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Première partie ici…

 

par Matilda O’Donnel MacElroy

Traduction de « Allien Interview » Lawrence R. Spencer (auteur) par Helios

(…)

QUESTION – « Pourquoi votre vaisseau s’est-il écrasé ? »
RÉPONSE – IL A ÉTÉ PRIS DANS UNE DÉCHARGE ÉLECTRIQUE DE L’ATMOSPHÈRE QUI NOUS A FAIT PERDRE LE CONTRÔLE.
QUESTION – « Pourquoi votre vaisseau se trouvait-il dans cette zone ? »
RÉPONSE – POUR ENQUÊTER SUR LES « NUAGES QUI BRÛLENT/RADIATIONS/EXPLOSIONS.
QUESTION – « Comment vole votre vaisseau ? »
RÉPONSE – ON LE CONTRÔLE PAR « L’ESPRIT ». RÉPOND À DES « COMMANDES MENTALES ».
« Esprit » ou « commandes mentales » sont les seuls mots anglais qui me sont venus pour décrire l’idée. Leurs corps, et je le pense, le vaisseau, sont reliés à eux directement par une sorte de « système nerveux » électrique qu’ils contrôlent par la pensée.
QUESTION – « Comment vos congénères communiquent-ils entre eux ? »
RÉPONSE – PAR L’ESPRIT/ LA PENSÉE.
Les mots « esprit » et « pensée » combinés sont les mots anglais les plus proches que j’ai trouvé à ce moment-là pour décrire l’idée. Cependant, il était tout à fait évident pour moi qu’ils communiquaient par l’esprit, juste comme elle le faisait avec moi.
QUESTION – « Avez-vous un langage écrit ou des symboles pour communiquer ? »
RÉPONSE – OUI
QUESTION – « De quelle planète venez-vous ? »
RÉPONSE – LE FOYER/BERCEAU, LE MONDE DU « DOMAINE ».

 

Comme je ne suis pas astronome, je n’ai aucun moyen de penser en terme d’étoiles, galaxies, constellations et directions dans l’espace. L’impression reçue est celle d’une planète au centre d’un immense amas de galaxies qui est pour eux leur « foyer », ou « berceau ». Le mot « domaine » est le mot le plus approximatif pour décrire son concept, ses images et idées sur son origine. On pourrait facilement parler de « territoire » ou de « royaume ». Je suis pourtant sûre que ce n’était pas juste une planète ou un système solaire ou un amas d’étoiles, mais un nombre énorme de galaxies !
QUESTION – « Votre gouvernement va-t-il envoyer des représentants pour rencontrer nos dirigeants ? »
RÉPONSE – NON.
QUESTION – « Quelles sont vos intentions concernant la Terre ? »
RÉPONSE – PRÉSERVER/PROTÉGER LA PROPRIÉTÉ DU DOMAINE EN QUESTION
QUESTION – « Qu’avez-vous appris sur les gouvernements de la Terre et les installations militaires ? »
RÉPONSE – MÉDIOCRITÉ/FAIBLESSE. DESTRUCTION DE LA PLANÈTE.
QUESTION – « Pourquoi votre peuple ne s’est-il pas fait connaître aux habitants de la Terre ? »
RÉPONSE – REGARDER/OBSERVER. PAS DE CONTACT.
J’ai eu l’impression que le contact avec les gens de la Terre n’était pas permis, mais je n’ai pas trouvé le mot ou l’idée qui communiquait l’impression reçue. Ils nous observent simplement.
QUESTION – « Votre peuple a-t-il déjà visité la Terre ? »
RÉPONSE – OBSERVATIONS PÉRIODIQUES/RÉPÉTÉES.
QUESTION – « Depuis combien de temps connaissez-vous la Terre ? »
RÉPONSE – BIEN LONGTEMPS AVANT LES HUMAINS.
Je ne suis pas sûre si le mot « préhistorique » aurait été plus adapté, mais c’était manifestement une très longue période de temps avant l’évolution de l’humanité.
QUESTION – « Que savez-vous de l’histoire de la civilisation de la Terre ? »
RÉPONSE – PEU D’INTÉRÊT/ATTENTION. PETITE PÉRIODE DE TEMPS.
La réponse à cette question me semblait très vague. J’ai cependant perçu qu’il ne portait pas grand intérêt à l’histoire de la Terre ou qu’il n’y avait pas accordé une grande attention. Ou peut-être, … je ne sais pas. Je n’ai pas réellement reçu de réponse à cette question.QUESTION – « Pouvez-vous nous décrire votre monde ? »
RÉPONSE – ENDROIT DE CIVILISATION/CULTURE/HISTOIRE. GRANDE PLANÈTE. RICHESSE/RESSOURCES PERMANENTES. ORDRE. POUVOIR. CONNAISSANCE/SAGESSE. DEUX ÉTOILES. TROIS LUNES.
QUESTION – « Quel est l’état de développement de votre civilisation ? »
RÉPONSE – ANCIEN. DES TRILLIONS D’ANNÉES. TOUJOURS. AU-DESSUS DE TOUTES LES AUTRES. PLAN. PROGRAMME. PROGRÈS. GAGNER. BUTS/IDÉES ÉLEVÉS.

