eau

par Frank Hatem

Ce processus de liquéfaction des magmas par frottement des différentes couches à cause du synchronisme de rotation des noyaux des planètes avec les noyaux des autres astres fait qu’on trouvera très souvent de l’eau sur les planètes qu’on étudiera. A chaque fois on poussera des cris émerveillés, se demandant d’où elle vient, alors que c’est normal, même si cette eau reste souvent emprisonnée à l’intérieur. Il est quasi-inévitable, suite à cela, qu’il y ait des formes de vie à peu près partout.

« L’eau n’est pas indispensable à la vie, comme disait je ne sais plus qui, peut-être Emoto, C’EST la vie elle-même ».

L’eau est la résultante des mouvements magnétiques synchronisés astronomiques. La complicité entre vie et magnétisme est totale.

Les physiciens se demandent d’ailleurs d’où vient l’eau de la Terre. Leur théorie en ce moment, c’est « la faute aux comètes ». Ces comètes de glace qui de temps en temps tomberaient sur la Terre et donc y apporteraient l’eau et la vie.

C’EST TOTALEMENT FAUX. Aucune comète ne tombe sur la Terre. Jamais. Ni ailleurs. Les comètes sont des astres (souvent de glace) qui ont leur autonomie magnétique et donc leur trajectoire bien définie au sein des systèmes planétaires. Elles repassent toujours par les mêmes orbites et n’y entrent jamais en contact avec aucune planète, c’est impossible, toujours grâce à l’équilibre entre attraction et répulsion. D’ailleurs vous n’avez jamais vu une comète tomber sur la Terre. Au contraire, on sait qu’elles repassent régulièrement à proximité, on les attend, on les voit, elles repartent jusqu’à la prochaine séance.

Ces comètes, lorsque c’est de l’eau glacée, ce qui est souvent le cas, sont le produit du même processus que les anneaux de Saturne. De la vapeur d’eau qui s’échappe des étoiles et peut, dans certaines conditions, partir sur orbite. Même si ce n’est pas toujours le cas. Mais l’espace est farci de poussières très sales et on se demande pourquoi. Il ne faut pas chercher plus loin. La vapeur d’eau est parfois très chaude, et à proximité des étoiles elles ne peuvent ni rester de l’eau ni devenir de la glace, elles ne le peuvent qu’à grande distance où le rayonnement devient anodin. Cette vapeur exige donc des conditions particulières pour produire des glaçons de taille notable.

L’eau de notre belle planète Terre (pourvu qu’elle le reste), provient de notre magma. Vapeur s’échappant lorsque les minéraux fondent. Parce que cela dégage de l’oxygène et de l’hydrogène qui sont des éléments très simples. Et certainement pas à cause des comètes. Si occasionnellement un bloc de glace tombait sur la Terre, cette minuscule humidité se diluerait instantanément dans l’atmosphère. Ce n’est pas cela qui produirait des océans, car ce qui tombe sur la Terre ce n’est pas de la glace, ce sont des météorites, jamais des comètes. Les météorites, ce sont des cailloux. Du minéral souvent ferreux d’ailleurs. Les gouttelettes d’eau cosmique restent dans le cosmos, en général elles ne tombent pas sur les planètes. Car il n’y a pas de gravitation, et on sait qu’en l’absence de synchronisme rotatif, il n’y a pas attraction entre les masses situées à grande distance. Il y a à peu près indifférence magnétique. C’est moins le cas avec les cailloux qui sont à la limite : ni assez gros pour tourner en synchronisme, ni assez petit et assez éloignés pour ne pas chercher ce synchronisme. S’ils ne le trouvent pas, ils tombent. Par contre s’ils sont assez gros pour que leurs pôles magnétiques puissent jouer avec ceux de la Terre, ils ne tomberont plus. La répulsion pourra jouer. Ce sont des subtilités très importantes, car c’est grâce à cela qu’aucune planète ne peut en percuter une autre, aucune météorite trop grosse ne peut tomber sur la Terre. Elle la contournera. Cela dit, des cailloux suffisamment gros pour faire des dégâts énormes sont possibles, mais pas de la taille d’un satellite naturel par exemple. Ceux-là se mettent en orbite s’ils passent à proximité, ou s’éloignent.

Bref, les comètes ne sont pour rien dans le fait que nous ayons de l’eau. On en a d’ailleurs assez peu, les profondeurs étant faibles (autour de 1000 ou 1500 m en moyenne), ce qui fait que la masse totale de l’eau sur la Terre n’est même pas la masse de la Lune, alors qu’on peut s’imaginer, vu que la surface est recouverte à 75 %, qu’il y en a 75 % de la masse. Pas du tout. L’eau est rare.

Ainsi Saturne est environnées de minuscules comètes prisonnières de son champ, toutes issues des geyser d’Encelade et tentant de s’unir avec la grosse planète, mais sans y parvenir car leur accumulation leur donne une certaine autonomie magnétique : les anneaux sont globalement polarisés à la façon d’un aimant plat qui a un pôle dessus, un pôle dessous.

Encelade n’est pas du tout un cas particulier, même si on la croit unique. Toutes les planètes, toutes les étoiles produisent de l’eau, simplement elle ne s’échappe généralement pas sous forme de geysers. Lorsque les planètes sont grosses, il y a beaucoup de magma, beaucoup plus de chaleur que chez les petites planètes, et donc elles ont tendance à être beaucoup plus liquides que les petites. ainsi Jupiter, Saturne, Neptune, même si ce n’est pas toujours de l’eau pure. C’est parfois autre chose. Si c’est de l’acide, c’est essentiellement de l’eau quand même. Quand c’est de l’eau, ce n’est pas parce que davantage de comètes sont passées à proximité… On se demande d’ailleurs bien comment ces comètes pourraient amener de l’eau en souterrain et pas en surface…, ce qui est souvent le cas.

Alors pour expliquer l’eau d’Encelade (et on utilisera le même subterfuge pour les autres planètes au fur et à mesure qu’on en découvrira), les astrophysiciens et géophysiciens disent que c’est à cause de l’orbite elliptique des planètes, découverte par Keppler. A cause de ces orbites non circulaires et de la gravitation, les masses à l’intérieur bougeraient selon la phase de la rotation, subissant des forces gravitationnelles variables au fur et à mesure de la translation orbitale, se frotteraient donc et se liquéfieraient.

Pas du tout. Il faut un mouvement beaucoup plus régulier et constant pour que cette liquéfaction se fasse, et ce n’est possible que grâce à la rotation magnétique synchronisée. Sinon ces chutes seraient trop épisodiques. Et de toute façon elles n’ont pas lieu. La rotation elliptique de la Terre n’a pas pour effet de produire régulièrement des tremblements de terre. La masse tourne d’une seule pièce ou à peu près même si certaines couches sont en retard et produisent le frottement. Sur Encelade, de même, comme ailleurs. Ces ellipses sont presque circulaires en fait.

C’était notre petite chronique du jour, pour réveiller un peu les neurones. De temps en temps cela fait du bien de se rendre compte que s’il y a des trous noirs, c’est surtout dans les conceptions académiques.

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