bain

 

par Lydia

Encore une nuit de sommeil agité mais sans interruption. Seulement 5 heures mais en ce moment, mon cycle éveil/sommeil change et comme je fais selon l’envie de l’instant, ça ne me perturbe pas trop. Je sais que tout est bien même si bien évidemment je ne vois pas tout. Et c’est aussi bien parce qu’il ne s’agit pas de changer de dimension, d’être élevé par l’être divin que nous sommes, d’un seul coup, comme par magie, mais de devenir conscient.

Et c’est en s’autorisant à aimer, à s’aimer, c’est-à-dire à laisser cette énergie circuler en soi librement que tout se réalise en douceur, que nous devenons plus lucide, que nous « élargissons » notre conscience et notre cœur.

J’ai relu quelques textes écrits au tout début de ce blog et ça vient encore conforter l’idée que je suis guidée, soutenue, depuis toujours. Bon, j’y vois aussi la « lenteur » du processus de libération mais c’est une chose que je comprends et que j’accepte maintenant.

Un facteur essentiel d’épanouissement tant au niveau humain que divin, c’est La Joie, le désir, l’enthousiasme et inversement, la peur, le doute, la tristesse, la colère, bloquent le flux de l’énergie de vie d’amour et la lumière. Sans elles on végète, comme les plantes d’ailleurs ! Mais ça n’est pas non plus un drame puisque l’ombre ou le mal-être nous poussent à chercher et à trouver la paix. Puis lorsqu’on trouve, lorsqu’on perçoit la lumière, on l’aime deux fois plus si on peut dire.

 

J’ai encore participé au cercle de guérison hier mais ça ne s’est pas passé du tout de la même façon, je me suis carrément endormie avant et pendant ! Je n’ai aucun regret puisque je sais que lorsque le mental est absent, les choses se font tout de même et encore plus efficacement puisque rien ne vient alors interférer. J’y vois aussi une augmentation de la confiance en l’autre relative à la confiance en soi.

Les contacts que j’établis avec les autres changent au fur et à mesure que je libère la peur de l’inconnu qui est l’expression de la peur de ses propres ombres et se projette dans la relation à l’autre. Déjà, le fait d’avoir intégré les connaissances de base, de les avoir validées mentalement et de ne plus douter, est un puissant accélérateur dans le processus de guérison.

Ah, j’ai encore utilisé le terme guérison. C’est sûr que ça n’est pas totalement faux, je suis lucide quant à mes blocages mais si je veux définitivement lâcher le passé, changer de fréquence, il faut commencer par changer les pensées qui nourrissent les croyances que je veux libérer.

Ce matin, comme hier, je suis encore face au « problème » des chemtrails (chemical trails = traînées chimiques)). Je suis un peu moins en colère quand je vois les avions quadriller le ciel mais là, ça devient vraiment vicieux. En effet, je vois les avions faire leur manège mais il semble qu’ils aient trouvé une formule qui rend les épandages invisibles. Je vois les avions aller et venir en lignes parallèles mais les trainées s’effacent aussitôt. Puis ce goût particulier qui me vient dans la bouche quand je suis dehors, sous ces nuages, ne trompe pas.

Mais, je sais que tout dépend de ma vision, de ma façon de gérer mon monde et que ceci reflète mon état intérieur inconscient, me montre ce qui reste à libérer et bien évidemment le plus important, je connais la puissance de la psyché qui manifeste ma réalité selon les énergies que je porte et que c’est elle qui définit mes perceptions, ma façon de voir les choses.

Plutôt que de créer un conflit interne entre ma foi et ma raison, entre l’amour et la peur… j’accueille tout ce qui se manifeste en moi à ce sujet et demande l’aide, l’inspiration de mes guides.

Déjà quand je me calme, la paix revient et je peux y voir plus clair et entendre les voix internes de la sagesse. Elles m’amènent toujours à me remémorer l’essentiel, l’effet miroir, la résonance énergétique et la puissance de l’amour inconditionnel.

Le « miracle de l’acceptation de ce qui est ».