J’utilise le nombre « trillions » parce que je suis sûre que l’idée était un nombre plus grand que plusieurs milliards. L’idée de la durée de temps qu’elle m’a communiquée me dépasse. C’est vraiment plus près de l’idée d’infini en terme d’années terrestres.
QUESTION – « Croyez-vous en Dieu ? »
RÉPONSE – NOUS Y PENSONS. C’EST. LE FAIRE CONTINUER. TOUJOURS.
Je suis sûre que l’extraterrestre ne comprend pas le concept de « dieu » ou de « pratique religieuse » comme nous le faisons. Je suppose que les gens de sa civilisation sont tous athées. Mon impression a été qu’ils ont une idée d’eux très élevée et qu’ils en sont en fait très fiers !
QUESTION – « Quel type de société avez-vous? »
RÉPONSE – ORDRE. POUVOIR. TOUJOURS L’AVENIR. CONTRÔLE. CROISSANCE.
Ce sont les mots les plus proches que je pouvais utiliser pour décrire l’idée qu’elle se faisait de sa propre société ou civilisation. Son « émotion » en communiquant la réponse à cette question est devenue très intense, très lumineuse et emphatique ! Sa pensée était remplie d’une émotion qui m’a donnée un sentiment de jubilation ou de joie. Mais cela m’a rendue aussi très nerveuse.QUESTION – « Existe-t-il d’autres formes intelligentes de vie derrière vous dans l’univers ? »
RÉPONSE – PARTOUT. NOUS SOMMES LES PLUS GRANDS. LES PLUS ÉVOLUÉS DE TOUS.

