par Laura Marie
Quand une âme s’incarne dans le monde physique et se manifeste au travers d’un corps physique pour vivre dans la dimension physique (3ème dimension), elle perd la mémoire de sa vraie nature et se retrouve dans l’illusion de la « matrice » et de la séparation (avec tout ce qui l’entoure). Elle se perçoit comme séparée des autres humains, des animaux, des végétaux, de la rosée du matin, alors qu’en réalité, elle est connectée à ce Tout, mais l’a simplement oublié, de nombreux voiles s’étant insérés devant ses yeux, et étant déconnectée, la plupart du temps, de ses autres perceptions (invisibles à l’œil nu). Ainsi, la personne évoluant au travers de ce corps physique pense que ce qu’elle fait aux autres peut ne pas avoir un impact sur elle-même. Elle pense que ce qu’elle fait aux animaux peut ne pas avoir d’impact sur elle-même ni sur le reste du monde. Et il en va de même pour les végétaux. Elle passe devant les arbres de sa rue chaque matin sans même les remarquer ni honorer leur présence, les considérant comme « dus » ou comme une simple « décoration », dénuée de toute conscience. Elle peut découper des troncs sans sentiments, raser des forêts, brûler, pulvériser des produits chimiques sans ressentir la disharmonie que cela crée.
Pour la personne déconnectée, la vie n’est qu’individualisme, c’est s’en sortir soi-même coûte que coûte (« la loi du plus fort »), et satisfaire ses propres besoins. Il y a « nous », et puis il y a « les autres ». Il y a « nous », et « eux ». Aucun sentiment de fusion avec le tout n’est jamais expérimenté ni ressenti. L’illusion de séparation de la matrice a parfaitement joué son rôle sur ces personnes. Souvent, chez les personnes « déconnectées » de leur réelle nature, l’ego « négatif » est prédominant et l’identification sociale, raciale, religieuse, ou toute autre forme de conditionnement ou de croyance, très prononcée. L’individu ainsi piégé dans ses croyances se voit comme séparé de son voisin, du cochon qu’il mange en tranche, de la vache qu’il consomme en hamburger, du veau qu’il a privé de lait en buvant son chocolat le matin, du lapin qu’il porte en capuche. Ces personnes peuvent regarder des reportages et être témoins de ce que leurs actions causent sur d’autres humains ou sur des animaux, et continuer quand même. Ces gens sont incapables de se mettre à la place d’un autre et à vrai dire, cela ne leur viendrait même pas à l’esprit, tant leur niveau de séparation entre eux et « les autres » est grand, ce qui leur donne l’illusion d’être parfaitement irresponsables de ce qu’ils font, disent, ou même pensent. En clair, ils vivent sur une planète étant régie sur la base de la « communauté » et de la « communion », comme s’ils étaient seuls. Ce qui donne naissance à tous les dérèglements observés sur cette planète (guerres, maltraitances humaines et animales, destruction de l’environnement et épuisement des ressources vitales, etc.).
Puis, il y a les humains qui sont dotés de « compassion ». Ces personnes sont capables de ressentir la souffrance de l’autre, et sont animées d’une intention d’amour envers eux. Mais la compassion est encore différente de l’empathie. Le terme « compassion » évoque le fait de ressentir une forme de « sympathie » envers l’autre, voire parfois une forme de « pitié ». Elle n’implique pas nécessairement la réelle « fusion » des deux êtres comme s’ils ne faisaient qu’un, et sans aucune forme de « condescendance » comme ce peut parfois être le cas avec la compassion. Bien évidemment, si tous les humains pouvaient posséder cette vertu qu’est la compassion, alors l’humanité serait bien différente. Mais au delà de la compassion, se trouve encore une plus haute forme de connexion avec le Tout : l’EMPATHIE.
