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par Stéphanie Tallet

Qui ne s’est pas posé cette question : Mais que suis-je venu faire sur Terre ?
Une question qui reste souvent dans un flou selon les périodes de notre vie.

Souvent notre mission de vie, c’est à dire pourquoi nous sommes fait, tarde et ne se concrétise que tard. L’on a tendance à entendre par mission de vie, je suis né pour sauver… vous pouvez ajouter ce que vous voudrez. Mais la mission de vie ne dépend ni de votre mental, ni de votre égo. Elle dépend simplement de votre naissance, du jour et de l’année, calculé d’une certaine façon. Et si l’on veut s’y pencher plus précisément, prendre également l’heure, et là vous aurez d’un côté votre mission de vie, et de l’autre ce dont vous devez vous affranchir ainsi que les différentes épreuves que vous devez dépasser.

Ceci est une première chose, mais connaître sa mission de vie ne veut pas dire que cela va se déclencher dès votre majorité ou votre fin d’études, non, il n’y a pas de règles. Elle est là au fond de vous, elle se montre parfois, donne des signes, puis plus rien. Et très souvent même ces signes passent inaperçus. Pour exemple, je vais vous donner un cas que je connais très bien puisque c’est le mien. Plus jeune, lorsque j’étais en discussion et que je rebattais les pendules à l’heure chez certains, souvent j’avais une phrase, je disais : « tu m’as croisé pour que je te remette sur le droit chemin » ou « droit dans tes bottes ». Cette phrase à chaque fois que je la prononçais, elle me laissait sur une drôle d’impression.
C’était quelque chose qui sortait spontanément avec force et en même temps me déstabilisait, car ce n’était pas quelque chose de réfléchi. Ce n’était pas une phrase que je pensais d’une part, et d’autre part, cela s’adressait à des personnes plus âgées que moi. Mon sentiment à l’intérieur de moi ressemblait à de la confusion avec un fond de joie.

Un autre exemple, très souvent lorsque je sens que la personne est trouble face à moi, je vais au bout de la relation qu’elle soit amicale, professionnelle ou affective. Car je dis souvent que je révèle la vrai personnalité de chacun.

Tout ceci pour vous dire que dernièrement, alors que je faisais un stage en éveil à la psycho-généalogie avec Dominique Nofre, je me suis aperçue que ma mission de vie est facilitatrice d’incarnation. En moi, le ressenti était plutôt mitigé bien sûr, moi, plutôt perchée d’origine, ancrée d’un pied, et la tête dans les étoiles plus que sur Terre.
Puis, je me suis fait un récapitulatif de ma vie, et effectivement toute ma vie je l’ai passée à ouvrir des portes, enlever des voiles, à travailler dans le corps. Et là, je prends connaissance en conscience de ma mission de vie. Je ne m’étendrai pas plus à propos de celle-ci, ce n’est pas le but aujourd’hui.

Alors, à chacun sa mission de vie, elle se manifeste d’une manière ou d’une autre, prend des chemins détournés parfois, se mêlant à ce que l’on doit dépasser et ce que l’on est réellement. Par exemple, pour ceux et celles qui sont facilitateurs d’incarnation, vous aurez les outils et les supports qui vous sont propres. Pour moi, il y a d’un côté les soins, d’un autre l’enseignement et d’autre part la notion d’équité, de justice. Pour d’autres, le support sera autre : enseignement, coaching par exemple couplé à la nature. Ou pour d’autres encore, ils pourront exercer leur mission de vie à travers des métiers d’écoute et de conseil, il y a tellement d’exemples qui sont propres à chacun.
Alors avant que votre égo ne s’emballe et vous emmène droit dans le mur, prenez le temps d’étudier ce pour quoi vous êtes fait réellement et lorsque vous aurez mis le doigt dessus, ne pensez pas que vous avez fui les épreuves et le boulot.

Non, pour accéder à notre mission de vie, il suffit d’avoir tous les outils en main et certainement qu’il vous faudra passer par des stades obligés qui à vos yeux n’ont aucun rapport, mais qui au final vous serviront. Votre âme sait. Vous avez le choix, rester dans vos attitudes et vous lamenter, dire « moi, je sais », et rester dans une impasse, foncer dans le mur… Ou bien à vous de choisir en conscience, écouter ce pourquoi vous êtes là et vous réaliser à 15, 30 ou 70 ans… peu importe, le chemin parcouru n’est important que s’il est dans une réalité consciente qui nous pousse vers le but de notre âme : notre mission de vie.

Stéphanie Tallet

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