En raison de sa petite stature, je suis sûre qu’elle ne voulait pas dire « les plus grands en taille ». De nouveau, sa « nature » fière se montrait dans le sentiment capté. »
(NOTE PERSONNELLE DE MATILDA)
« Le premier entretien a fini ici. Quand les réponses à la première liste de questions furent tapées et données à ceux qui les attendaient, ils étaient tout excités que je puisse faire tout dire à l’extraterrestre !
Ils furent cependant déçus, après avoir lu mes réponses, de ne pouvoir comprendre plus clairement. Ils avaient maintenant une foule de nouvelles questions après la première liste de réponses aux questions posées.
Un officier me dit d’attendre d’autres instructions. J’ai attendu plusieurs heures dans le bureau attenant. Je n’étais pas autorisée à continuer mon entretien avec l’extraterrestre. Mais je fus bien traitée et j’avais la permission de manger, de dormir et d’utiliser les commodités quand je le voulais.
Une nouvelle liste de questions à poser à l’extraterrestre fut enfin rédigée. J’ai cru comprendre que plusieurs autres agents du gouvernement et des officiels de l’armée étaient arrivés à la base pendant ce temps-là. Ils m’ont dit que d’autres personnes assisteraient au prochain entretien pour pouvoir m’inciter à demander de nouveaux détails. En tentant de mener l’entretien avec ces gens dans la pièce, je ne reçus aucune pensée, émotion ou autre communication perceptible de la part de l’extraterrestre. Rien. Il était simplement assis sur sa chaise sans bouger.
Nous quittâmes tous la salle d’interview. L’agent du renseignement se mit à s’agiter. Il m’accusait de mentir ou de falsifier les réponses aux premières questions. J’insistais que mes réponses étaient honnêtes et aussi précises que possible pour moi !
Plus tard ce jour-là, il fut décidé que d’autres personnes essaieraient de poser des questions à l’extraterrestre. Malgré plusieurs tentatives par différents « experts », personne d’autre ne put obtenir de communication de l’extraterrestre.
Plusieurs jours après, une scientifique en recherche parapsychologique fut envoyée à la base par avion pour s’entretenir avec l’extraterrestre. Son nom était Gertrude quelque chose, je ne me souviens plus de son nom de famille. À une autre occasion un indien clairvoyant nommé Krishnamurti [Matilda parle bien de Jiddu Krishnamurti, le philosophe et spiritualiste indien, note d’Hélios] arriva à la base pour tenter de communiquer avec l’extraterrestre. Ni l’un ni l’autre ne réussirent à obtenir une quelconque communication de lui. Je ne pouvais moi non plus communiquer télépathiquement avec aucune de ces personnes, bien qu’il m’ait semblé reconnaître en M. Krishnamurti un gentleman gentil et intelligent.
Il fut finalement décidé que je serai laissée seule avec l’extraterrestre pour voir si je pouvais obtenir des réponses. »
Chapitre deux – mon deuxième entretien
« On me demanda pour l’entretien suivant de ne poser qu’une seule question à l’extraterrestre. »
(TRANSCRIPTION OFFICIELLE DE L’ENTRETIEN)
TOP SECRET
Transcription officielle de l’US Army Air Force Roswell, 509ème Escadron de Bombardiers
SUJET : INTERVIEW DE L’EXTRATERRESTRE, 10 juillet 1947
QUESTION – « Pourquoi avez-vous stoppé la communication ? »
RÉPONSE – PAS STOPPÉ. LES AUTRES. INTENTIONS CACHÉES. PEUR SECRÈTE.
L’extraterrestre ne pouvait communiquer avec eux parce qu’ils avaient peur d’elle, ou ne lui faisaient pas confiance. Et il est clair pour moi que l’extraterrestre est très consciente que les gens ont des intentions secrètes envers elle et cachent leurs pensées réelles. Il est également évident pour moi que dans cette affaire, l’extraterrestre n’a pas la moindre peur d’eux, ou de quoi que ce soit ! »
(NOTE PERSONNELLE DE MATILDA)
« J’ai bien réfléchi aux mots choisis pour transmettre la signification des pensées de l’extraterrestre avant de les rapporter au sténographe et aux gens qui attendaient anxieusement dans la pièce d’à-côté.
Pour ma part, je n’ai jamais ressenti la moindre peur ou appréhension concernant l’extraterrestre. J’étais très curieuse et impatiente d’apprendre tout ce que je pouvais d’elle et sur elle. Pourtant, comme elle, je ne faisais pas trop confiance aux agents ou « autorités » qui contrôlaient mes entretiens. Je n’avais aucune idée de leurs intentions envers moi. Je suis pourtant sûre que les officiers de l’armée étaient très nerveux sur le fait d’avoir entre les mains un vaisseau et son pilote extraterrestre !
À ce moment-là, mon plus grand souci était la manière de comprendre plus clairement les pensées et idées de l’extraterrestre. Je pensais que ça se passait plutôt bien en tant que « récepteur » télépathique, mais pas très bien en tant qu’ « émetteur ».
Je souhaitais désespérément découvrir un meilleur moyen de communiquer avec l’extraterrestre d’une manière qui rendrait possible à la légion d’officiels du gouvernement de le comprendre plus directement, sans avoir à passer par mon interprétation de ses pensées. Je ne me sentais pas trop qualifiée comme interprète, j’étais pourtant la seule personne avec laquelle l’extraterrestre communiquait, il me revenait donc de faire ce travail.
Je prenais de plus en plus conscience que tout ceci était probablement le plus gros événement dans l’histoire de la Terre et que je devrais être fière d’y jouer un rôle. Bien sûr, tout l’incident fut officiellement démenti à l’époque dans la presse et une dissimulation de très grande ampleur par l’armée et le gouvernement en place s’était déjà mise en place.
Je commençais cependant à ressentir la pression de la responsabilité en étant la seule personne sur Terre, autant que je sache, à communiquer avec une forme de vie extraterrestre ! Je pense savoir ce qu’a dû ressentir Colomb en découvrant un « nouveau monde » de la taille d’un continent sur notre petite planète. Mais j’étais sur le point de découvrir un univers inexploré entièrement nouveau !
En attendant les prochaines instructions de mes supérieurs, je retournai dans mes quartiers sous l’escorte de plusieurs soldats lourdement armés. Plusieurs autres hommes habillés de noir m’accompagnaient aussi. Ils étaient toujours là quand je me réveillai le lendemain matin.
Après le petit déjeuner, qui me fut apporté dans mes propres quartiers, ils m’escortèrent pour mon retour au bureau de la base qui servait aux interviews. »