L’empathie
L’empathique (ou empathe) ressent non seulement les émotions mais aussi la souffrance physique des autres. Il ne fait qu’un avec toute personne ou groupe de personnes ou animaux sur lesquels il porte son attention (même sans nécessairement être à côté physiquement). La fusion est instantanée et au delà de la compassion, il DEVIENT l’autre, et RESSENT dans son corps, physiquement et/ou (selon les degrés d’empathie) émotionnellement, les émotions et la souffrance de l’autre comme si c’était lui. Il est son égal, et il peut arriver que l’autre prenne alors même plus d’importance que sa propre personne – qu’il va souvent instantanément oublier tant la fusion est totale. Sa conscience a fusionné avec la conscience de l’autre pour ne faire plus qu’un. L’empathique peut donc, dans certains cas, même se « sacrifier » pour quelqu’un d’autre, car dans ces moments de fusion, il est totalement désidentifié de sa propre identité, et la survie ou l’arrêt des souffrances de l’autre devient alors son ultime priorité. Ce n’est même pas un processus conscient ou volontaire, c’est instantané chez l’empathique, sans qu’il ait à le décider ou à « faire d’effort ». C’est automatique, tout simplement parce que l’empathique n’a, lui, pas perdu sa connexion avec le Tout. Il est ce Tout.
Mais au même titre que l’hypersensibilité, l’empathie, dans la matrice (autrement dit, dans la société de l’humain déconnecté de sa réelle nature), est considérée comme une « faiblesse », un « défaut », ou un « problème ». Un humain « réussissant » dans la matrice est un humain déconnecté de ses émotions. La « force » dans la matrice est associée à l’absence de sentiments, le cerveau gauche étant le roi de la matrice et le cerveau droit et tout ce qui touche à l’émotionnel, à fuir et à montrer du doigt, considérés comme des failles ou des faiblesses. Ces qualités sont ainsi montrées du doigt et même traitées comme des maladies, non seulement parmi les femmes (polarité féminine), alors que c’est leur fonction primaire dans l’univers que d’apporter la sensibilité, l’empathie, la créativité et la valeur des émotions, mais encore plus chez l’homme. Ainsi, un homme qui pleure est considéré comme un être faible. Un homme souhaitant défendre les femmes, traité de « gay », un homme ne souhaitant pas manger d’animaux, considéré comme « n’étant pas un vrai homme ». Ceux qui contrôlent ce monde et qui ont parfaitement connaissance du pouvoir des émotions et de la connexion entre les humains ont ainsi tout fait pour « inverser » toutes les valeurs et ainsi rendre à la mode tout ce qui n’est pas sain et tout ce qui est contre-nature, afin que l’humain, éduqué et formaté à toujours privilégier le regard des autres plutôt que ses propres ressentis et valeurs, refoule toujours ce qu’il a en lui, sa propre vérité, pour « se fondre dans le moule » et ne pas être « différent ». L’empathique, au lieu de réaliser qu’il est né avec cette capacité extraordinaire d’avoir dès sa naissance percé les voiles de la matrice et de ressentir cette connexion avec le Tout, croira ainsi qu’il a un problème, aura honte de ces capacités et prendra des médicaments pour calmer sa souffrance d’être rejeté, moqué et d’être différent ; il voudra la plupart du temps plus que tout que quelqu’un lui « retire » cette faculté qu’il prendra par conséquent comme une punition ou un poids horrible à porter, souhaitant plus que tout, juste, « être comme tout le monde ». Il entendra régulièrement des remarques du type « tu es trop sensible », « tu n’es pas mère Teresa », « arrête de vouloir sauver le Monde », « contrôle-toi », « tu n’arriveras à rien en étant si sensible ou si faible ». Il regardera les autres et se demandera comment ils font, eux, pour ne pas avoir mal pour les animaux, pour les autres humains qui souffrent, et quel est son problème, pourquoi lui n’y arrive pas. Il fera parfois même tout pour essayer de ne plus l’être, constatant qu’on ne peut pas se retirer ces choses-là. L’empathie est en nous et ne peut pas partir, tout simplement car elle fait partie de nous, mais ce n’est pas tout : NOUS L’AVONS POUR UNE RAISON.
