Jimmy

Jimmy Mcintyre

par Lydia

Pas évident de faire de l’accueil émotionnel, un réflexe premier ! Je constate que j’ai libéré pas mal de peur ou du moins de sa charge énergétique et pourtant il semble qu’elle continue de diriger ma vie, du moins d’être active. Son emprise est fortement diminuée mais elle continue de manipuler plus ou moins mon état d’être.

Déjà, libérer la peur de la peur peut constituer un jeu délicat. Je choisis volontairement ce terme pour ne pas nourrir les schémas duels, pour ne pas créer des fantômes, donner corps à la peur et toutes ses créations.

On peut constater que chaque état d’être produit des fruits dans l’instant et à long terme. On peut sentir combien l’amour nous libère de tous les schémas de prédation et peut donner à la peur une toute autre apparence.

Toutes les hypothèses à propos des extra-terrestres manipulateurs généticiens me semblent encore être le fruit de notre difficulté à regarder nos peurs en face.

C’est aussi la conséquence de notre incompréhension face à la dualité, à ce caractère double que nous portons. L’incompréhension crée une barrière, une forme de résistance.

 

On cite en référence, les écrits de personnes qui ont utilisé des plantes hallucinogènes. Le point commun réside dans l’usage de ces psychotropes. Je ne nie pas qu’il existe une réalité, ou même plusieurs réalités parallèles mais je n’oublie pas que l’incarnation est une « école » et le corps humain possède un outillage sensoriel permettant d’appréhender le monde.Si nous sommes coupés en apparence du monde invisible, ça n’est pas un hasard ni même une punition, au contraire, ça me semble beaucoup plus sage!

Que les règles du jeu aient été fixées par des entités extra-terrestres ne me semble pas stupide mais quel intérêt de nourrir l’idée que le mal est aux commandes ?

Depuis des millénaires, l’homme s’identifie à son esprit pensant qui est limité par nature. Mais ça n’est ni une punition, ni une arnaque, c’est tout simplement un contexte favorable, un moyen de grandir, d’accéder à la souveraineté, de devenir autonome, selon le jeu des contraires qui mettent en évidence deux chemins.

Soit celui de la peur, soit celui du cœur. Sur le chemin du cœur, la peur reste présente mais on ne s’identifie plus à elle. On apprend à la « dégonfler » à l’amener à un point où elle n’a plus de pouvoir, où elle est neutre.

Évidemment, pour le mental qui adore ce qui est complexe, ça n’est pas suffisant. Comme ce dernier à une grande faculté d’imagination, il suppose que tout ce qui est mystérieux, tout ce qu’il ne comprend pas est hyper compliqué, sinon il « verrait ».

« Heureux les simples d’esprit » Quand on s’autorise à voir avec les yeux du cœur, on constate que la dualité est un cadre qui permet de connaitre la nature véritable de l’humain, par contraste, par ce choix basique entre la peur ou l’amour. Puis nous comprenons que le choix se situe au niveau de l’identification. Puis, on passe du choix à l’acceptation de ce qui est, une fois qu’on sait qui on est vraiment.

Oui nous avons un cerveau reptilien dont les automatismes tels que la respiration, le battement du cœur, maintiennent le corps en vie mais, le cœur est aussi une intelligence dont la puissance électrique et électromagnétique est nettement supérieure à celle du cerveau. Ce qui implique que tout ce qui est produit par le mental n’est pas ce que nous sommes en totalité, ça n’est qu’une perspective particulière, partielle de la réalité.

Nous avons le choix entre s’identifier aux pensées, aux croyances, à l’ego ou de s’identifier à l’ensemble de ce qui nous constitue en considérant le cœur comme notre socle éternel. La porte de notre être véritable, son expression pure qui insuffle ses énergies afin que l’être, la personnalité se reconnaisse en cet aspect.

La sensation d’être manipulé vient selon ce que je crois, du fait que nous sommes dans un corps physique limité, pas tant par son enveloppe ou ses besoins, mais par nos croyances. Une croyance se construit par défaut, lorsque nous sommes face à quelque chose d’inconnu et que nous activons une des stratégies de l’ego qui consiste à refouler dans l’inconscient tout ce qu’il ne peut pas traiter.

Nous accumulons des bulles d’incompréhension qui créent une pression telle que nous pouvons alors développer une maladie. Nos peurs refoulées amplifient chaque fois que nous sommes en mode de survie.