Ce qui veut dire accepter d’avoir de la colère, accepter d’avoir de la tristesse, accepter de réagir, accepter d’être un humain qui vit dans un monde où chacun est libre de choisir sa vie, de faire ses expériences et même si celles-ci nuisent aux autres.

La possibilité d’utiliser mon imagination pour créer des protections énergétiques quand je n’arrive pas à lâcher la peur, la colère…

Ce qui m’est revenu hier, c’est le fait que la meilleure protection à ce sujet, c’est la Joie, l’insouciance et bien sûr la confiance en la Vie, la Nature. En effet, l’insouciance des enfants leur épargne bien des souffrances et des drames. Ils sont capables de faire beaucoup plus de choses que les adultes ! Leur goût pour la découverte, leur humilité due à l’acceptation de leur ignorance, et leur impuissance vis à vis des autres, la présence à leur corps, le fait d’être pleinement dans l’instant, les rend audacieux, téméraires même.

J’ai essayé de faire du ski, il y a quelques années mais je bloquais, j’étais toute raide alors qu’enfant, c’était un jeu d’enfant, justement. Là encore, la sagesse populaire, née de l’observation, en dit long !

Je suis allée au jardin avec des pensées de colère, le sentiment d’impuissance et bien évidemment j’ai fini par rentrer à la maison pour accueillir tout ce matériel énergétique. Pourtant, je sais que la peur engendre le drame, que mes pensées créent mon quotidien et que la solution, c’est l’amour, l’acceptation de ce qui est.

Il m’a fallu déjà équilibrer cela de façon à ne pas nourrir la division intérieure. Puis me rincer la bouche, me connecter à la Terre Mère pour retrouver le sentiment de sécurité parce que même les conseils de l’invisible ne suffisaient pas à me rassurer.

Comme ma réalité se forme à partir de mes croyances, enfin comme ces pensées me donnent une vision particulière des choses, me font voir ce qui est de façon distordue, il m’a fallu retrouver la paix pour voir les choses autrement et me souvenir que si ça m’affecte tant, c’est que ça éveille justement ces énergies qui demandent à être libérées.

Ce qui me ramène encore à mon addiction aux médicaments, à la chimie. Puis la peur de la mort est aussi révélée bien que ça n’ait plus de sens au niveau conscient. J’ai lu un message qui parle d’immortalité et ça m’a permis de constater que je n’en suis pas encore à vouloir « durer ». Puisque je vois la mort comme un passage, une délivrance, un retour à l’âme et sa dimension, ça demeure une tentation que de vouloir passer le voile et c’est un reliquat de ma vision antérieure des choses, le rejet de l’incarnation et de la dualité.

Je ne doute plus de l’importance du lâcher prise, de la nécessité d’unifier ce que je suis mais dans la vie de tous les jours, ça n’est pas évident à mettre en application.

Bon, il est temps de faire un bilan objectif de la situation, et la lecture des premiers articles publiés ici m’a permis de voir ma progression évidente. Bien que j’écrive quasiment la même chose, en théorie.

Puis je me rappelle aussi que les soins énergétiques qui amplifient la décision de lâcher le passé, s’étalent dans le temps, agissent en profondeur, révèlent les peurs, ce qui est refoulé, caché. Le soin ne dure pas seulement le temps d’une séance, encore plus si on est déjà dans un processus de libération des émotions et pensées qui s’opposent à la Vie, à l’amour.

Au niveau du transit intestinal tout va bien, ce qui veut dire que je digère bien les choses aussi au niveau mental/inconscient, que j’arrive malgré tout à « pardonner », enfin à me pardonner mes faiblesses. Essentiellement cette addiction à la chimie qui est l’expression de la croyance en un sauveur extérieur, du besoin de contrôle et de l’idée que celui-ci règle les choses. J’ai accueilli tout ça et j’ai pu voir les signes qui confirment le soutien de l’invisible dans ce processus de libération. Signes que je ne pouvais pas voir tant que je restais accrochée à la peur et la colère.