L’empathie est le plus haut état de connexion intuitive avec le reste de l’Univers. C’est l’une des plus grandes capacités que l’humain puisse avoir. De nombreux mammifères sont eux aussi dotés d’empathie, incluant les rongeurs. Par exemple, un rat qui a appris à appuyer sur un levier pour obtenir de la nourriture arrêtera de s’alimenter s’il perçoit que son action (appuyer sur le levier) est associée à la délivrance d’un choc électrique à un autre rat. Un dauphin, pourtant capable par sa puissance de tuer un humain en lui donnant des coups de queue, préfèrera se laisser attraper ou mourir plutôt que d’avoir à tuer un humain (cela a souvent été constaté par exemple pendant les massacres au Japon). Et si vous êtes un vrai empathe, alors rien que cette phrase vous aura donné les larmes aux yeux (comme pour la photo des lions), car seulement en lisant ces mots vous aurez fusionné avec le dauphin, instantanément, et ressenti sa grandeur d’âme et sa souffrance… Une personne extérieure et non empathique qui arriverait alors à ce moment-là ne pourrait pas comprendre cela : comment pouvons-nous pleurer rien qu’en pensant à quelque chose que nous ne subissons pas nous-même et que nous ne subirons la plupart du temps jamais ? Car c’est cela la véritable empathie. Elle brise toutes les barrières, raciales, sociales, ethniques, d’espèces… ainsi que toutes les barrières physiques. La fusion se passe à un autre niveau que le niveau « physique », c’est pour cette raison que simplement par la « pensée », nous pouvons nous connecter à l’autre et fusionner avec lui. Nous pouvons ainsi fusionner avec n’importe quelle conscience.
Les difficultés pour l’empathe
Même si vous n’êtes pas empathes vous-mêmes, vous pouvez maintenant facilement imaginer les côtés difficiles de ressentir une telle connexion avec tout ce qui nous entoure, dans un Monde comme le nôtre si déconnecté et causant tant de souffrances aux êtres qui le peuplent. Et si vous l’êtes, inutile de vous le préciser, vous le savez parfaitement, la raison pour laquelle vous avez si souvent souhaité ne plus l’être, ne plus rien ressentir, tellement la douleur est parfois immense.
Les risques et les difficultés pour l’empathe :
– Fusionner avec les autres en permanence sans pouvoir le contrôler, dans des moments où nous ne le souhaiterions pas, ou où nous sommes déjà affaiblis énergétiquement : dans le métro, au travail, à la maison, dans notre relation, en regardant des films, les infos. L’empathie, si elle n’est pas volontairement un minimum contrôlée, peut être très lourde à porter au quotidien. En effet, un seul humain ne peut porter tous les problèmes du Monde, et toutes les pensées et maux de tous les humains… Le travail de l’empathe sera donc d’apprendre à parfois déconnecter son empathie volontairement…
– S’oublier soi-même et perdre sa propre identité et personnalité par fusion perpétuelle avec les autres étant donné que nous percevons toutes leurs pensées. Nous pouvons aussi être tentés de correspondre à ce qu’ils veulent (le ressentant de manière très claire) et donc de nous créer une « fausse identité » calquée à leur volonté. C’est ainsi que l’empathe peut se perdre totalement dans une relation de couple, ou qu’un enfant empathique peut être trop dominé par ses parents voire abusé, ou encore qu’un individu empathique peut perdre sa personnalité et ne pas oser dire ce qu’il pense en groupe, connaissant en avance les pensées ou remarques qu’il va déclencher (l’empathique ayant souvent en plus la blessure du rejet et / ou de l’abandon, qui lui ont permis justement de comprendre les autres ensuite, cela donne une combinaison « idéale » pour l’abus ou le manque de limites personnelles, la perte totale de soi).
