peut comprendre qu’il limite Dieu par les concepts qu’il forme à son sujet et qui ne sont fondés, bien souvent, que sur des croyances non avérées.  Plus l’ignorance d’un être est profonde, plus elle peut le pousser à se montrer arrogant, prétentieux, présomptueux, dogmatique et fanatique.

Bien que certaines lois puissent s’appliquer de façon plus spécifique dans certaines dimensions de la Conscience cosmique, elles n’en conservent pas moins toutes leurs potentialités à tous ses niveaux.  Pour appuyer ce fait qu’une loi peut s’appliquer dans un royaume, mais pas dans les autres, on peut évoquer la loi de la Réincarnation, une loi qui n’opère pas dans le Plan archétypal ou au Niveau causal, mais uniquement dans les royaumes inférieurs.  Ainsi, on comprend que les lois existent d’abord dans l’Être et dans l’Esprit de Dieu, exprimant sa Vie même, ce qui les rend immuables.  À vrai dire, aucun être ne peut les changer, même pas Dieu lui-même.

Ici, certains objecteront que rien n’est impossible au Créateur divin.  Nous répondrons que, au niveau de l’expression de la Vie, Dieu peut tout, mais qu’il ne peut rien modifier au niveau de sa propre Nature, soit au niveau des lois de son Être.  Si Dieu pouvait modifier sa Réalité suprême, il deviendrait un Être transitoire du fait que certains de ses aspects ne seraient plus éternels.  Pour la Conscience cosmique, il ne s’agit pas du fait de ne pas vouloir changer certains de ses aspects, mais de celui de ne pas pouvoir altérer son Essence, sauf les aspects contingents des niveaux de la manifestation appartenant aux mondes de la relativité.  Nous parlons des illusions telles que l’être humain les perçoit au niveau de la Maya ou des phénomènes éphémères.  D’un point de vue absolu, rien n’est constant ou éternel dans l’Omnivers à part l’Essence de Dieu ou la Source de Tout.  Pour bien comprendre notre propos, vous devez retenir que ce que nous appelons les Lois cosmiques désigne purement la nature et la conduite de l’Être universel qui s’exprime par ses multiples facettes.

En principe, on peut classer les Lois cosmiques d’après les dimensions où elles opèrent.  Certaines lois sont plus perceptibles dans le plan mental, d’autres dans le plan astral, d’autres encore dans le plan physique.  Encore là, le fait de diviser la Conscience cosmique en divers plans relève d’un choix arbitraire de l’être humain qui ne correspond à rien dans le Mental universel.  Du point de vue cosmique, toute division de la Réalité unique en plans, dimensions ou mondes constitue une erreur qui provient d’une illusion, puisque toute chose manifestée, de l’atome au système solaire, ne représente qu’une pensée du Mental divin.

En tout et partout, les Lois cosmiques gouvernent tout.  Ces lois agissent partout, qu’un être s’en rende compte ou pas.  Mais, plus il les connaîtra, mieux il se comprendra lui-même et mieux il comprendra le phénomène de la vie.  Dans le monde physique, l’être humain peut percevoir ces lois surtout par leurs effets.  Les lois et les causes qui président à la Création restent invisibles parce qu’elles tirent leur origine des dimensions supérieures.  C’est en découvrant les causes de ces effets, par l’observation du lien de causalité entre les multiples manifestations de la vie, qu’il commencera à comprendre la nature de certaines Lois cosmiques et qu’il apprendra à les appliquer à son avantage.  L’étude des Lois cosmiques permet d’éviter les erreurs préjudiciables ou de surmonter les situations périlleuses de la vie courante.  Leur connaissance profonde amène d’abord à devenir un co-créateur avec Dieu et, ultimement, un maître de vie.  La connaissance et la compréhension des Lois cosmiques mènent à leur application sage.  Leur application constructive et créative favorise le progrès spirituel et l’évolution personnelle.  Celui qui connaît la cause de ses problèmes, parce qu’il comprend les Lois cosmiques et les principes qu’elles sous-tendent, retrouve rapidement la maîtrise des circonstances de sa vie, éliminant des souffrances inutiles, ramenant en lui la paix et la santé et engendrant pour lui-même l’abondance, la prospérité, le succès, l’expansion à tous égards.  Celui qui maîtrise les lois porte le nom de «Master magnus» ou d’Adepte.