 

Chapitre trois – mon troisième entretien
(NOTE PERSONNELLE DE MATILDA)
« Le troisième entretien, et tous les suivants réalisés avec l’extraterrestre ont été observés et enregistrés, comme je l’ai mentionné plus haut, par des douzaines d’autres personnes. Ils n’étaient malgré tout pas présents physiquement, une pièce spéciale avait été aménagée avec une vitre sans tain pour que l’entretien puisse être observé de la pièce adjacente, sans perturber l’extraterrestre.
L’extraterrestre avait été déplacé dans une pièce récemment construite et était assis sur une chaise ordinaire de salle à manger rembourrée, garnie d’un tissu à fleurs. Je suis sûr que quelqu’un avait été dépêché à la ville pour acheter une chaise dans le magasin de meubles le plus proche. Le corps de l’extraterrestre avait à peu près la taille d’un enfant de cinq ans très mince, la chaise paraissait donc exagérément grande.
Comme son corps n’était pas biologique, l’extraterrestre n’avait besoin d’aucune nourriture, ni d’air ou de chaleur, et semblait ne pas dormir non plus. On ne voyait pas de paupières ni de sourcils au-dessus de ses yeux, elle ne fermait donc pas les yeux. Je pense que personne n’aurait pu dire si elle dormait ou était éveillée quand elle se tenait assise tout droit sur sa chaise. À moins de la voir bouger son corps ou faire un geste avec sa main, on avait du mal à dire si elle était même en vie ou non, sauf si on pouvait capter ses pensées.
J’ai appris finalement que l’extraterrestre ne s’identifiait pas par son corps, mais par sa « personnalité », si je puis dire. Ses compagnons extraterrestres la nommaient « Airl ». C’est le mot le plus proche que je peux utiliser pour décrire le nom à l’aide de l’alphabet anglais. J’ai senti qu’elle préférait qu’on parle d’elle au féminin. Je pense que nous partagions une empathie naturelle féminine et une attitude maternelle envers la vie et l’une envers l’autre. Je suis sûre qu’elle n’était pas à l’aise avec l’attitude combative, agressive qui dominait chez les officiers et agents masculins, chacun d’eux étant plus concernés par leur propre importance et leur pouvoir que par la découverte des secrets de l’univers !
Quand je suis entrée dans la pièce, elle était très contente de me voir. J’ai senti un sentiment très sincère de reconnaissance, de soulagement et une sensation « chaleureuse » de sa part. C’était comme une impatience et une affection platonique qu’on ressent de la part d’un chien ou d’un enfant, avec pourtant un calme et un contrôle réservé. Je dois dire que j’étais surprise de ressentir le même genre d’affection pour l’être extraterrestre, surtout après avoir passé si peu de temps ensemble. J’étais heureuse de pouvoir continuer mes entretiens avec elle malgré toute l’attention portée par le flot de gens du gouvernement et de l’armée qui était arrivé à la base.
Voici les réponses à la nouvelle liste de questions : »
(TRANSCRIPTION OFFICIELLE DE L’ENTRETIEN)
TOP SECRET
Transcription officielle de l’US Army Air Force Roswell, 509ème Escadron de Bombardiers
SUJET : INTERVIEW DE L’EXTRATERRESTRE, 11 juillet 1947
« QUESTION – « Pouvez-vous lire les langues terrestres ou les écrire ? »
RÉPONSE – NON.
QUESTION – « Comprenez-vous les nombres et les mathématiques ? »
RÉPONSE – OUI. JE SUIS OFFICIER/PILOTE/INGÉNIEUR.
QUESTION – « Pouvez-vous écrire ou dessiner des symboles ou des dessins que nous pourrions traduire dans notre propre langue ? »
RÉPONSE – INCERTAINE
QUESTION – « Y-a-t-il d’autres signes ou moyens de communication que vous pourriez utiliser pour nous aider à comprendre plus clairement vos pensées ? »
RÉPONSE – NON. »
(NOTE PERSONNELLE DE MATILDA)