– Ne pas arriver à dire non et à mettre des limites. L’empathe, comme il a la capacité de tout ressentir chez l’autre, émotions mais aussi pensées, sera très souvent tenté de privilégier le bien-être et la volonté de l’autre puisqu’il peut la voir, plutôt que la sienne. Il mettra ainsi souvent ses propres sentiments, besoins et volontés de côté et dira souvent « oui » par volonté de faire plaisir à l’autre et n’arrivera souvent pas à dire « non ». Étant capable instantanément de ressentir l’effet que son « non » produira sur l’autre, il ne pourra donc bien souvent pas dire non, pour ainsi éviter à l’autre de ressentir cette chose qu’il a immédiatement ressentie simplement en s’imaginant lui dire non. Il préfèrera se « sacrifier », lui, par empathie. L’empathe préfèrera en effet toujours souffrir lui, plutôt que de déclencher une quelconque souffrance ou désagrément à autrui (aussi petit ce désagrément soit-il… il peut s’agir même d’un plat à choisir au restaurant). C’est la plus grande difficulté de l’empathe, d’arriver à dire non, ainsi que d’arriver à mettre des limites et à affirmer ses propres volontés. C’est l’une des choses les plus éprouvantes pour lui, car pour cela, il doit apprendre, dans ces cas-là, à aller contre sa propre nature (se déconnecter de l’autre pour revenir dans sa propre perspective). Pourtant, il apprendra que c’est indispensable dans une société déconnectée, s’il ne veut pas se détruire lui même et s’il veut pouvoir mener à bien la mission qui lui incombe en tant qu’empathe (nous le verrons plus bas).
– Devenir « craintif » des autres, de ce que nous voyons et regardons par « peur » de prendre les émotions des autres ou leur énergie négative, se placer en tant que « victime » de son empathie et victime des autres, penser que l’on est plus propice aux attaques que les autres, que l’on est plus « faible » que les autres « à cause » de notre empathie et se voir comme quelqu’un de « tout petit » et de « fragile », face aux « grands requins de ce Monde » (« les autres »). Dès lors que l’empathe se place en tant que victime de son empathie, il n’est pas dans sa pleine puissance et sera donc dans une vibration non suffisamment élevée pour lui permettre de ne pas souffrir de son empathie mais surtout de se créer une réalité positive (puisque nous créons notre réalité sur la base de notre vibration, voir article « Comment créé-t-on notre réalité ? »).
– Penser que nous n’avons pas notre place dans ce Monde, que nous sommes ici « par erreur ». Rejeter son incarnation ou rejeter qui nous sommes. Nous en revenons comme au point précédent à la vibration de l’impuissance qui est la plus basse sur l’échelle des émotions (juste au dessus de la vibration de la mort, O). L’individu se rejetant est par conséquent comme un individu « mort » avant l’heure. Reprendre son pouvoir est impératif pour l’empathe (et pour tout humain en général de toute façon).
Ce que l’empathie permet :
Au vu de tout ce que nous venons d’évoquer, et par simple recours à la « logique », il est évident de comprendre ce que la qualité d’empathie permet dans le Monde. Lorsque l’on ne fait plus qu’un avec l’autre, il devient alors impossible ou tout du moins très difficile de le heurter. Si tous les humains étaient connectés entre eux et avec les autres espèces, alors aucun des plus gros problèmes dont nous sommes témoins sur Terre ne pourraient exister : la pédophilie, la prostitution, les massacres d’animaux pour nos modes, nos divertissements et notre alimentation, le viol, la maltraitance, la pollution des airs, de la Terre et des mers, l’intoxication alimentaire, la violence, les guerres… car tout cela n’est que le résultat de l’agissement d’humains complètement déconnectés de tout ce qui les entoure. C’est la raison pour laquelle encore une fois, ceux qui contrôlent ce monde (ou tout du moins tentent de le contrôler), souhaitent plus que tout que l’empathie ne se développe pas chez les humains, et font tout pour au contraire provoquer toujours plus de déconnexion des humains, des animaux et des végétaux entre eux : par le développement de la technologie au détriment de l’humain (transhumanisme, homme-machine), produits chimiques dans l’alimentation (pesticides) et encouragement à la consommation de produits transformés et non naturels pour encourager à la déconnexion à la nature et à l’alimentation naturelle et originelle de l’homme par lequel l’information, la lumière et la force vitale lui est normalement transmise ; par la banalisation et la désensibilisation à la violence par les films et séries, l’hypersexualisation des femmes en les rendant comme des « objets » (pornographie de plus en plus violente et déconnectée, industrie de la musique et du cinéma de plus en plus dégradante pour la femme) donc déconnectés encore une fois des sentiments et émotions, ainsi que du respect de soi et de l’autre.
