par Christian Duval
Nous vivons une époque troublée où rien ne semble plus avoir vraiment de sens, ou tout semble désordonné ou établi selon des scénarios uniquement destinés à nous maintenir dans l’illusion. Où est donc passée l’essence véritable des mots ? Celle qui nous révélait clairement l’âme des choses par la sonorité de l’Un véhiculée par le langage de l’onde d’amour universel. Ainsi avant l’avènement de cette période dite « terres sombres ou existentielles » nous vivions bel et bien dans un monde enchanté et enchanteur dans le sens ou chacun générait sa destinée à partir du chant de son âme et toutes les âmes unies formaient la mélodie de l’Unité, celle de l’âme unique, propre à notre Période glorieuse Atlantéenne.
De nos jours, on voit ressurgir sur nos écrans des scénarios d’un passé médiéval ou mythologique mélangé à des concepts futuristes multidimensionnels. C’est ainsi qu’on voit Thor le dieu nordique revenant vers nous muni de son marteau de pouvoir et traversant les mondes intemporels pour y rétablir la justice. Tout cela se passe dans le temps présent et ainsi chacun de nous, selon son choix, peut incarner le « bon » ou le « méchant ».
Souvenance
Afin de ne pas s’égarer au milieu de cette multitude de possibles, il convient dans un premier temps de retrouver la mémoire de nos passés plus ou moins victorieux. Il ne s’agit point de retourner vivre dans le passé et d’en ramener des charges émotionnelles qui ne feraient que nous compliquer davantage l’existence, mais d’oser aller visiter nos intériorités pour « observer » les idées « source » qui ont généré la trame de nos destinées successives.
Certes le passé est mort, mais il ne s’agit pas de jouer l’autruche en se mettant la tête dans le sable en disant « je ne veux rien savoir de mon passé », car celui-ci est inscrit au plus profond de nos cellules et tant qu’on n’a pas délogé l’ennemi intérieur, il crée des obstacles dans notre devenir. Voir son passé sans en être perturbé, sans rien vouloir changer, sans en ramener de culpabilité ou nostalgie est fort révélateur et peut nous aider à voir plus clair dans les pourquoi et comment de notre vécu actuel.
Il ne s’agit pas d’accomplir un voyage exotique tout au long de nos vies antérieures pour revivre tous ces scénarios, mais surtout d’en retrouver la trame existentielle, celle qui tisse le fil de notre légende. Pour cette redécouverte nous n’avons besoin de rien de particulier, car l’existence nous offre sur le plateau de notre quotidien les événements adéquats à ce qui doit être « vu » compris et activé ou éliminé. Vouloir à tout prix « savoir » en s’investissant dans une recherche sur les vies antérieures ne fait que nous éloigner de la réalité du Présent. Le quotidien nous « sert » ce dont nous avons besoin et lorsque nous nous trouvons confronté à une situation difficile, c’est à ce moment qu’il faut par un travail d’intériorisation laisser la « cause » se révéler à notre conscience.
Attention, il ne s’agit pas de chercher la « cause », car notre mental axé sur sa propre logique trouvera un argument étayant ce qu’il croit être la cause, mais de la laisser se révéler, de constater et de vérifier.
Exemple : on peut avoir depuis notre plus tendre enfance peur de l’eau et à chaque fois qu’on se retrouve confronté à cet élément la peur panique nous envahit et nous paralyse. L’évidence est là, il y a quelque chose qui dans un passé plus ou moins récent nous à fait vivre une expérience traumatisante avec l’eau : on a pu subir un naufrage, s’être noyé par accident, avoir subi le châtiment de l’eau parce qu’on à été jugé « sorcière » ou avoir vécu la fin de l’Atlantide. Il se peut que l’information source revienne à la conscience via l’intuition, mais ce n’est pas toujours le cas. C’est alors qu’il ne faut pas se perdre en conjectures pour « comprendre » ce qui a pu se passer, mais simplement constater « j’ai peur de l’eau » accepter cet état de fait et d’agir pour changer les choses c’est-à-dire de prendre des cours de natation afin de se réconcilier avec l’élément eau. Ainsi on ne perd pas son temps à essayer de comprendre le passé, mais on change les choses ici et maintenant et on se libère des vieilles mémoires par un acte simple et conscient.
