par Lydia
Encore un réveil avant l’heure. Enfin l’heure, tout change tellement et rapidement que même l’horloge biologique interne peine à trouver son rythme.
Comme rien n’est dû au hasard, selon ma foi et mon expérience, l’élan m’a amené une fois de plus à écouter le discours du ministre canadien qui parle des extra-terrestres. C’est le sujet qui intéresse fortement des aspects intérieurs, en ce moment.
Je ne cherche plus à savoir si ça vient de l’ego ou du cœur puisque je pars du principe que tout est lié.
La seule chose qui peut filtrer ce que l’on perçoit et donc le déformer, c’est la peur.
Je peux constater que celle-ci n’est plus dominante en moi bien qu’elle continue d’exister. Je ne pense pas qu’on puisse vivre en étant totalement séparé de cette énergie qui n’a pas que des effets négatifs. Ce qui craint, c’est de s’identifier à elle, de la nourrir, de focaliser son attention sur elle en la considérant comme une ennemie.
Toute émotion a un sens et une utilité, même la peur. Si je ne craignais pas la mort, je pourrais me jeter dans le vide, me faire mal et je serais inconsciente, ignorante de la réalité. La peur libérée de sa cachette, équilibrée dans l’amour divin, est comme toute autre émotion, un indicateur, un appel à revenir au cœur, à la foi, à la paix intérieure, à l’harmonie, un potentiel en soi.
La lumière et l’ombre symbolisent diverses énergies qui peuvent causer des problèmes si elles sont excessives. L’amour ‘magnifique’ que l’on attribut aux « mères poules » s’avèrent très limitant, possessif et fusionnel. C’est une prison dorée, un enfant hyper protégé ne développe pas sa propre force, son autonomie, son indépendance. Un peu comme lorsqu’on utilise des antibiotiques pour un petit rhume. L’organisme développe son système immunitaire en se défendant contre les bactéries et virus qu’il rencontre.
Créer une bulle autour de soi, qu’elle soit chimique, physique ou virtuelle ne fait qu’isoler de soi-même, du divin et des autres. Si on la crée intentionnellement dans le but de se protéger de l’extérieur, on va amplifier l’effet de la peur parce qu’on ne connaitra pas les choses qui se manifestent en soi, l’ombre va ainsi amplifier, apparaitre encore plus obscure voilant la lumière intérieure. En se focalisant sur le besoin de protection, on se fragilise tant psychologiquement qu’énergétiquement parce qu’on nie le divin en soi, on ne le reconnait pas et on ignore la toute puissance de l’amour.
On peut cependant demander à ce que les énergies soient distillées en douceur, demander de l’aide dans le traitement des émotions, couper les liens éthériques, toxiques avec les égrégores, de façon à traiter uniquement ce qui nous appartient. Il est clair que toutes sortes d’énergies nous traversent et on peut demander à faire un break dans la transmutation des énergies collectives. Ce qui revient à se couper de l’extérieur tout en étant à même de ressentir ce qui se vit en soi.
Quand on apprend à se connaitre, on est de plus en plus à l’aise avec ce que l’on découvre en soi et comme on accepte ce que l’on voit, on ne crée pas de ruptures dans la circulation énergétique interne, ni entre nos corps.
L’amour vrai de soi, qui émane du centre cardiaque et nous relie à la source, réalise l’unité intérieure, la cohésion entre tous les corps qui a toujours été mais qu’on ne pouvait pas reconnaitre tant qu’on restait convaincu de la validité de la notion de bien et de mal. Il n’y a qu’en s’acceptant totalement et en libérant la vision dichotomique du mental, qu’on permet à l’amour de nous remplir et de changer notre vision des choses.
Je peux « mesurer » les bénéfices de la vision à partir du cœur et de la libération émotionnelle et mentale, par le fait que les vidéos de révélations de scandales ou de divulgation ont un impact quasiment nul sur mon état d’être. Je peux enfin regarder ce que je considérais comme scandaleux, d’une façon objective. Ce qui ne veut pas dire que je cautionne la violence, la domination, les perversions…mais j’apprends à regarder ce qui est, sans que les émotions viennent brouiller ma vision.
Je peux faire la part des choses avec plus de clarté, en examinant ce qui est, depuis le cœur. Les gens qui dirigent le monde en coulisse, estiment que la population est stupide dans son ensemble mais c’est le système éducatif (qui convient visiblement à beaucoup de parents) qui crée ce genre de considération où les plus rusés auront le pouvoir. La majorité d’entre eux est convaincue de faire le bien. Les intentions machiavéliques que dénoncent beaucoup de gens qui sont souvent des fanatiques religieux, ne concernent pas tous ceux qui exécutent les ordres. Si c’est réellement le cas, il s’agit d’un faible pourcentage parmi tous les acteurs dont la plupart n’ont aucune idée de la finalité de leurs actes. Pour les bio-ingénieurs, la nécessité de créer un bouclier bloquant les émanations solaires afin de limiter le réchauffement climatique est tout à fait légitime voire vitale.
Le problème de surpopulation, vu d’en haut, se résout de façon mathématique mais peut-on reprocher aux scientifiques d’être pragmatique, ? Puisque d’entrée, ils se considèrent comme supérieurs selon les critères adoptés par l’humanité entière qui continue de valoriser l’intellect au mépris de l’intuition, du cœur, et qui réclame des chefs, des leaders, des représentants, ils ne font que jouer le rôle que nous leur avons assigné.