Depuis des millénaires, nous avons accumulé tant d’émotion refoulées qu’elles apparaissent aujourd’hui comme des monstres indomptables.

La sensation d’être manipulé vient de l’intérieur, de notre incapacité à libérer la vision duelle et de considérer ces amas énergétiques comme des ennemis.

Quand on intègre l’amour de soi, quand on joue le jeu de l’acceptation de ce qui est, chaque émotion réintégrée, portée à la conscience et aimée, laissée libre de s’exprimer, délivre alors un message, élargit notre conscience, notre compréhension.

Peu à peu, on comprend pour le vivre, qu’en lâchant les peurs, en les observant, elles se transforment et la paix se manifeste. La notion de bien et de mal est alors relativisée et on se libère ainsi de l’identification au mental.

Quand on s’écoute penser, on peut voir que la machine tourne 24h/24, sans interruption. Même durant la nuit, nos rêves en sont l’expression, une combinaison des pensées conscientes et inconscientes. Tant qu’on n’accepte pas l’incarnation et ses règles, on va chercher un responsable de notre mal être.

L’ego a besoin de comprendre pour se sentir en sécurité et quand on goûte à la paix en soi, on sait que tout ce qui semble mystérieux est une énigme pour le mental mais n’inquiète pas un cœur serein. On ne cherche plus à comprendre ce qui se trame à l’extérieur quand on commence à se connaitre vraiment. On comprend que ce sont les émotions et les pensées refoulées qui demandent à venir à la conscience qui donnent cette impression d’être trimballé, impuissant.

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James Charlick

La fonction de l’ego, c’est de s’interroger et de trouver des réponses à ses questions. Il ne peut accepter les choses telles qu’elles sont et veut changer tout ce qui l’entoure afin que ça corresponde à sa vision de la réalité, sa conception du bonheur. Il va chercher tout ce qui confirmera ses croyances et focalisera son attention uniquement sur ce qui l’arrange. Il se fout de La vérité, ce qui l’intéresse, c’est de combler les vides, d’éliminer ce qui ne correspond pas à sa conception du bonheur, de la vie.

Quand on fait l’expérience de l’acceptation, quand on laisse la peur s’exprimer, les fantômes et les mirages s’effacent. On comprend que la vérité de ce que nous sommes ne peut pas être envisagée par le mental en totalité. C’est un acte de foi et d’humilité que de reconnaitre qu’on ne peut pas tout comprendre et d’accepter cette situation.

Plus on est identifié au mental et plus on se fait piéger par le jeu des questions réponses. Les pensées sont vivantes, elles s’associent aux émotions et laissent une trace chimique dans l’organisme définissant un état d’être spécifique.

Ce n’est pas en focalisant son attention sur des pensées positives qu’on élève sa fréquence, c’est une manipulation qui demeure au niveau du mental. Même si l’ego cherche naturellement l’équilibre, il ne sait le faire qu’en refoulant ce qu’il juge être la cause de son déséquilibre.

En apprenant à revenir au cœur en toutes circonstances, on rétablit l’équilibre de façon naturelle, divine, sans effort.

Finalement, toutes les émotions sont des expressions de la peur. Si on observe une émotion, si on remonte à son origine, on constate que la peur l’a fait naitre. L’incompréhension est une forme de peur mais quand on cesse de s’accrocher à ses questions/réponses, quand la résolution du problème n’a plus autant d’importance, parce qu’on sait que nous sommes toujours en sécurité en notre cœur, on passe de l’identification à l’ego à l’identification au cœur.

La joie est aussi née de la peur, je ne parle pas de celle qui vient subtilement quand on s’abandonne ou même parfois sans raison apparente, je parle d’une forme d’excitation mentale et émotionnelle. Parce que nous vivons dans un monde de dualité, de contraste, elle apparait par comparaison. Elle est à l’opposé de la tristesse mais les deux énergies ont la même origine ; la peur de la mort, de la perte, du vide, de l’ennui…

Le déséquilibre et la dysharmonie viennent du fait que nous divisons ce qui est, en bien /mal et que nous résistons à ce qui est. C’est impossible pour le mental, de laisser une question sans réponse et quand on sait que c’est sa fonction, on ne se laisse plus prendre au piège. Enfin, pas systématiquement. On peut le prendre à son propre jeu en lui fournissant des réponses qui vont le calmer mais on utilise les mêmes stratégies que lui, on reste dans sa sphère où tout un perçu comme conflictuel. En le laissant dire et en l’écoutant comme on écouterait un enfant, on maintient l’affection, la tendresse dans la relation, en soi.