Dame existence nous amène parfois à retourner en certains lieux où nous avons vécu, parfois c’est pour retrouver une mémoire enfouie qui peut nous aider à avancer, parfois c’est pour nous libérer d’un vieux traumatisme vécu en cet endroit. On est invité à se réconcilier avec les énergies de ce lieu (travail de pardon). Mais il est fort rare de « savoir à l’avance » pourquoi on est attiré par tel ou tel endroit, il suffit d’écouter notre enfant intérieur qui lui » sait » et ce n’est qu’en étant en contact avec l’énergie du lieu que la révélation se fait ( plus ou moins vite).
Bretagne terre de légendes : mon nouveau domicile
J’ai vécu la majeure partie de mon existence comme ces gens du cirque, sans cesse en train de changer de lieu de vie. On pourrait croire que j’ai la fibre voyageuse, mais ce n’est pas vraiment cela, c’est Dame Existence qui m’a incité une multitude de fois à changer de résidence en emportant à chaque fois uniquement le minimum vital. Ceci est au-delà de ma volonté, c’est une sorte de force intuitive qui m’oblige en quelque sorte à aller voir ailleurs quand j’ai terminé ce que je devais faire en tel ou tel endroit.
Ceci m’obligeant à chaque fois à laisser derrière moi relations et amis. Ce qui ne convient guère à mon petit moi qui une fois installé dans un certain confort n’a pas envie de tout recommencer, cependant je n’avais pas le choix car à chaque fois que je « résistais » au changement de lieu qui devenait une évidence, tout commençait à aller de travers. Et le destin m’envoyait moult signes pour me dire « alors tu va te décider à aller voir ailleurs ! ».
L’an passé au mois de mai je suis venu en Bretagne et y ai vécu une sorte d’expérience particulière que j’ai révélée dans un article publié sur mon blog en mai 2014. J’étais venu à Brocéliande afin de m’imprégner un peu plus des mystères enfouis en celle-ci ( eh oui j’adore les quêtes mystérieuses ! ) et comme je l’ai déjà raconté, Dame pluie s’est mise en travers de ma route et je suis retourné chez moi en pensant que la Bretagne ne voulait pas de moi. Cependant je sentais bien que mon expérience en Terre catalane était terminée et que la Bretagne m’attirait, mais je ne savais ni où, ni comment m’y installer.
Alors le ciel m’a envoyé une messagère qui ayant touché mon cœur m’a invité à m’installer en cette Terre tant désirée. Mon petit moi était content de pouvoir enfin s’encoconner à nouveau, mais mon destin était autre et trois mois après j’ai été invité à m’en aller et a me rapprocher de cette Forêt magique, sans doute parce que la trame de ma Légende est liée à cette imagerie ( je publierai un petit topo là-dessus).
C’est ainsi que je suis désormais installé en cette Terre de Légende et que je prends à nouveau ma plume pour poser sur le papier ce qui « passe à travers moi ». Je me sens beaucoup plus proche de Merlin, d’Arthur et des chevaliers du Graal, sans savoir exactement pourquoi je suis « revenu » en terre celte, mais seule l’expérience pourra me le révéler, alors je laisse faire.
Les merveilleux conteurs et conteuses qui demeurent encore actifs en ces lieux et qui nourrissent l’imaginaire de ceux qui sont attirés dans ces endroits magiques œuvrent à cette réanimation de la souvenance. Les auditeurs peuvent simplement se laisser bercer par une belle histoire afin de meubler le temps, mais ceux qui savent écouter et entendre en ressortent transformés, car en ces forêts magiques, chaque son, chaque animal, chaque arbre parle à notre âme et ainsi la sagesse des anciens peut nous être révélée et celle-ci nous guidera vers le fil de la souvenance de notre Légende personnelle afin que nous puissions écrire notre destinée en toute conscience.
C’est pour ceux et celles qui savent écouter et entendre que j’écris ces articles, je ne suis qu’un révélateur parmi tant d’autres et je ne prétends nullement révéler la vérité, mais simplement partager ce que mon périple m’a révélé comme information.
L’héritage des celtes gaulois
Depuis ma plus tendre enfance j’ai toujours ressenti certaines difficultés à vivre dans un monde désenchanté, ou tout est désacralisé, ou le langage est déformé, ou la magie semble absente et où seule la notion de rentabilité, productivité, matérialité, logique semble être la réalité.
La France est un pays particulier car marqué fortement par la tradition celte hérités de nos ancêtres gaulois et provenant en ligne directe de la Terre d’Aryana (L’inde actuelle) ou le grand Initiateur Ram a établi les fondements de ce qui plus tard a été connu sous le nom de « druidisme ».