« J’étais tout à fait sûre que ce n’était pas vrai. Mais j’ai clairement compris que Airl ne désirait pas communiquer par l’écriture ou le dessin ou par un langage des signes. Mon sentiment était qu’elle suivait des ordres, comme tout soldat capturé, de ne pas révéler, même sous la torture , une information qui pourrait servir à l’ennemi. Elle ne pouvait et ne voulait révéler que des informations non-confidentielles, ou personnelles, du style « nom, rang, et numéro de série ».
(TRANSCRIPTION OFFICIELLE DE L’ENTRETIEN)
TOP SECRET
Transcription officielle de l’US Army Air Force Roswell, 509ème Escadron de Bombardiers
SUJET : INTERVIEW DE L’EXTRATERRESTRE, 11 juillet 1947, 2ème session
QUESTION – « Pouvez-vous nous montrer sur une carte du ciel quelle est l’étoile de votre planète natale ? »
RÉPONSE – NON.
Ce n’est pas parce qu’elle ne connaît pas les directions depuis la Terre jusqu’à sa planète natale. Elle ne voulait pas révéler l’endroit. C’était aussi dû au fait que le système stellaire de sa planète natale n’existe sur aucune carte terrestre. C’est bien trop loin.
QUESTION – « Combien de temps faudrait-il à votre peuple pour vous localiser ici ? »
RÉPONSE – INCONNU.
QUESTION – « Combien de temps de voyage faudrait-il à votre peuple pour venir à votre secours ? » RÉPONSE – QUELQUES MINUTES OU HEURES.
QUESTION – « Comment pouvez-vous leur faire comprendre que nous n’avons pas l’intention de vous nuire ? »
RÉPONSE – LES INTENTIONS SONT CLAIRES. VOIR DANS VOTRE ESPRIT/IMAGES/SENTIMENTS
QUESTION – « Si vous n’êtes pas une entité biologique, pourquoi faire référence à vous-même au féminin ? »
RÉPONSE – JE SUIS CRÉATEUR. MÈRE. SOURCE. »
(NOTE PERSONNELLE DE MATILDA)
« Il ne m’a fallu que quelques minutes pour poser ces questions. J’ai réalisé que nous pourrions nous retrouver en fâcheuse posture si l’extraterrestre ne voulait pas coopérer, ou révéler une information que l’armée, les agences de renseignement ou les scientifiques penseraient utile pour eux.
J’étais aussi certaine que l’extraterrestre connaissait avec certitude les réelles intentions des gens qui rédigeaient ces questions, car elle pouvait « lire dans leur esprit » aussi facilement qu’elle pouvait lire mes pensées et communiquer avec moi par télépathie. À cause de ces intentions, elle ne voulait et ne pouvait coopérer avec aucun d’eux en aucune façon, quelles que soient les circonstances.
Je suis également sûre que n’étant pas une forme de vie biologique, aucune forme de torture ou de contrainte ne la ferait changer d’avis ! »
Chapitre quatre – la barrière de la langue
(NOTE PERSONNELLE DE MATILDA)
« Après avoir expliqué aux agents du renseignement ce que je pensais être les raisons d’une réponse « sans réponse », il y eut beaucoup d’agitation et d’effervescence. Une discussion très chaude s’ensuivit entre certains officiers du renseignement, les officiels de l’armée, le psychologue et les interprètes linguistes.
Ceci se prolongea pendant plusieurs heures. Il fut finalement décidé que je serais autorisée à continuer les entretiens avec l’extraterrestre, à condition que j’obtienne une réponse satisfaisante de sa part à la question suivante : »
(TRANSCRIPTION OFFICIELLE DE L’ENTRETIEN)
TOP SECRET
Transcription officielle de l’US Army Air Force Roswell, 509ème Escadron de Bombardiers
SUJET : INTERVIEW DE L’EXTRATERRESTRE, 11 juillet 1947, 3ème session
QUESTION – « De quelle assurance ou preuve avez-vous besoin de notre part pour vous sentir suffisamment en sécurité pour répondre à nos questions ? »
RÉPONSE – JUSTE ELLE À PARLER. JUSTE ELLE À ENTENDRE. JUSTE ELLE À POSER QUESTIONS. PAS D’AUTRES. DOIT APPRENDRE/CONNAÎTRE/COMPRENDRE. »
(NOTE PERSONNELLE DE MATILDA)