Selon ma foi validée par l’expérience, j’ai suivi l’élan du moment et me suis connectée sur une mission de radio « les grosses têtes » histoire de dédramatiser, de changer de fréquence et comme « par hasard », je suis tombée sur une interview d’une auteure qui publie un livre qui parle de la façon de changer sa vie, en faisant du ménage, au moment où je prenais le balai ! C’est exactement ce qu’il me fallait pour confirmer une fois de plus la pertinence de suivre l’élan du cœur, du moment et en même temps la réalité des synchronicités qui constituent des signes, des clins d’œil de l’invisible et de son soutien permanent.

J’ai changé ma vision du ménage qui représente pas mal de choses au niveau inconscient et spirituel. C’est-à-dire la résistance qu’on peut avoir à le faire qui révèle tout un tas de fausses croyances à propos du féminin, du statut de la femme, du rôle de victime, de la notion de service qui a vite fait de devenir de l’esclavage quand on agit par besoin de reconnaissance ou qu’on porte l’énergie de la victime, ou celle du sauveur.

Bref, dans les petites choses de tous les jours, la vie nous révèle à nous-même et nous guide à libérer les préjugés, les croyances obsolètes, à changer son comportement en même temps que ses pensées. J’ai donc fait du ménage avec enthousiasme et la certitude que je nettoyais en même temps les corps mental et émotionnel, et l’inconscient. L’envie de faire le ménage de printemps se manifeste avec de plus en plus d’intensité à mesure que le temps devient plus clément.

Les amandiers, le mimosa en fleurs témoignent de l’arrivée du printemps et ça me booste considérablement. Cette énergie, cette saison me sont très familières, c’est le choix de mon âme que de naitre à cette période de l’année et je la remercie pour cela parce que ça plait aussi beaucoup à ce que je suis au niveau humain, ça me correspond tout à fait ! Mais cette énergie guerrière a besoin d’être équilibrée et ça se réalise toujours de la même façon par l’acceptation de ce qui est, de ce qui se manifeste en soi.

C’est en suivant mon cœur, mes désirs que j’ai choisi d’habiter ici après avoir parcouru le territoire, sac au dos avec pour compagne une chienne et comme gagne-pain mon accordéon.

J’ai adoré cette partie de ma vie, de liberté d’être et de faire, cette vie de bohème qui peut aussi se vivre en étant sédentaire. Bien que ça n’ait pas duré longtemps, j’ai beaucoup appris des autres et de moi-même et acquis une confiance en mes capacités à vivre selon mes rêves, mes convictions profondes, selon ce que j’aime.

Savoir qu’on peut vivre selon ses désirs profonds, réaliser ses rêves a été très libérateur. Avec du recul je peux aussi constater que j’étais protégée et c’est certainement cette audace à la limite de l’inconscience qui en a été l’outil, le vecteur. J’ai aussi développé ma capacité à écouter mon ressenti, à me fier à mon instinct tout comme à mon cœur, à mon âme.

Comme j’étais remplie de joie, de liberté et de confiance en la vie, j’attirais toujours des personnes dans les mêmes vibrations et n’ai jamais vécu de moments désagréables ni dangereux. Je constate aussi que j’ai beaucoup appris de l’humain de cette façon, en étant ouverte de cœur et d’esprit. A l’époque, il y avait très peu de gens comme moi et encore moins de femmes qui vivaient de la musique de rue. Je gagnais très bien ma vie en faisant ce que j’aimais et ça, c’est encore réalisable. Le seul bémol qui finalement n’en est pas un non plus, c’est que mon bien-être intérieur dépendait d’un produit, enfin je croyais que celui-ci en était la raison.

Il y a certes l’effet chimique, physiologique, mais ce sont surtout les énergies qui me portaient et que je nourrissais constamment ainsi que mes croyances en l’humain capable d’aimer, qui créaient le bien-être. Au niveau physique comme mes corps mental et émotionnel étaient en paix et même si c’était selon les stratégies de l’ego, comme je vibrais sur la fréquence de la liberté d’être, la paix, le plaisir, l’amour, ma vie était facile et réjouissante.

