Chris_Burkard

 

par Lydia

On dirait que la confiance en soi qui grandit et le contact quotidien avec la terre mère au jardin, ont calmé le besoin compulsif d’écrire et de publier ce qui me passe par la tête.

Je trouve de plus en plus ma démarche très égotique, je n’en suis pas non plus à compter le nombre de fois où j’utilise le « je » mais il est clair que le premier intérêt de ce blog, c’est de retrouver une juste estime de moi-même comme lorsque j’ai passé mon Bac à trente ans pour ‘réparer’ l’injustice, et surtout pour prouver aux autres que je n’étais pas con malgré mes années de toxicomanie et mes différences. Qu’on ait des diplômes ou pas ne change rien à l’affaire, ça n’est pas ce qui permet de trouver un travail épanouissant ou valorisant.

Ce qui est le plus important et détermine le genre de vie, de carrière qu’on fera, c’est tout simplement le degré d’amour et de confiance en soi. Quand on est rejeté ou quand on n’est mal aimé dans l’enfance, l’ego est en total déséquilibre et on cherchera à compenser ce vide intérieur, cette sensation d’être une merde, par toutes sortes de stratégies visant à attirer l’attention et à trouver l’équilibre intérieur. On sera excentrique, marginal, excessif, on aura besoin de vibrer, de vivre des sensations fortes pour se sentir exister, aimé, reconnu. Puis les prises de conscience successives, les découvertes de la psyché humaine, de la spiritualité, amènent à se percevoir différemment et par loi d’attraction à rencontrer des personnes sur la même longueur d’ondes.

L’attrait pour les mondes invisibles, les anges, les êtres de lumière…répond à ce besoin de trouver en soi-même, ce qui est lumineux, par effet miroir.

 

On apprend à se connaitre et à s’aimer par identification selon nos préférences et très souvent selon ce que nous peinons à voir en nous-mêmes. On aura tendance à envier parce qu’on pensera que ce que l’autre est ou possède, ne nous est pas accessible et pourtant par la loi d’attraction et de résonance, on n’attire à soi ce que nous portons en nous même. Mais comme on ne le reconnait pas en soi, on cherche au dehors.

Par l’attraction, le fait d’être attiré par les gens qu’on admire et en rejetant ceux qui nous déplaisent, on apprend à se définir mais le piège est là parce que nous portons tout en nous. Cependant, de cette façon, on amplifie la lumière en nous, ce que nous pensons être « beau » et « bon » et ainsi, on rehausse l’estime de soi. C’est donc une étape essentielle à la guérison.

En même temps, cet ego déséquilibré, entêté et cette méfiance vis-à-vis de l’humain sont ‘utiles’ pour celui qui veut devenir autonome et donc responsable. Alors on cherche sa lumière, on veut briller, au début, en testant son pouvoir de séduction, on cherche à imiter nos idoles à l’adolescence puis l’expérience nous montre que c’est superficiel, éphémère alors on va s’intéresser aux monde spirituel pour ajouter du sens, de la profondeur à notre vie.

Toujours par attraction-identification, on s’intéresse à la beauté supposée des mondes de lumière puisque selon les croyances, les images religieuses, images d’Epinal, ces êtres sont sublimes, immortels, magnifiques, mystérieux.

On voudra alors briller en affirmant sa foi, en parlant du pouvoir divin mais derrière tout ça, il y a encore le besoin d’être reconnu, aimé. Quand je pense aux premiers messages reçus en channeling, ils mettaient l’accent sur l’être extraordinaire que nous sommes et ça continue.

Et tous les gens qui ont été attirés par ces paroles souffraient d’un immense manque d’amour de soi, d’un besoin de sublime, de justice due à la difficulté d’accepter ce qui est. En chemin, beaucoup ont fui les premières difficultés.

C’était très rassurant de s’entendre dire que nous étions des êtres de lumière, que nous avions les mêmes attributs que Dieu, que nous pouvions manifester notre réalité simplement par notre désir.

Mais nous avons vite déchanté quand nous avons constaté que ce pouvoir avait ses limites, celle-là même que nous avions définies par nos croyances incrustées dans l’inconscient. Notre ego s’est enflé d’orgueil et nous avons crié sur tous les toits qu’en 2012, la terre changerait, que les méchants seraient démasqués et punis, que la justice divine viendrait sur terre et que nous pourrions enfin vivre en paix, dans un monde idéal.

Pour le coup, nous avons tellement focalisé notre attention sur la lumière qu’elle nous a rempli mais le choc a été brutal parce que celle-ci montre les choses telles qu’elles sont, le beau comme le laid, elle révèle ce que nous tentons de cacher, ce que nous nions ou refoulons.

