par Laurent Levy
Joue avec cette idée : « J’ai absolument toujours tout ce que je demande ! »
L’univers est absolument la réponse parfaite à toutes mes demandes.
Telle une grande montre suisse, réglée de façon magistrale, l’univers te permet de faire l’expérience de tout ce que tu désires.
Alors il faut voir et voir et encore voir tout ce qu’on a demandé, tout ce qu’on désire, secrètement ou ouvertement, dans le ressenti, dans le sentiment, qui, lui, ne ment jamais, et voir pourquoi l’univers est dans cet état, voir pourquoi sa propre vie est ce qu’elle est aujourd’hui.
Ça, c’est reprendre ses rênes.
Quand tu demandes profondément à être une personne qui réussit, alors tu demandes un scénario qui va te permettre de le réaliser…. un scénario de séparation d’avec la vraie joie, d’avec qui tu es vraiment.
Quand tu vois cela, et que tu demandes a nouveau, en suivant ta joie d’être, tes envies du cœur, ton naturel, etc… nettoyées de toute envie d’être une petite personne, alors tu passes à un nouveau degré vibratoire, qui va à son tour attirer à lui des expériences, des situations qui vibrent pareil.
Dans cette humanité, qui n’est qu’un état général de conscience, de croyances, l’idée la plus répandue c’est que nous sommes dans le corps.
Alors nous devenons des petites choses qui font au mieux.
Mais c’est une idée.
Cette idée n’est pas si anodine. Elle déclare que nous sommes séparés et différents de ce que nous sommes vraiment. C’est pas une idée très facile en fait. L’expérience et les scénarios qui vont en découler seront des scénarios de compétition, de séparation, de différences, etc… Seront des scénarios de guerre et de conflit. Des scénarios de souhaits secrets, d’amertume, de jalousie…. de projections multiples.. de croire que l’autre existe dans son petit corps, comme moi, et qu’il a peut-être quelque chose que je n’ai pas… etc… La liste est méga longue.
Ce seront aussi, c’est vrai, des scénarios ou la joie et l’amour seront présents, mais jamais de façon solide, toujours avec du doute à la clé. Car toi, la Fille de la Certitude, tu décides de te donner l’expérience du doute, de l’inverse de ce que tu es. Alors tu rechercheras la Certitude, ce que tu es, mais au travers des opposés, dans la dualité des formes. Et tu ne la trouveras jamais là-dedans. Et tu te sentiras frustrée, et rendant cette frustration réelle, tu t’en sentiras victime, et tu demanderas encore a l’univers de t’amener des scénarios correspondants, des scénarios de non-responsabilité.
Mais si tu vois cela, tu t’arrêtes. Si tu te mets à lire les événements de cette façon, avec une pleine responsabilité pour ce que tu vis, alors tu augmentes déjà ta compréhension et donc ton niveau de conscience, de vibration, d’attirance. De là, ce n’est pas toi en direct qui fabriques les scénarios. C’est toi qui, par la vibration de ton désir, les télécharges dans le grand jeu de t’expérimenter, de t’exprimer, qui s’appelle conscience.
Se dés-identifier du personnage, c’est arrêter de demander à être et à vivre une idée fausse a son sujet. C’est enlever l’importance sur le devenir d’une petite chose, un corps, et remettre l’importance et la responsabilité sur l’univers tout entier, ton vrai Corps, et ton interaction avec lui. Il est vibrations , vibrations de désir, de conscience.
Avec cela en tête, tu ne pourras plus jamais t’attirer des scénarios de manque, d’abus, de de besoins, de haine, etc…. Ce ne sera pas ton désir d’en faire l’expérience.
Aussi, quand tu as l’idée d’être une petite chose et que tu l’as jugée réelle et que tu t’es jugée par là-même, alors que demandes-tu à l’univers d’après toi? De vivre la liberté joyeuse d’être reconnue par « tous » comme ce que tu es vraiment, ou plutôt ce que tu demandes à être?
Les « autres » créateurs qui vibrent ou demandent la même chose te rejoindront dans ton univers, car tout est juste, tout est vibratoire, et il n’y a aucune erreur. Nulle part.
Mais on peut aborder cela seulement depuis une conscience élargie de créateur, ou plutôt de responsables, car autrement ça coince grave! Autrement, on va essayer de s’en sortir avec des théories qui allègent les horreurs, comme celle du karma, par exemple, qui allège l’incompréhension et le sentiment d’injustice.
Laurent
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