« En sortant de la pièce d’interview pour rapporter la réponse de l’extraterrestre à cette question, je reçus une réception maussade et sceptique de l’assemblée des agents du renseignement et du personnel militaire. Ils ne comprenaient pas ce que l’extraterrestre voulait dire par là.
J’ai admis que je ne comprenais pas vraiment non plus ce qu’elle voulait dire, mais que je faisais de mon mieux pour exprimer ses intentions télépathiques. J’ai dit aux officiels que peut-être le problème de communication avait à voir avec mon incapacité à comprendre assez clairement le langage télépathique de l’extraterrestre pour qu’il donne satisfaction. J’étais si découragée à ce moment-là que j’ai presque eu envie d’abandonner !
Et maintenant il y avait encore plus d’arguments qu’avant ! J’étais sûre d’être démise de ma position, malgré le fait que l’extraterrestre refusait de communiquer avec tous les autres, ou que personne d’autre n’avait réussi à communiquer avec elle.
Par bonheur, un collègue très astucieux nommé John Newble, spécialiste du japonais à la Navy, donna une explication et une solution au problème. Il expliqua que, premièrement, le problème n’avait que peu à voir avec l’incapacité de l’extraterrestre à communiquer. Cela concernait davantage son refus de communiquer avec quelqu’un d’autre que moi. Deuxièmement, pour avoir une communication claire et compréhensible, les deux parties devaient se comprendre et communiquer grâce à un langage commun.
Les mots et symboles d’une langue transmettent des concepts et des significations très précises. Il a dit que les japonais ont beaucoup d’homonymes dans leur langue, ce qui entraîne une grande confusion dans la conversation quotidienne. Ils résolvent ce problème en utilisant des caractères chinois standard pour écrire les significations exactes du mot utilisé. Ce qui le rend intelligible.
Sans une nomenclature définie, la communication n’est pas possible au-delà de la compréhension rudimentaire qui existe entre les hommes et les chiens ou entre deux petits enfants. Le manque d’un vocabulaire commun avec des mots clairement définis que toutes les parties peuvent couramment utiliser, était le facteur limitant dans la communication entre les gens, les groupes ou les nations.
Donc, il suggéra qu’il n’y avait que deux choix. Je devais apprendre à parler le langage de l’extraterrestre ou l’extraterrestre devait apprendre l’anglais. En fait un seul choix était possible : que je persuade Airl d’apprendre l’anglais et que je le lui enseigne avec le guidage d’un spécialiste des langues. Personne ne voyait d’objection à tenter cette approche, car il n’existait aucune autre suggestion.
Le linguiste suggéra que je prenne avec moi plusieurs livres pour enfants, un premier livre de lecture basique et un manuel de grammaire. Le plan était de m’asseoir près de l’extraterrestre et de lui lire à haute voix, tout en suivant avec mon doigt le texte que je lisais pour qu’elle puisse suivre.
La théorie était qu’on pourrait apprendre à lire à l’extraterrestre, comme on apprend à lire à un enfant en associant mots et sons avec le mot écrit, ainsi que les règles fondamentales de grammaire. Ils ont supposé aussi, je pense, que si l’extraterrestre était assez intelligente pour communiquer avec moi par télépathie et traverser la galaxie dans un vaisseau spatial, elle pourrait probablement apprendre à parler une langue aussi rapidement qu’un enfant de 5 ans, ou plus vite !Je retournai dans la salle d’interview et proposai cette idée à Airl. Elle ne s’opposa pas à apprendre la langue, sans promettre pour autant de répondre aux questions.

Personne n’ayant une meilleure idée, nous fîmes donc comme prévu. »
À suivre…

Source: http://www.bibliotecapleyades.net/

Traduction Helios

Trouvé sur: http://bistrobarblog.blogspot.ca/