Hors nous n’avons guère de traces d’écrit provenant de ce mouvement de vie car chez les Celtes rien n’était écrit, le savoir et la connaissance était transmise de maitre à élève directement. Les bardes et ovates apprenaient par cœur toutes les sagas ancestrales afin de les partager par le Verbe accompagné d’un instrument à corde type Lyre.
Cette Tradition était perpétuée au cœur même de la Nature, dans les forêts profondes de Bretagne, de Grande Bretagne, de Scandinavie, d’Hibernie et autres territoires où s’étaient installés les celtes. Point d’église, juste des cercles de pierres et des arbres pour célébrer les grands moments de l’année : récoltes, semailles, printemps, été, équinoxes. Les druides et autres sourciers, sourcières connaissaient tous les remèdes des simples et toutes les essences de fleur et d’arbre étaient utilisées pour concocter des remèdes salvateurs.
Toute cette pharmacopée naturelle poussait sous les grands arbres ! Chênes, hêtres, châtaigner, frênes, saules, mais l’envahisseur romain à détruit la multitude de ces grands feuillus pour construire ses navires et ses citadelles et ainsi les forêts sont devenus friches puis routes pavées et la Gaule qui était une immense forêt est devenue ce qu’elle est aujourd’hui.
Il y a bien longtemps de cela la Forêt de Brocéliande couvrait une superficie de 200 000 hectares ! Puis quelques décennies plus tard n’en faisait plus que 20 000 et aujourd’hui à peine 2000 hectares appartenant à quelques nantis privilégiés.
Afin de redonner un peu de vigueur à la forêt et suite à de nombreux incendies on a replanté une multitude de sapins et de résineux car ces arbres poussent plus vite cependant rien ne pousse sous ces résineux car les épines créent un terrain trop acide et c’est pour cela qu’il y a de moins en moins de plantes miracles qui y poussent.
Il fut un temps où l’homme vivait en harmonie avec le Petit Peuple (lutins, fées, salamandres, dragons, elfes, nains etc.), mais les agissements de l’homme destructeur ont amené ce petit peuple à se séparer de nous.
Les instances romaines et catholiques ayant envahi les derniers lieux celtisants de Bretagne ont provoqué la séparation finale. Les druides ont été massacrés, les sourciers et sorcières brulées, les lieux de sanctuaire détruits ou reconvertis par la construction de chapelles, les déités naturelles telles Cernunos (le dieu cerf) ont été diabolisés et transformées en démons, les êtres du petit peuple ont été décimés et les lieux sacrés ont subi multiples agressions.
Résultat : le Petit peuple a érigé une barrière de protection et continue à évoluer dans la même dimension que nous (la 3°), mais unifiée à la Source. Ils vivent à côté de nous dans un monde parallèle dans la dimension identique à celle où demeurent aussi les Anges du Seigneur ou Vegaliens (venant de l’Etoile Vega de la Lyre)
Merlin et Vega de la Lyre
Le mot « Merlin » désigne simultanément un Etre (celui connu dans la saga d’Arthur) et aussi une filière, celle des « Merlins » qui sont des messagers, passeurs, conseillers qui utilisent le Verbe avec sagesse, mais aussi parfois avec humour et une certaine dose de moquerie (à l’image du merle connu pour être un oiseau moqueur).
Le Merlin ayant participé à la saga d’Arthur était un immortel, sans âge défini et il venait de Vega, l’Etoile où sont formés les instructeurs et c’est aussi la raison pour laquelle il utilisait les sons de sa Lyre pour ouvrir les portes de l’Awen, le monde enchanté de l’au delà : des portes multidimensionnelles permettant d’accéder à d’autres plans et celui qui savait se laisser « enchanter » par les récits de Merlin pouvait ainsi voyager dans l’autre monde. Il est fort dommage que de Merlin aujourd’hui on n’ait plus que cette image du magicien imaginé par Walt Disney cependant rien n’est vraiment dommageable, car c’est aussi grâce à celui-ci que Merlin est plus connu de nos jours.
Toute cette mémoire héritée de cette terre celte où nous demeurons encore est inscrite en nous, mais a été voilée par les doctrines religieuses apportées par la religion véhiculée par Rome et on ne peut retrouver cette Mémoire qu’en pénétrant dans nos Terres intimes.
A suivre…..
Christian Duval – http://lagazettedewydyr.over-blog.com/
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