La sensation d’impuissance vient de l’identification au mental. Si on croit être uniquement un humain parce qu’on a la faculté de penser, on va être trimballé au gré des croyances auxquelles on devra s’accrocher pour vivre une forme précaire d’harmonie. Les émotions qui s’y ajoutent donneront l’impression d’avoir à faire à une entité. Le décor est posé pour fabriquer autant d’ennemis et de monstres que nous refoulons ce que nous jugeons indésirable.

Ma difficulté à libérer la dépendance aux cachets vient du fait que je m’identifie encore à l’ego, que je refoule des peurs. Je pourrais me dire que je suis manipulée par des entités de l’astral, par un programme restrictif imposé par des extra-terrestres…et selon cette vision, je suis condamnée à subir. Pourtant, personne ne m’oblige à faire quoi que ce soit sinon mes propres peurs et mon incompréhension.

En appliquant la loi du laisser faire, du laisser être, on s’autorise à aller au bout de l’expérience afin d’en faire le tour.

Puisque cette voie est nouvelle on ne peut en connaitre l’issue et la difficulté réside là, dans la capacité à laisser le mental bavarder, sans le croire, sans rentrer dans son jeu.

En pratiquant l’accueil de ce qui est, on constate que tout se régule naturellement, ainsi on expérimente la puissance du cœur. L’abandon du jugement permet de voir les choses dans toute leur ampleur et on observe le caractère double de l’humain divin.

En considérant les choses selon un point de vue énergétique, on voit que les polarités sont l’expression de la même énergie et en se désidentifiant des personnages intérieurs, en abandonnant les masques, on se libère de toutes les entités ou fantômes extérieurs.

Je ne dis pas qu’ils n’existent pas mais plutôt qu’on n’est pas obligé de les nourrir, de leur donner corps. Ils sont des projections de nos peurs, de nos ombres, de notre incompréhension et de l’identification à la personnalité.

Cette vidéo explique la puissance du cœur, de la psyché et l’inter-reliance entre les êtres. Vidéo trouvée sur le site http://urantia-gaia.info

 

En tant que co-créateurs, nous avons la faculté de donner corps à nos pensées inconscientes mais ça reste des projections qui nous permettent de comprendre le fonctionnement de l’intellect et d’être face à nos peurs, nos croyances, afin de pouvoir les libérer.

Bien que nous connaissions la loi de la création consciente, nous ne sommes pas encore capables de l’utiliser. Tant que l’inconscient est encombré de croyances basées sur la notion de séparation, sur la peur, tant qu’il n’est pas découvert et nettoyé, il sabotera nos intentions.

On ne peut prétendre créer son bonheur en conscience si on continue de croire que nous sommes manipulés par l’extérieur. On ne peut pas en même temps être victime et responsable.

Nous savons un peu mieux comment l’ego enclenche les mécanismes de survie et cette connaissance nous permet de distinguer l’origine de nos comportements mais pour s’en extraire, il nous faut revenir au cœur, à l’être véritable que nous sommes. C’est en cet endroit qu’on sait que rien ne peut affecter ce que nous sommes en vérité. Ce savoir nous libère de l’enfermement, de la prison de l’ego.

Nous sommes à nous libérer de l’illusion, de l’image, de l’apparence afin de laisser émerger l’être véritable, celui qui sait, qui n’a pas besoin de comprendre mais d’embrasser ce qui est pour s’épanouir.

L’introspection demande une attention particulière, une focalisation sur le cœur et tout ce qui nous en éloigne est une création de l’ego, une résistance à aimer, l’expression de la peur refoulée. Tant que nous ne sommes pas complétement installé en notre cœur, tout ce qui nous distrait, tout ce qui amplifie la peur, nous éloigne de l’être véritable mais c’est aussi un appel à faire retour. Dans ce va et vient, nous apprenons à trouver le juste milieu, à nous centrer, à nous stabiliser, à intégrer la sagesse, l’humilité, la patience, la gratitude. C’est en amenant au cœur une émotion qu’elle va montrer son ampleur et son opposé puis l’amour les unifie, les équilibre. Dans cette alchimie, on laisse l’amour agir et par son action, il grandit, amplifie et rayonne l’harmonie.

Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d’orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci

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