Cela peut se comprendre si on sait que toutes les Lois cosmiques se tiennent : qui en active une en implique un grand nombre.  Plusieurs Lois cosmiques comportent des corollaires.  Ainsi, bien que les Lois cosmiques elles-mêmes ne puissent être changées ni détruites, une loi supérieure peut neutraliser, annuler, suspendre ou transcender les effets des principes qui leur sont subordonnés.  Par exemple, la loi de l’Amour —qui peut agir comme Grâce, Clémence ou Miséricorde, voire comme Compassion– peut modifier les conséquences de la loi de la Causalité (appelée ailleurs Karma).  En termes concrets, cela veut dire que si quelqu’un s’apprête à faire du tort à une autre personne, celle-ci peut être portée à se venger du tort qu’elle a subi.  Techniquement, la loi de la Causalité entraîne rigoureusement une répercussion, soit l’effet identique d’une cause ou la réaction adéquate d’une action.  Puisque cette personne a causé du mal à une autre personne, celle-ci peut tenter de répliquer en lui retournant son mal.  Mais si celle-ci choisit soudain, en toute sincérité, de s’excuser pour le mal qu’elle a fait, d’en demander pardon et de faire réparation, il est probable que la personne lésée décidera de lui pardonner.  En pareil cas, la loi de la Grâce devrait prendre préséance sur celle du Karma, une loi qui ne vise jamais à punir, mais à faire comprendre, donc à faire prendre une salutaire leçon de vie.  Voilà comment une loi cosmique peut agir sur une autre loi spirituelle.

Dans les livres, on parle tantôt de «Lois cosmiques» et tantôt de «principes cosmiques».  Alors, on peut se demander laquelle des deux expressions il vaut mieux employer.  Ici, il importe d’établir la différence entre ces deux expressions.  Normalement, si l’auteur ne mêle pas les termes, les Lois cosmiques désignent les divers aspects de la dynamique inhérente à la Nature elle-même tandis que les principes cosmiques mettent l’accent sur la manière d’opérer et de s’appliquer de ces Lois spirituelles immuables.  Le mot «principe» devrait démontrer comment une Loi cosmique opère, fonctionne, se comporte ou il devrait désigner la méthode ou la règle d’application d’une Loi cosmique qu’un être humain a développée.  Les «principes» devraient référer aux balises qui servent à encadrer la nature d’une loi.  De ce fait, on peut dire qu’un être humain peut découvrir un principe des Lois cosmiques ou le commenter, mais qu’il ne peut pas engendrer les Lois cosmiques elles-mêmes.  À l’occasion, le mot principe sert plutôt à identifier les divers éléments qui composent le Cosmos (le Grand Corps de Dieu ou le Monde matériel infini).

Bien que nous puissions vous assurer que la majorité des instructeurs spirituels s’entendent sur les présentes définitions, nous ne pouvons garantir que l’auteur que vous lirez les connaît et s’y conforme.  Par exemple, certains parlent du Principe cosmique et des Lois qui l’expliquent;  tandis que d’autres, tout au contraire, parlent de la Loi cosmique et des Principes qui la sous-tendent.  De ce fait, dans la bouche ou sous la plume de certains auteurs, les mots «loi» et «principe» peuvent devenir interchangeables.  Alors, seul le contexte peut permettre de préciser le sens des termes.