Tout ceci est parfaitement réalisable et je retrouve ce même état d’esprit mais cette fois ci, en conscience, par l’amplification de l’amour en moi. Le fait de voler de mes propres ailes, à partir de mon cœur et de ma conscience unifiée me permet d’être heureuse indépendamment des circonstances extérieures et ça, c’est magique !

Il reste encore des choses à libérer mais la foi en la toute-puissance de l’amour inconditionnel de soi est maintenant solidement ancrée. Reste à amplifier cette énergie, afin de libérer la colère, la révolte qui nourrissent la victime mais je sais que c’est à ma portée. Et je le vis concrètement.

Allez, c’est l’heure de manger. A ce propos, j’ai fait une liste de courses selon les inspirations qui venaient. Il est clair que des mises au point sont encore à faire mais comme je n’ai plus trop d’impatience, de peur du lendemain, ça facilite drôlement le processus de libération des dépendances.

Je sais aussi que tout peut aller très vite puisque l’amour est une force et par le lâcher prise, l’acceptation de ce qui est, et avec le soutien de l’invisible, des énergies de la source de plus en plus intenses, associées à la guidance intérieure, mon monde intérieur s’épanouit considérablement, entrainant un changement de vision et de forme du monde extérieur.

Je me suis dit hier, une fois calmée, que le fait que les trainées soient maintenant à peine visibles (même si le goût témoigne de leur présence) était une aide, un soutien puisque ça permet de ne pas amplifier la peur, la colère, de ne pas entrer en réaction, et ainsi de ne pas redescendre dans la dimension infernale de la dualité.

D’ailleurs, j’ai demandé de l’aide à l’invisible au moment où j’ai vu la première trainée et juste après, je ne voyais plus que l’avion. Je me suis tout de même protégée en imaginant un dôme de lumière dorée que j’ai agrandi un maximum puis je me suis connectée à le Terre Mère, au jardin ; et les idées à propos de l’éternité, de l’illusion du temps, sont venues me réconforter. Le fait de ne pas me reprocher de nourrir la peur en me protégeant a eu un effet bénéfique.

C’est clair que lorsqu’on veut se protéger, on nourrit la peur, du moins on en reste prisonnier, on renie notre propre pouvoir d’aimer qui est la « protection » naturelle, sans effets secondaires, mais d’un autre côté comme le reproche, l’auto-critique, diminuent l’intensité de l’amour en soi, ça n’est pas une solution.

Il vaut mieux accepter ce qui est, dans l’instant, sachant que rien n’est figé et que l’amour inconditionnel de soi est la seule chose qui soit réelle et puissante, qui permette de s’élever au-delà de la condition humaine, des aléas de la vie. Non pas en les fuyant, en les ignorant mais en intégrant ces énergies de basses fréquences dans le cœur qui est maitre en matière d’harmonisation. C’est son job, sa fonction, enfin une de ses innombrables capacités.

Le ciel est dégagé, beau et bleu mais le goût est là puis le bleu n’est pas naturel…

Bon, le thème du jour sera d’utiliser cette situation pour libérer, libérer, libérer tout ce que je peux. Puis de voir par effet miroir ce que me montre la situation. Déjà, rien qu’en écoutant les pensées qui émergent, je peux me les appliquer ! Genre : « Ils nous font chier à jouer les apprentis sorciers à notre insu ! Ce qui me renvoie directement à ma façon de gérer mon corps physique, mais surtout ma façon de considérer cela !

J’y vois donc une invitation à continuer de ne pas m’en vouloir de prendre des médicaments, de fumer, de manger un peu n’importe quoi par moments et de lâcher la pression que je me colle encore à ce propos.

Puis je peux aussi envisager les choses d’une nouvelle façon, d’une façon positive et ludique. Après tout, je ne suis pas ici pour gagner quoi que ce soit, pas même une victoire contre mes addictions, mon inconscient, mon ego ou mes ombres.

Je suis là pour aimer tout ce que je suis et tout ce qui est ! Pour avoir de La Joie, la simple joie d’être en Vie. Je risque de répéter encore cela mais après tout, c’est l’unique vérité qui importe, enfin c’est la seule vérité que Je veux expérimenter, VIVRE, ÊTRE.

Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d’orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci

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