Nous avons donc rejeté la noirceur extérieure pour ne pas voir et sentir nos propres ombres, notre côté caché, refoulé et beaucoup continuent de vouloir contacter les anges, les mondes féériques, les êtres de lumière pour ne pas voir leur ombre.

Ce qui amplifie la dualité, le mal être tout en nourrissant les égrégores du monde astral.

Puis tout s’est écroulé le 22 décembre pour la majorité des rêveurs que nous étions mais à y regarder de plus près, était-ce réellement l’amour divin que nous espérions recevoir et vivre sur la planète ?

Vouloir changer le monde selon son propre point de vue, n’est-ce pas totalement égoïste et immature ? C’est un besoin de domination, de vengeance, qui se dissimule derrière des jolies images de fées, de beaux extra-terrestres sauveurs du monde, les grands blonds ou grands blancs, comme certains les appellent. Nous continuons d’être fascinés par la beauté apparente, les messagères de Vénus, les blondes platines aux yeux bleus…

Le rêve d’Hitler, c’était un monde où il n’y aurait que la race arienne, justement des êtres blonds aux yeux bleus, des êtres « parfaits ». Cette vision a poussé des scientifiques a réaliser des expériences pour connaitre le fonctionnement de l’humain et pour créer des êtres parfaits par manipulation génétique.

Le rêve des sionistes, c’est un mode réservé à une élite, « le peuple élu », qui massacre et envahit au passage tout une population sans que ça dérange les gouvernements qui ont participé à la création de l’état d’Israël, ni même le monde entier qui se fie aux médias.

Une élite qui continue de décider pour la masse parce que chacun préfère donner son pouvoir, plutôt que d’être responsable de lui-même et de s’engager au service de la communauté.

Et même quand on dénonce cette injustice, on rentre dans le jeu de la dualité, où on désignera un coupable et des victimes, on ne sort pas du cycle de la vengeance qui au final n’amène pas la paix pour tous, dans le monde et encore moins la paix en soi-même !

Le message précédent des guides angéliques explique une vérité que chacun peut vérifier. Notre perception des choses dépend directement de nos croyances et de notre relation à nous-mêmes.

Si je me sens bien dans ma peau, dans mon corps, je vais voir le monde et les autres, dans leur aspect lumineux par contre dès que je suis mal à l’aise, je vais voir et attirer seulement ce qui est laid, agressif, injuste…

La loi d’attraction se vérifie dans les deux situations et elle révèle le pouvoir des pensées-émotions prédominantes, qui créent notre perception et celle-ci dépend de notre état d’être.

La connaissance des lois universelles, du divin en soi au travers des sensations, visions et de cette loi de manifestation, a pour objectif de nous permettre de reconnaitre que tout se créé depuis notre cœur, qui est l’émetteur le plus puissant de l’être humain.

C’est un processus complexe ou l’inconscient participe activement à la manifestation de notre réalité tant que nous ne décidons pas de nous regarder en face et en profondeur.

Puis quand nous accueillons nos émotions et que nous constatons qu’elles changent quand on les amène au cœur, on commence à prendre conscience de ce pouvoir d’aimer qui est en nous. On ose enfin s’aimer et comme cet amour émane de notre être véritable, comme il émane de l’intérieur, on commence à prendre confiance dans notre pouvoir de création. Mais il nous faut accepter tout autant notre ombre que notre lumière pour pouvoir aller jusqu’à manifester en conscience la vie que nous souhaitons vivre.

La découverte de ses émotions enfouies, le retour au cœur, à la paix, permet de connaitre ses besoins, ses dons et ses talents. On se rend compte alors que cette ombre, que tout ce que nous avons refoulé, est précieux, que c’est exactement ce qu’il nous manque pour pouvoir manifester notre réalité selon notre vraie nature. Selon ce que nous sommes vraiment, en totalité, et pas ce que les autres voudraient qu’on soit ou ce que soi-même on veut projeter selon un idéal bancale et très souvent inaccessible parce qu’irréaliste.

Tant qu’on n’accepte pas tout ce que l’on est, tant qu’on ne reconnait pas la valeur de tout notre être, on ne pourra pas accéder au bonheur. Les aspects intérieurs que nous tentons de refouler sont justement ce qui fait notre individualité, notre caractère unique.

Et en plus tant qu’on cherche à les ignorer, ils vont amplifier énergétiquement et pour le coup, créer un mal-être dû à l’excès d’ombre enfin à l’énergie coincée.

Le bonheur et la santé résultent de l’équilibre énergétique intérieur, de la complétude. C’est ce qui est appelé « plénitude de joie » dans la bible.

Quelques fois, l’idée que toute cette recherche spirituelle, de sens, ce besoin de justice est en fait l’expression du besoin d’équilibre des polarités qui se vit au niveau de l’être tout entier. L’inconscient, la conscience et le subconscient, passent leur temps à s’équilibrer, à s’harmoniser, qu’on le sache ou pas.