Puis même les banquiers que tout le monde critique, répondent aux besoins que se créent les gens. Est-ce indispensable de faire des crédits à tout va ? Et même pour des gros achats, est-ce nécessaire d’être propriétaire ? (je pose juste la question)
On critique le système mais les boursicoteurs, les gens qui spéculent en bourse, sont en grande majorité des petits épargnants. Le principe même de spéculation est ce qui détruit la valeur de l’argent, du travail dont les bénéfices ne vont plus dans la hausse des salaires ou l’investissement pour l’expansion de l’entreprise mais sont redistribués à ceux dont le seul mérite est d’avoir hérité d’un petit pécule dont ils espèrent tirer des bénéfices en jonglant avec les cours de la bourse. C’est cette spéculation qui crée des licenciements, des délocalisations, des injustices sociales…
Tant que la peur qui crée le besoin d’accumuler des biens, dominera le monde, il n’y aura pas de paix et encore moins d’égalité. Tant qu’on ne cultive pas le véritable amour de soi, on sera en quête de reconnaissance, de possession, de pouvoir et de domination.
C’est tout le système qui doit être réformé et pour ce faire, il est nécessaire que l’on sache ce qui se trame en coulisse. Peu de gens veulent savoir ce qui est en réalité, parce que leur personnalité et leurs croyances seraient totalement bousculées puisqu’ils se définissent à travers elles.
Je ne suis pas épargnée dans ce nettoyage intérieur, la personnalité s’affole à l’idée d’être dépossédée de ses repères habituels. J’ai bien vu hier comment le fait de sortir de mes habitudes m’a perturbée. J’aurais pu être très déstabilisée par ces changements mais comme je fais confiance au cœur, aux élans, même si je ne sais pas du tout de quoi demain sera fait, ni même tout à l’heure, j’ai fini par rire de mes cafouillages. Puis par me dire que c’est encore une interprétation des faits selon des critères qui ont été définis par d’autres. Comme les horaires des repas, la planification étroite d’un quotidien qui sera forcément chiant puisque routinier.
Il est clair qu’il arrive un moment, lorsqu’on veut tomber les masques, où on se sent perdu parce qu’on sait qu’on ne peut plus fonctionner comme avant. Mais en restant focalisé sur son cœur, en accueillant chaque peur qui se révèle, la paix favorise l’acceptation de l’inconnu.
Par cet acte de foi et même si on ne sait plus trop comment la définir, l’énergie de la confiance amplifie et permet de faire un pas de plus dans le noir. Puis quand le degré de confiance atteint un certain niveau, les questions n’appellent plus forcément de réponses. Et même le jeu des questions/réponses n’a plus trop d’intérêt.
Je me situe en observatrice de plus en plus souvent et je commence à retrouver les « qualités » de l’enfant; le côté ludique de l’aventure de l’humain divin qui se reconnait en tant que tel, la spontanéité, l’innocence, dans le sens où je lâche les références obsolètes, la curiosité, celle qui espère trouver un trésor et se plait à découvrir…
Le fait de lâcher la tendance à juger radicalement, élargit la vision et les énergies de l’enfant viennent équilibrer les peurs de la personnalité face à l’inconnu.
Je suis allée m’allonger pour répondre à la demande de mon corps physique qui montrait des signes de fatigue et cette relaxation m’a fait le plus grand bien. J’ai retrouvé la vision intérieure des couleurs mouvantes, du jaune, violet et orange puis des points lumineux se sont regroupés formant une vague silhouette. Je n’ai pas cherché à imaginer un visage mais me suis contentée d’apprécier ce moment de calme, de repos et la capacité à recevoir qui se développe, les perceptions qui s’affinent.
Je reviens des courses et j’ai été étonnée de croiser des gens que je connais, des hommes en l’occurrence. D’habitude, je ne rencontre personne et il semble que le fait d’ouvrir mon cœur m’amène à rencontrer des hommes, à chaque fois. Je ne cherche pas de compagnon et la solitude me va très bien mais il semble vraiment que le fait d’ouvrir son cœur attire les rencontres.
L’expérience amoureuse passée a mis en évidence les masques que je portais dans ce contexte particulier et il s’agit de libérer les émotions qui y sont associées.
Je peux voir combien j’ai progressé à ce niveau, comment les blessures cicatrisent parce que je n’ai aucun regret, ni d’avoir suivi mon cœur en plongeant dans l’histoire ni d’en être partie. Il est clair que le modèle de couple conventionnel ne me correspond pas mais il doit être possible de vivre à deux de façon épanouissante. Il me semble que les ingrédients indispensables à l’épanouissement, soient la sincérité de cœur, la transparence et l’amour inconditionnel.
Il faut déjà que chacun des partenaires porte en lui ses énergies, qu’il ait un amour inconditionnel pour lui-même ce qui demande d’avoir fait la paix avec ses ombres et d’équilibrer les énergies en soi.
Puis l’idée même du couple est contre nature si on peut dire puisque les animaux vivent rarement à deux.
Il doit y avoir moyen de trouver le juste milieu dans ce domaine.
Pour le moment de toute façon, objectif liberté, responsabilisation et autonomie dans tous les domaines.
J’ai raté une photo magnifique! Une mouette en train de faire sa toilette sur un rocher, au beau milieu de la rivière, dont le courant est puissant avec les dernières crues et en plein centre ville!
Le parfait symbole de la paix malgré le mouvement parfois chaotique de la vie puis l’indifférence concernant le regard extérieur! L’eau a beau couler violemment à 30 centimètres tout autour d’elle, peu importe, elle se nettoie! Joli spectacle, merci la vie, l’aspect positif de l’effet miroir, la loi d’attraction qui ne s’applique plus à coup de bâtons!…
Merci au divin pour ce beau clin d’œil!
Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d’orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci