par MyrIam Keyzer
… il ouvrit les yeux émergeant d’un gouffre qui lui avait paru infini, sans fond. Les yeux clos pour se couper d’un monde éprouvant, il se vit clairement : Être lumineux, éclatant de magnificence, issu d’une autre galaxie.
Il observa l’origine de sa transmutation, comment il fut propulsé en urgence dans ce grand vide intergalactique, et ce, sans son assentiment.
Ainsi projeté dans le vide, cette grande entité rata son atterrissage prémisse d’une destinée empreinte du sentiment d’être mal incarné. Pourtant il portait intrinsèquement l’importance de son mandat en cette époque capitale.
La perte brutale de sa famille de Lumière, de son univers grandiose s’encoda dans chacune de ses cellules qui se divisèrent dans une indescriptible souffrance, la non-acceptation d’une vie à laquelle il devra pourtant se résigner.
Son rôle ici était primordial. La contrainte n’avait pas été aléatoire, il le savait bien. Il portait un lourd mandat d’éclaireur, celui d’un phare dans la nuit sombre. C’est ainsi que tout dans sa vie résonna la perte, la déception, la différence et… la lumière. Aussi cette clarté ne fit qu’accentuer la noirceur environnante.
Contraint à des pertes répétitives, brutales, il venait de toucher le fond. Exténué, anéanti par sa différence, il frappait le mur du son. C’est alors que de son libre arbitre, prérogative humaine, il adjura: dorénavant il n’avancerait plus sur cette route de misère sans complicité, ni reconnaissance d’êtres analogues. Si on avait besoin de lui, il devrait trouver en d’autres sa correspondance; la route devrait s’alléger, se transformer ou il abdiquait sans s’acquitter de sa mission.
Suppliant sa famille aux confins des mondes pour la énième fois, il fut entendu puisqu’il venait de donner l’ordre à l’univers, faisant le choix intentionnel de manifester son mandat, à sa couleur…
Tout doucement, il découvrit à nouveau le chemin, celui de l’incarnation choisit délibérément. Il accepta dans cette dimensionnalité, la perte de sa magnificence, la réminiscence des siens pour qui il était désormais étranger. Il acquiesça à la libération de cet encodage de souffrance polarisée en chacune de ses entreprises.
Désormais, il le savait, son mandat ne se poursuivrait et se déploierait que dans la plus grande des libertés, dans la JOIE de ce LIBRE CHOIX.
2015 arrive à grands pas… chacun de nous devra savoir ce qu’il est venu faire ici et surtout choisir de vivre dans cette incarnation humaine terrestre en conscience. Où en êtes-vous par rapport à ce libre choix? Êtes-vous ici par contrainte ou si vous choisissez à chaque instant de manifester votre lumière dans la pure joie?
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