En regardant en arrière, avec du recul, je peux voir que mon ego, ou ma personnalité a toujours fait en sorte de trouver l’équilibre par la compensation. Et que tout ce parcours, ce vécu n’avait qu’un seul but, m’amener à accepter tout ce que je suis et tout ce qui est.

Je constate que le fait que j’accueille mes émotions, que j’accepte de les porter mais aussi de les libérer, me ramène à l’harmonie intérieure et le besoin de justice extérieur s’estompe ; chaque fois que j’accueille la colère, je n’émets plus cette vibration vers l’extérieur, je n’attire plus d’expérience semblable qui pourrait éveiller le sentiment d’injustice ou d’impuissance et je n’ai plus l’idée même de vouloir changer le monde.

Je me dis que chacun vit ce qu’il doit vivre pour apprendre à reconnaitre ce qu’il est en vérité ; une étincelle de la conscience Une et de l’amour Universel. Certains doivent vivre la guerre afin de se sentir vivant, doivent frôler la mort pour apprécier la vie pleinement. D’autres ont besoin de dominer pour se sentir ‘valable’, puissant, pour être craints…

Voyons ce que me renvoient les êtres de lumière canalisés par Monique Mathieu

Clef 372

« Vous arriverez à gérer la pression du temps quand vous comprendrez que votre travail est simplement un moyen de terminer votre expérience terrestre !

Il faudra que vous appreniez à lâcher prise davantage avec votre travail, ainsi vous n’aurez pas de manque de moyens. Il faut simplement que vous relativisiez, que vous ne vous laissiez pas totalement dévorer par votre activité, que vous preniez conscience que vous êtes un être humain. Vous avez le droit de penser, d’agir et d’aimer en dehors de votre travail. Vous devez évoluer dans l’Amour, dans la conscience, dans l’aide que vous apportez autour de vous en dehors de votre travail.
Il y a la partie humaine de votre être qui travaille parce que cela fait partie du jeu de la vie, et il y a une autre partie qui s’éveillera de plus en plus et qui regardera avec beaucoup plus de détachement la partie humaine qui travaille ».

Celle là, m’amène à réfléchir à la question du stage à venir. Je n’ai pas de nouvelle et je dois dire que pour le moment, ça m’arrange! C’est clair que le fait de devoir sortir de ma bulle, amène des peurs, de la colère même, comme si je ne me sentais pas prête à vivre dans la réalité, à être responsable financièrement.

Mais, comme j’ai déjà libéré pas mal de peur, à commencer par la peur de la peur et que j’apprends à m’affirmer en ayant plus de tolérance vis-à-vis de moi-même, ce qui ne créé plus de situation conflictuelle avec les autres, je peux donc agir selon l’élan et trouver mes besoins réels et vivre selon ceux-ci.

Mon mode de fonctionnement change et comme je gère mieux mon quotidien selon mes vrais besoins et envies, je vois que je dispose de plus de temps et d’énergie à consacrer à la vie réelle.

Et sans me coller aucune pression, j’arrive à m’occuper de mon corps physique, de l’appart et du jardin avec plus de facilité. Il est clair que lorsqu’on fait les choses en conscience et par amour pour soi, donc avec amour, dans le respect de l’autre aussi, naturellement, on est tout simplement heureux.

Le seul fait de ne plus vivre en étant manipulé par la peur, change totalement la perception de soi et du monde.

Ma façon de m’occuper du jardin a aussi considérablement changé en quatre ans !

En arrêtant de me soucier du regard extérieur parce qu’il ne détermine plus ma valeur, je n’en ai plus besoin pour pouvoir m’aimer vraiment, j’ai pu agir sur une autre fréquence et apprendre par l’observation, comment gérer au mieux cet espace pour satisfaire mes besoins en respectant la nature, pour que ce soit un plaisir plutôt qu’une corvée, un art plutôt qu’une condition à ma survie, un acte d’amour, de co-création avec la Terre Mère qui me nourrit sur tous les plans.

Voilà qui conclut et résume cet article, je viens de la piocher à l’instant en vérifiant la validité du lien :

Clef 682

« Ayez toujours à la conscience que vous êtes quelqu’un de bien, que vous êtes beaucoup mieux que ce que vous supposez ! Cela vous aidera à faire l’unité, et surtout cela vous aidera à ne plus vous juger et à vous accepter tels que vous êtes malgré l’aspect extérieur qui n’est pas votre réalité. Comprenez bien cela : l’aspect extérieur de vous-mêmes donc votre corps physique, n’est absolument pas votre réalité ! »

 

Clefs de sagesse trouvées sur le site de Monique Mathieu : http://ducielalaterre.org

Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d’orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci

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