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Créée en 2014 sur l’initiative de la Chine, l’Asian Infrastructure Investment Bank est destinée à financer les projets d’infrastructure dans la région Asie-Pacifique. Elle sera dotée d’un capital de 100 milliards de dollars.

 Les membres fondateurs de la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures (AIIB) ont approuvé la demande iranienne de rejoindre cet établissement en qualité de membre fondateur, a annoncé mardi le ministère chinois des Finances.

« L’Iran et les Emirats arabes unis sont devenus le 3 avril, membres fondateurs de la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures, sur décision des autres pays fondateurs », a indiqué le ministère sur son site internet.

52 pays dont la Russie ont déposé leurs demandes d’adhérer à la banque en tant que pays fondateurs avant la date butoir du 31 mars. Selon le ministère chinois des Finances, 35 demandes ont déjà été approuvées. Les Etats-Unis et le Japon ont refusé de rejoindre l’AIIB. Les médias ont rapporté que la Chine a rejeté la demande de Pyongyang en l’absence de données détaillées sur l’état de l’économie et des marchés financiers nord-coréens. La liste des membres fondateurs sera publiée le 15 avril.

Créée en 2014 sur l’initiative de la Chine, l’Asian Infrastructure Investment Bank est considérée comme une institution concurrente de la Banque mondiale (BM) et de la Banque asiatique de développement (BAD). Elle est destinée à financer les projets dans les transports, l’énergie, les télécommunications et d’autres infrastructures dans la région Asie-Pacifique. L’AIIB sera dotée d’un capital de 100 milliards de dollars. Elle travaillera avec les banques multilatérales de développement existantes et interviendra à titre complémentaire.

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Quarante-six pays rejoignent l’AIIB

1427848877285_865Des négociations « productives » entre membres fondateurs potentiels de l »AIIB ont été menées sur les règles de fonctionnement de l »institution financière.

Avant la date limite de dépôt des candidatures le 31 mars, 46 pays ont rejoint ou demandé à devenir membres fondateurs de la Banque asiatique d »investissement dans les infrastructures (AIIB) mise en place par la Chine.

Des négociations qualifiées de « productives » ont par ailleurs eu lieu entre les fondateurs potentiels de la banque sur ses futures règles de fonctionnement, selon des responsables.

Lors d »une réunion de travail à Almaty au Kazakhstan, Jin Liqun, secrétaire général du Secrétariat intérimaire multilatéral de l »AIIB, a fait état des dernières évolutions dans les travaux préparatoires de la banque devant les représentants des 29 membres fondateurs potentiels.

Les règles seront finalisées et signées en milieu d »année, à l »issue d »une dernière réunion prévue pour le mois de mai. La banque devrait dès lors voir le jour d »ici la fin de l »année.

Il faudra environ deux semaines pour parvenir à une décision et la liste finale des membres fondateurs de la banque sera fixée dès le 15 avril, à la suite de quoi les pays pourront introduire une demande pour devenir membre ordinaire de l »institution.

Les représentants à la réunion ont également débattu de questions relatives à la gouvernance, à l »approvisionnement et au cadre environnemental et social de la banque, indique un rapport publié sur le site officiel du ministère chinois des Finances, sans fournir de détails supplémentaires.

L »AIIB sera une institution multilatérale destinée à financer des infrastructures et d »autres secteurs productifs en Asie. Les principales économies occidentales sont venues en masse grossir les rangs de l »AIIB, notamment les quatre grandes puissances européennes que sont l »Allemagne, la France, le Royaume-Uni et l »Italie, de même que l »Australie la Corée du Sud et le Brésil.

La Suède et le Kirghizistan sont les derniers à avoir manifesté l »intention de rejoindre la banque, perçue par certains comme rivale potentielle de la Banque asiatique de développement.

Le capital autorisé de l »AIIB est de 100 milliards de dollars et son capital initial souscrit est estimé à 50 milliards de dollars. Les membres fondateurs potentiels ont par ailleurs convenu que le PIB sera un paramètre fondamental dans la détermination de la répartition des parts entre les pays membres.

Alors que plus de quarante Etats ont joint ou demandé à joindre la banque en tant que membre fondateur, les experts estiment que des questions importantes devront bientôt être résolues.

Selon Rod Wye, chercheur associé à la Chatham House, un think tank de Londres, ces questions concernent notamment la gouvernance de l »établissement financier et la manière dont le capital sera divisé.

Source: http://m.french.china.org.cn/