Le blushwood berry, une plante australienne fait régresser en quelques heures des cellules cancereuses

Publié par le 27 Oct, 2014 dans DÉCOUVERTES, SANTÉ |

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Une étude, dont les résultats intitulés «Intra-Lesional Injection of the Novel PKC Activator EBC-46 Rapidly Ablates Tumors in Mouse Models» ont été publiés dans la revue dans la revue PLOS ONE, a permis de montrer, dans des essais précliniques sur la souris, que EBC-46, une molécule extraite de la graine d’une euphorbiacée, Hylandia dockrillii (le blushwood berry, qui ne pousse qu’au nord de l’État australien du Queensland, dans les Atherton Tablelands), est efficace contre des tumeurs solides, qu’elle fait régresser en quelques heures et, semble-t-il, sans générer d’effets secondaires.

En fait, il s’agit d’une confirmation car des essais préliminaires, qui avaient porté «sur des chiens, des chats et des chevaux» et aussi «sur des diables de Tasmanie, ces marsupiaux carnivores d’apparence canine et dont les populations sont décimées par une épidémie de cancer de la face», avaient mis en évidence son effet bénéfique «par application sur la surface de la tumeur et, surtout, par injection à l’intérieur».
99724180EBC-46 «serait opérante contre une large variété de cancers: prostate, sein, poumons, ou encore les mélanomes et les tumeurs dans le cou» en provoquant «une nécrose des tissus et une destruction des vaisseaux sanguins».

Plus précisément, cette molécule «agit en activant la protéine kinase C, comme le fait un produit connu, l’ester de phorbol PMA» avec cependant, une vitesse et une efficacité plus grandes.

Dans l’étude ici présentée, les essais précliniques sur la souris ont montré que «dans la plupart des cas, une injection unique provoque la mort des cellules tumorales en quatre heures», sans effets secondaires notables, et que la régression de la tumeur est durable «dans plus de 70 % des cas».

Dès lors, des essais cliniques vont pouvoir être entrepris chez l’Homme «puisqu’ils ont été approuvés par les autorités sanitaires d’Australie».

Il faut cependant souligner que l’EBC-46 «n’agit que sur des tumeurs avec lesquelles cette molécule est mise en contact direct»

* publiés dans la revue Plos One – http://www.plosone.org/

Traduction trouvée sur http://rustyjames.canalblog.com/

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