Quant aux Lois cosmiques elles-mêmes, vous devez vous rappeler que certains métaphysiciens ou mystiques, qui croient les connaitre fort bien, ne précisent pas qu’il reste bien des aspects à découvrir pour ce qui concerne leur nature et leur impact dans la vie quotidienne.  D’autre part, justement en raison de cette connaissance limitée, ils leur ont assigné un nom arbitraire, le fruit de leur perception toute personnelle, d’où on peut trouver plusieurs appellations pour une même loi.  Du reste, jusqu’à récemment, chaque mouvement spirituel, qui, pour se protéger,  fonctionnait dans l’isolement, astreint au silence et au secret, a inventé son propre vocabulaire dans son effort pour identifier les notions spirituelles ou pour les préciser, ce qui donne parfois lieu à l’apparition, sur la place publique, d’une pléthore de mots ou d’expressions désignant une même réalité, maintenant que les diverses voies s’y présentent et s’y mélangent.

Évidemment, peu importe l’appellation d’une loi, ce qui compte, c’est la réalité qu’elle implique et l’impact vibratoire qu’elle peut avoir sur la vie personnelle et sur la vie collective.  Autrement dit, ce n’est pas le nom d’une loi qui importe, mais la loi elle-même.  En outre, plus on avancera dans l’étude des lois, plus on observera que, conformément à la loi du Paradoxe, certaines d’elles semblent se contredire, ce qui n’est pourtant jamais le cas.  Les contradictions réelles ne pourraient provenir que de l’explication ou de l’interprétation fautive d’un auteur particulier.  Dans l’étude des Lois cosmiques, il importe de connaître le degré de sagesse, de lumière, d’intégrité et de compétence de celui qui se présente comme un instructeur spirituel.  Un étudiant gagnera toujours à faire valider son authenticité par son Maître intérieur et à se présenter à lui placé sous le dôme de protection de Michaël, le Gardien de la Conscience christique.  Quoi qu’il puisse trouver dans un livre de documentation, un texte sacré, une étude, une conférence ou une application, il devrait tout passer au crible de son Instructeur intime, ne retenant toute notion extérieure que comme un cadre de référence passager.

Nul ne peut vraiment connaître les Lois cosmiques dans toute leur subtilité, s’il se contente de lire à leur sujet.  D’une part, il doit ajouter la pratique quotidienne à la théorie.  En outre, il ne pourra en saisir pleinement l’essence et la nature qu’en méditation ou en contemplation.  Toute loi cosmique représente une réalité vivante qui échappe à l’entendement ordinaire, d’où elle ne peut être complètement mise en mots.  Son existence réelle, sa licéité et sa légitimité ne peuvent être perçues et validées, par l’intuition, qu’à un niveau supérieur très élevé.  La Connaissance métaphysique ou le Savoir spirituel ne peuvent vraiment provenir que d’une révélation intime de la part de l’Intelligence divine et des Entités divines qui la servent.

Mais, que vous confrontiez un phénomène physique, une manifestation psychique ou un procédé magique que vous ne comprenez pas, vous pourrez toujours croire, avant de le prouver, qu’ils répondent au jeu des Lois cosmiques.  Les Lois cosmiques détiennent toutes les clés qui permettent de comprendre le Cosmos.  On entend souvent dire : «Dieu seul le sait!»  Certes, mais Dieu ne tient pas à cacher quoi que ce soit à l’être humain.  Ce qui lui échappe résulte de son ignorance ou de son inconscience.  Lorsqu’un être humain accorde son mental à l’Esprit de Dieu, tout ce que Dieu sait, il peut le partager jusqu’à un certain point.  Voilà qui pourra apparaître un propos sacrilège pour ceux qui ignorent la dynamique amoureuse qui lie l’homme à Dieu, cette entité qu’il a créée à son image et à sa ressemblance.  Sauf que, pour accéder au Savoir divin, il faut découvrir la Clé cachée dans «Daath» telle que cette Séphire se présente dans l’Arbre de Vie de la «Cabale».  En passant, ce dernier Livre sacré fournit les Clés secrètes de la «Bible».  Sans cette clé, l’«Ancien Testament» ne peut apparaître que comme un fatras de notions dogmatiques, de prescriptions impérieuses et d’histories confuses.

Les Lois cosmiques contribuent à expliquer les phénomènes de la vie apparemment inexplicables.  Mais vous devrez toujours vous attendre à ce qu’un événement de votre existence ne trouve pas d’explication dans celles que vous avez apprises, classées, répertoriées, comme si la Conscience divine s’ingéniait à vous cacher un facteur impondérable ou insaisissable.  Toute compilation des Lois divines reste forcément incomplète puisque le nombre des lois et des principes reste pratiquement illimité.  Mais nous n’insisterons jamais trop auprès du métaphysicien en herbe pour l’inviter à comprendre et à appliquer les Lois cosmiques puisque c’est ainsi qu’il favorisera son développement spirituel.  Ceux qui les ignorent ne peuvent qu’avancer dans la vie en gémissant sur leur sort, convaincus que Dieu, qui a déterminé le cours de leur vie, les a fait naître sous une mauvaise étoile.  Ils ignorent que, consciemment ou inconsciemment, chacun crée son destin, au fil des heures, par ses pensées, ses paroles, ses ressentis et ses actes.

Pour ce qui concerne l’Humanité, comme communauté, Dieu a prévu pour elle une part de sa destinée conformément à son âge évolutif.  Mais, au niveau individuel, le destin de chacun repose largement entre ses propres mains, de sorte que l’un peut involuer jusqu’à la destruction, pendant qu’un autre peut évoluer jusqu’à la maîtrise.  Pour l’individu, la faculté du libre arbitre lui confère le droit du libre choix.  Et jusqu’à ne pas choisir, ce qui représente déjà un choix.  Il n’en reste pas moins que c’est en se soumettant aux Lois cosmiques qu’un individu peut créer son ciel ou s’élever au septième ciel, avec tout ce que cela représente, plutôt que de sombrer dans «l’enfer de son ignorance».  Tout désordre physique, émotionnel, mental ou psychique résulte d’une transgression des Lois divines.  Qui change les causes change les effets.

Celui qui refuse de se soumettre aux Lois divines, se plaisant à les ignorer ou à les nier, peut se compliquer la vie jusqu’à s’éliminer de la vie concrète, mais il ne réussira jamais à mette un terme à son existence.  Les croyances ou les connaissances des êtres mortels, relativement à elles, ne changent pas leur nature d’un iota.  Par exemple, est-ce que le refus de croire à la loi de la Gravité peut affecter l’existence d’un être particulier?  Cette loi ne continuera pas d’exister et d’opérer pour autant : elle existait avant que l’être humain la découvre et elle continuera d’exister bien longtemps après que l’être humain, une fois réalisé, l’aura oubliée.  Il peut se produire la même chose pour la loi de la Réincarnation si chaudement disputée dans certains milieux.  On aura beau tirer des versets des Textes sacrés pour tenter de la nier, si cette loi existe, on ne parviendra pas à l’infirmer, à l’annuler, à l’empêcher d’agir.

Certains auteurs identifient les Lois cosmiques par l’expression «lois de l’Âme», du fait que, dans sa progression spirituelle, cet aspect de l’être parvient à prendre conscience d’elles et à s’y soumettre spontanément.  Quoi qu’il en soit, nul ne peut les définir parfaitement, d’autant plus que plusieurs d’entre elles n’ont pas encore émergé dans la conscience humaine.  N’empêche que celui qui produit résolument l’effort conscient de vivre dans la conscience de son Dieu intérieur les amène à s’activer dans sa vie, ce qui lui permet d’avancer de découverte en découverte.  Celui qui les met en branle dans la pureté d’intention, dans le désir de contribuer au plus grand bien de tous, parvient à produire des prodiges apparents.  Mais certaines d’entre elles, qui restent hors de portée des individus, ne peuvent être révélées au grand public qui, par manque de compréhension, pourrait en mésuser.  La connaissance de certaines lois confère un grand pouvoir dont il faut protéger les faibles d’esprit, les inconscients, les imposteurs et les renégats.

À suivre…

Source: Les Chroniques de la Presse Galactique

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