par Caroline Blanco
Au-delà de toutes nos mémoires cellulaires, au-delà tous nos conditionnements, de toutes nos histoires personnelles; derrières nos peurs, nos souffrances et nos croyances, existe une vérité profonde, une réalité ultime, une présence qui est « ce que nous sommes vraiment ». Cet espace qu’est « notre vraie nature » est ce que nous cherchons tous. Il est le bonheur, la paix, la liberté, la joie et l’amour. Il n’est pas en dehors de nous, il n’est pas accessible dans un futur, il est ici et maintenant et c’est déjà ce que nous sommes.
Pour s’en souvenir, pour le goûter vraiment et pour l’incarner, il nous suffit de regarder derrière les conditionnements et les histoires qui sont dans nos mémoires et de laisser notre cœur s’ouvrir à « ce qui est » pour que le faux soit reconnu et que le vrai puisse être découvert.
Se libérer de ses mémoires c’est d’abord accepter de prendre la responsabilité des histoires que nous avons construites autour du personnage, de ses peurs, de ses souffrances et de ses croyances. C’est être prêt à regarder en face les constructions mentales au sujet de « moi » et accepter de les laisser s’en aller une par une jusqu’à se retrouver complètement nu, vierge, vide de toute identification. Dans cette dissolution de la personne, rien ne va subsister. C’est une mort, mais une mort en apparence seulement, car ce qui meurt n’a en réalité jamais été, et lorsque cela est vu, la mort tant redoutée prend alors la forme d’une naissance, d’un éveil. C’est comme si on ouvrait les yeux pour la toute première fois.
Ce travail lorsqu’il se met en place, se fait tout seul, que nous le voulions ou non. Il n’a besoin ni de notre approbation, ni de nos efforts, ni de notre volonté. Rien de ce que nous ferons ne saura lui être utile, au contraire, cela ne pourra que nous en éloigner, car tant qu’il y aura quelqu’un qui croit pouvoir faire quelque chose, cela signifie que le personnage pense encore avoir une raison d’être et une existence propre. Seule la réalisation et la prise de conscience de son inutilité, de son incapacité et de son impuissance aboutit à un lâcher prise, à un abandon qui permet alors de laisser le travail se faire, simplement.
Lorsque cette évidence apparaît, même s’il reste encore certains « réflexes » du personnage à vouloir être quelqu’un et à vouloir faire quelque chose, ces réflexes sont vus pour ce qu’ils sont et se dissolvent rapidement. Les croyances et les histoires liées à ce personnage s’écroulent à leur tour et le château du « moi » voit ses dernières cartes tomber une à une.
Le cœur s’ouvre alors de plus en plus, il se déchire de l’intérieur pour laisser place à un espace de plus en plus grand, de plus en plus présent, de plus en plus silencieux. Parfois, le personnage revient avec des histoires oubliées ou qui n’avaient pas encore été vues, de façon à ce que la dissolution puisse continuer.
Une fois enclenché, ce processus ne s’arrête pas. Il va continuer jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien de ce personnage, plus rien du « moi » séparé. C’est la fin de l’illusion, la fin de l’histoire duelle, la fin de la souffrance.
Si tout ceci résonne pour vous, si vous reconnaissez ce processus dans votre vie ou que vous vous sentez simplement attiré par ce texte, vous pouvez, si le cœur vous en dit, vous joindre aux activités proposées sur mon site (www.guerisonintuitive.com). Il est vrai qu’il n’y a rien à faire, toutefois, chaque chemin est différent. Certains ressentiront de façon juste le besoin d’être accompagné et guidé, d’autres auront besoin de reconnaître leur vraie nature à travers l’accompagnant et d’autres encore se permettront plus facilement de recevoir dans ces conditions.
De tout cœur,
Caroline
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