par Sandra Otero
As tu décidé de vivre en victime?
Le jeu de pouvoir, qu’il soit direct ou indirect, conscient ou inconscient cherche la guerre comme moyen, le combat et l’affrontement ou bien la fuite devant la peur, qui elle aussi est consciente ou inconsciente, mais il n’en demeure pas moins que le motif est la peur de… ou de ne pas… pouvoir, savoir, être respecté, dire, faire, ne pas être aimé comme on voudrait, comme on croirait être bien, être bon, être juste.
Mais qui a décidé ce qui est bon, bien, juste? Ou pas bon, pas bien, pas juste?
Ton père, ta mère, ta famille, ton école, ta religion, ta structure, tous ce »s » mental »s » réuni »s » qui recherchent le pouvoir par la peur ?!!!!
Tu laisses donc le pouvoir à tout ce qui est à l’intérieur de toi, tu fais la guerre chaude en affrontant ou la guerre froide en fuyant tout ce qui se présente à l’extérieur et qui ne te fait pas plaisir, afin de mieux prendre le pouvoir en tant que victime.
Quel est le tableau choisi pour jouer à la guerre des égos :
celui qui joue le bourreau sait très bien utiliser le jeu de pouvoir, la guerre pour le pouvoir, en passant pour la victime qui veut faire payer aux autres sa souffrance, comment venger la souffrance par la souffrance, car lui croit mieux savoir comment diriger par la force.
Celui qui joue la victime sait très bien utiliser le jeu de pouvoir en passant pour la pauvre personne qui supporte les souffrances, qui est digne de courage, digne d’attention des autres par la pitié.
Celui qui joue le sauveur sait aussi très bien utiliser le jeu de pouvoir en passant pour le héros qui arrive à libérer les pauvres victimes car lui-même inconsciemment ou consciemment se croit victime. Il veut et croit sauver l’honneur de l’autre d’abord par fierté car il recherche la reconnaissance.
Jeu de pouvoir est donc un jeu d’égo !!!
Mais pourquoi ces jeux d’égo ?
Nous sommes tous passés par chaque rôle, dans la recherche du pouvoir par le contrôle de l’autre selon nos propres croyances, schémas mentaux et émotions frustrantes.
Le contrôle est signe de frustration et emmène à la guerre.
Le contrôle est extérieur à soi, il passe par le pouvoir sur les autres.
Mais comment passer des jeux de pouvoirs aux jeux de rôles ?
En attirant face à toi ton miroir, simple ou inversé, celui qui va t’emmener profondément à la découverte de toi même, à ridiculiser ce rôle que tu joues, cette guerre que tu crois vivre, jusqu’au moment ou tu remercieras cette âme venue à toi, aussi violente ou frustrante soit elle, simplement dans le but de rire de la situation, car à terme tout est pardonnable, tout est risible !!
Qui ne te dit pas que dans la situation de l’autre, avec le vécu de l’autre, les peurs (paniques) de l’autre en face, tu aurais agi « mieux » que lui ?
Si tu le juges c’est simplement que peut-être et même sûrement tu aurais fait bien pire et tu as peur de voir cette possibilité en toi !!
As tu peur de regarder la possibilité d’utiliser la violence, la rage, la colère, la tristesse, la torpeur, l’angoisse ? Pourquoi cherches tu tellement à les contrôler ? Parce que c’est socialement, politiquement, religieusement incorrect ?
Et pourtant c’est bien en toi, sinon tu serais incapable de voir tout cela.
Alors le premier pas est essentiel : réaliser que tout ce que tu vis tu en es responsable et que tu le connais, tu le vois parce que tu as tout cela en toi, que tu le refoules et le juges, le rejettes et que ton mental et tes émotions bien mélangées croient en la force du contrôle.
Mais le contrôle demande de la force et donc attire la force, la dureté, la douleur, il impose. Personne n’aime être contrôlé, on recherche tous la liberté, et non la culpabilité !!!!!!!!!!!!
Mais alors quelle est la solution ?
La Maitrise, elle propose la responsabilité, l’acceptation, l’ouverture, la réalisation que nous sommes dans des jeux de rôles, l’acceptation que nous passons par le combat pour se confronter à soi même, et enfin s’ouvrir à ce que l’on croit ne pas être, qui n’est rien d’autre qu’un autre soi, dans un autre rôle composé de structures placées différemment dans d’autres contextes, d’autres moments, d’autres jeux….
Le but est donc d’atteindre la maitrise.
Oui mais comment ?
En faisant la paix avec papa, avec maman, avec toi… !!!!
Papa porte tout de toi, ce contrôle que tu n’aimes pas c’est que ce que tu n’aimes pas des autres et que tu n’aimes pas de toi.
Maman porte tout de toi, ce que ressens comme douleur émotionnelle d’elle, tu le portes en toi, mais cette douleur est une force si la sensibilité est acceptée en toi, car la sensibilité est la capacité à sentir la beauté de l’autre.
A la différence, la sensiblerie est la croyance en la souffrance de l’autre, la limitation en son potentiel divin, créateur, guérisseur, à la fois en l’autre et en toi même.
Alors, miroir, dis-moi qui est la plus belle ?!! La méchante sorcière ne croit pas exister de par elle même, elle s’est fermée aux autres et préfère contrôler Blanche-Neige, l’éliminer parce qu’elle s’est fermée dans sa tour de pouvoir extérieur, elle ne croit pas en sa propre beauté, elle préfère interroger le miroir.
Le miroir lui montre Blanche-Neige, qui n’est rien d’autre que l’autre partie d’elle même qui est ouvert à la joie, l’amour, la découverte, l’accueil de l’autre comme une belle partie de soi. Blanche-Neige n’utilise pas son égo, elle est une femme-enfant, qui n’a pas perdu sa connexion à la nature, les animaux, les autres parties d’elle-même qu’elle respecte comme elle se respecte à elle.
Vas donc retrouver cet enfant de toi et au lieu de jouer à la guerre, tu joueras les rôles de la vie que tu décideras :-)))
Allez on y va ?
Je vous remercie de reproduire ce texte dans son intégralité et d’y inscrite la provenance: www.sandraluzeden.com