L’empathe, lui, a besoin de sentir la connexion avec le Tout, sans cela il dépérit. Il n’a aucun intérêt à être heureux seul, il veut faire partager son bonheur et aider ceux qui souffrent. Il est incapable de faire à quelqu’un d’autre ce qu’il n’aimerait pas qu’on lui fasse. Il considère les animaux comme des êtres hautement développés et conscients, puisqu’il est capable également de les ressentir, cela n’a jamais été une question pour lui. Il fusionne également avec la nature, la mer, les forêts, les montagnes, les rivières, les rochers, le soleil. Il ressent les particules et l’essence de tout ce qui l’entoure jusque dans ses propres cellules. Il est donc beaucoup plus difficilement corruptible, puisqu’il serait même capable d’aller jusqu’à se sacrifier pour les autres. Il n’est donc pas un bon élément pour la matrice, c’est ce qu’il est important de comprendre.
Comment vivre dans ce Monde déconnecté en tant qu’empathe ?
La question est donc, comment arriver à utiliser la « bonne partie » de l’empathie, sans en subir la « mauvaise » ? Comment arriver à tirer profit de cette magnifique qualité, sans en vivre les conséquences difficiles ?
1) La priorité pour l’empathe est de REPRENDRE SON POUVOIR. L’empathie n’est ni un défaut, ni une tare, ni une maladie mentale : c’est un signe de haut état d’avancement spirituel, de capacités extra-sensorielles et de connexion avec le Tout. Il convient donc de bien intégrer cela en soi. Il ne s’agit pas non plus de se sentir « supérieur », mais tout simplement de ne plus se considérer INFÉRIEUR ou comme ayant un problème ou un dysfonctionnement. L’empathie devrait être l’état NATUREL de l’humain. L’humain qui n’est pas empathique est au contraire celui qui n’a pas toutes ses facultés intuitives développées et qui sommeille encore sous les voiles de l’illusion de la séparation dans la matrice physique.
2) L’empathe doit plus que quiconque veiller à sa VIBRATION puisqu’il fonctionne, s’il ne sait pas contrôler son empathie et sa vibration, comme une « éponge » avec les vibrations des autres. En présence de quelqu’un, il va non seulement percevoir ses émotions et ses pensées, mais aussi prendre sa « vibration » (s’il ne cherche pas volontairement à maintenir la sienne). Nous émettons tous une certaine « fréquence vibratoire » et si l’empathe ne fait pas attention, il peut descendre à la vibration de celui qu’il côtoie, entend (musique, communication téléphonique…), ou même auquel il pense. Tout étant vibration, la vibration n’a pas besoin de contact physique pour être influencée. La pensée seule peut faire varier notre vibration. Par conséquent, l’empathe devra veiller à maintenir une vibration élevée le maximum possible (par son alimentation, ses pensées, les vêtements qu’il porte, ses activités,…) afin d’être le plus efficace également dans ses actions pour le Monde (ayant cette qualité non « par hasard », c’est toujours parce qu’il doit les mettre au service du Monde). Un empathe « submergé » par son empathie n’est plus un empathe efficace pour sa mission et pour le Monde. Un empathe efficace est un empathe qui arrive à maintenir sa vibration élevée tout en fusionnant avec l’autre pour le comprendre puis l’aider, mais SANS descendre à son niveau vibratoire ni de détresse. Pour maintenir sa vibration élevée en vue de ses actions pour les autres, l’empathique doit donc apprendre à être doux avec lui-même, à se « chouchouter », à se faire plaisir, il doit être attentif à son hygiène de vie, et toujours veiller à contrebalancer la dureté de sa mission (d’aide par la compréhension) avec la joie, en trouvant des activités qui lui permettent de ressentir la joie (sinon il sombrera trop facilement et trop fréquemment dans les émotions négatives). L’empathe ne doit pas avoir peur de paraître « léger » ou « égoïste » aux yeux des autres ou même vis-à-vis de lui-même en effectuant des activités moins « sérieuses » et plus légères, il n’a tout simplement pas le choix car si cette balance n’est pas équilibrée, il chute vibratoirement et n’est donc plus d’aucune efficacité ni pour lui-même dans la création de sa propre réalité, ni pour le Monde. (Exemple : s’occuper de la maltraitance animale, informer, militer, mais de l’autre côté garder sa passion pour la photographie et continuer à faire des photos ou à faire son activité préférée pour contrebalancer).
3) Apprendre à DECONNECTER son empathie sur commande. Une seule personne, comme nous l’avons vu plus haut, ne peut porter tous les problèmes et tous les maux du Monde. Chaque âme dotée d’empathie ayant réussi à déjouer les voiles de l’illusion choisit de s’incarner pour avoir un impact sur le Monde dans un domaine, à son échelle, à sa manière. Aucune âme n’a comme mission de sauver toutes les âmes, car c’est tout bonnement impossible. Il convient donc pour l’empathe de véritablement intégrer profondément cette réalité en lui, aussi triste soit elle, car c’est ce qui est : il ne pourra pas « sauver » tout le monde. De nombreux humains et animaux mourront et souffriront sous ses yeux pendant toute la durée de son existence. Son rôle est donc de l’accepter car il n’a pas d’autre choix que de l’accepter, et ensuite de retrouver son plein pouvoir de manière à agir efficacement : utiliser son empathie dans le(s) domaine(s) où il est appelé à agir (en suivant sa joie profonde et les causes qui l’appellent : femmes maltraitées, animaux blessés, enfants, handicapés…) et déconnecter volontairement son empathie des autres causes. C’est difficile pour lui, mais il n’a pas le choix, et ainsi, il agit au moins pour une cause, sinon, il n’agira pour aucune, car trop affaibli par le poids de son empathie généralisée. Une bonne technique consiste à imaginer (la pensée étant créatrice) que nous pouvons activer et désactiver notre empathie simplement en appuyant sur un bouton sur notre tempe (ou ailleurs). Ainsi, nous décidons désormais de n’activer notre capacité à fusionner avec l’autre QUE lorsque c’est NÉCESSAIRE, et le reste du temps nous restons dans notre propre perspective.
4) Retrouver sa propre identité. L’empathe ayant tendance à fusionner avec toutes les consciences qui l’entourent, aura donc tendance à se « perdre » et à se noyer dans la masse. Il devra donc retrouver sa véritable identité et essence s’il veut retrouver son plein pouvoir, se faire respecter et retrouver sa joie. Même si nous « sommes tous connectés » et que « nous ne faisons tous qu’un », nous décidons de venir nous incarner sous une perspective unique et une essence unique qui nous constitue (notre âme), et renier cette identité c’est donc renier notre âme et ses particularités. Comme les animaux qui sont connectés à la « conscience collective », mais qui ont tout de même tous une personnalité propre (notre chat est bien différent du chat du voisin). L’empathe doit retrouver sa véritable essence, se reconnecter à son âme et apprendre à respecter qui il est. Pour cela, quand il n’y a pas de situation de « danger » et « d’aide impérative », l’empathe doit apprendre à ne pas être connecté en permanence à l’autre, et « à rester dans son corps ». Il doit apprendre à rester dans sa propre perspective, car il est venu pour expérimenter avec cette unique perspective, non celle d’un autre. Ainsi, l’empathe a besoin de se retrouver régulièrement seul et d’avoir son propre espace pour se reconnecter à lui.
5) Apprendre à dire non et à mettre des limites. Certainement encore une fois la partie la plus difficile pour l’empathe, et pourtant la plus « vitale » s’il ne veut pas se détruire. Le don de soi s’arrête là où notre propre destruction ou « abîmement » commence… Aucune cause ni aucune personne ne justifie que nous nous détruisions pour elle. L’objectif est d’arriver à vibrer suffisamment haut pour pouvoir agir positivement sur l’autre, ou pour une cause, sans se descendre soi. Et pour cela, il va falloir, au même titre qu’il va falloir déconnecter son empathie de certaines causes, apprendre à dire « non » à certaines personnes ou à certaines choses. Cela s’appelle « mettre des barrières saines », poser des limites. Mettre des limites ne veut pas dire vouloir contrôler ce que le monde extérieur fait ou ne fait pas, c’est plutôt : déterminer ce que NOUS acceptons ou non. Cela implique de se reconnecter à ses PROPRES émotions (et non à celles des autres), et respecter ce que nos propres émotions nous disent. Apprendre à dire non quand nos émotions nous disent de dire non. Apprendre à ne plus avoir peur ou honte de montrer qui nous sommes réellement et de dire haut et fort nos pensées pour respecter notre intégrité et nos valeurs, et rester en alignement. Chaque fois que quelqu’un dépasse nos limites, c’est parce que nous n’avons pas respecté nous-mêmes nos propres limites… il convient donc d’établir à nouveau ces limites… Et encore une fois, mettre des limites cela ne consiste pas à dire aux autre ce qu’ils doivent faire ou non, mais à respecter ce que l’on veut et ne veut pas, NOUS. Par ailleurs, nous respectons toujours plus ceux qui se respectent eux-mêmes.
Pour finir…
Prenez le temps de prendre une feuille et de noter tout ce que votre faculté d’empathie vous permet dans votre vie et dans le Monde. Dressez une liste aussi longue que possible pour bien réaliser l’avantage énorme pour soi et pour le Monde qu’est le fait d’être empathe. Cela peut être par exemple d’avoir peu de conflits dans sa vie, comme nous comprenons les autres, d’être proche des animaux et de se sentir en communion avec eux, ainsi qu’avec la nature, de se sentir vivants, plein de vie grâce à cette connexion avec le Tout, de réaliser mieux que quiconque la Beauté de la Vie. Réalisez que si vous n’étiez pas empathe, vous n’auriez certes pas les « inconvénients » de l’empathie, mais pas non plus ses innombrables avantages, qui valent tout l’or du Monde.
L’empathie est un magnifique cadeau qui nous permet tellement de facilités à communiquer, à se faire comprendre, à comprendre, et à aider les autres. Elle peut être difficile à gérer quand on la prend comme un « fardeau » et non comme la merveilleuse faculté qu’elle est, quand on se place en tant que « victime » plutôt qu’en tant qu’humain PUISSANT connecté au Tout. L’empathe oublie souvent également qu’il a la chance de ressentir TOUTES les émotions des autres et vibrations de l’Univers, par conséquent, pas seulement les émotions « négatives » et choses « négatives » (de basse fréquence) de ce Monde, mais aussi tout le bonheur, toute la Beauté et toute la magie le constituant, sachant que la Beauté surpasse la noirceur dans l’Univers. Il convient donc à l’empathe de ne pas oublier qu’il peut volontairement faire varier son « point de focus » de manière à également fusionner avec la Beauté, avec la Grandeur de l’Univers, avec la Lumière, et avec le caractère véritablement miraculeux que constitue LA VIE. Il reconnectera ainsi avec la véritable PUISSANCE qui le constitue et qui l’anime, afin de mettre au service de l’humanité ses facultés tout en en étant maître et non victime d’elles. Il a repris son plein pouvoir et l’utilise maintenant sciemment et en pleine conscience de sa puissance et de son utilité.
Source: http://lauramarietv.com/
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