Extrait de « les chroniques de l’histoire cosmique »
Comme l’histoire cosmique est le cœur du champ de l’intelligence universelle, il n’existe rien qui ne soit l’histoire cosmique. Afin que cette intelligence se manifeste sur terre, il devait y avoir un point d’origine : Votan et la Reine rouge représentent ce point d’origine. Chacun a été divinement préparé dans son mental ainsi que dans sa forme corporelle. Ainsi, ce que l’on nomme « l’histoire cosmique » est en fait la manifestation de l’information enfermée dans leurs corps. Par l’activation psychique de leurs deux champs d’énergie, le programme d’information connu sous le nom d’histoire cosmique a été lancé.
Si vous pouviez visualiser un film astral du processus de transmission entre Votan et la Reine rouge, vous verriez certaines formes et structures qui semblent émaner de Votan, mais qui sont en réalité une réponse aux matrices des formes et structures que la Reine rouge recèle. C’est là un processus mutuel. Le transmetteur et la réceptrice ne font qu’un. Le transmetteur est appelé à fermer ce cycle, tandis que la réceptrice est destinée à ouvrir le nouveau cycle. Les deux acteurs ou agents de l’histoire cosmique interprètent non seulement la dynamique de présentation du principe de l’histoire cosmique dans la sphère humaine, mais remplissent également une fonction ou injonction prophétique qui confère à leur relation une qualité extraordinaire. Cela nous ramène aux racines de noms tels que Votan et la Reine rouge. Ils sont dérivés d’une prophétie établie à Palenque par les Mayas galactiques. Cette prophétie insuffle une qualité surnaturelle aux fonctions et relations de Votant et de la Reine rouge.
Le but principal des deux niveaux interprétés et joués par Votan et la Reine rouge est, d’une part, la présentation de la reformulation de la base de la connaissance humaine et, d’autre part, la révélation du mystère de la vie et de la mort. Tout cela, nous ramène à la signification prophétique de ces personnages à travers le mystère de leurs tombes, lequel mystère est à l’origine de cette prophétie.
LE CONTE DES DEUX TOMBES :
La représentation de l’histoire cosmique prend sa source et trouve son sens dans les deux tombes de Palenque, celle de Pacal Votan (en 692 après JC) et celle de la Reine rouge (en 700 après JC). La tombe unique de Pacal Votan, la seule comparable à la tombe de la Grande Pyramide de Guizèh, fut découverte le 15 juin 1952. Cette découverte fut instaurée en 1949 dans le Temple situé au-dessus de la Pyramide des inscriptions. Lorsque l’archéologue Alberto Ruz enleva un grand tas de gravats, il remarqua un conduit en céramique qui se dressait depuis le sol. Il fut découvert ensuite que ce tube courait tout droit depuis la tombe située au pied du Temple des inscriptions et montait sur le côté des escaliers jusqu’au sol du temple situé au sommet. Ce tube, que Ruz appela « conduit psychique », vint à être connu sous le nom de TELEKTONON ou tube parlant de l’Esprit de la Terre.
Dans la chambre où la tombe fut trouvée étaient sculptées des représentions des Neufs Seigneurs du temps et de la destinée. Au-dessous de la dalle du sarcophage finement sculptée il y avait un masque de jade représentant celui qui a acquis un « un vrai visage » c’est-à-dire la connaissance, la sagesse et l’illumination. Depuis le moment où la tombe de Pacal fut scellée en 692 après JC jusqu’à son ouverture en 1952, exactement 1 260 années se sont écoulées. Depuis la découverte de la Loi du temps, nous avons que 12 :60 est le nombre de l’exil vers le plan matérialiste de la troisième dimension. Selon le cycle de 13 baktuns, le Compte long maya s’étend de 3113 AV. JC à 2012 après JC. De 692 à 2012, il y a 1320 ans. Selon la Loi du temps, 13 :20 est la fréquence de la rédemption du temps. C’est l’essence de la prophétie de la tombe de Pacal Votan : nous disposons de soixante années, de 1952 à 2012, pour quitter le temps artificiel du 12 :60 et revenir au temps naturel du 13 :20.
La tombe de la Reine rouge fut découverte le 1er juin 1994 et saluée comme la découverte la plus sensationnelle depuis celle de la tombe de Pacal Votan. Puisque quarante-deux années auparavant. La nouvelle tombe fut pour ainsi dire immédiatement identifiée comme « la tombe de la Reine rouge », car la dalle du sarcophage était peinte en rouge non seulement à l’extérieur, mais aussi à l’intérieur. Lorsqu’on souleva la dalle révélant la « Reine rouge » le 1er juin 1994, une poudre rouge (du cinabre) s’envola partout dans l’air, révélant les restes d’un squelette de femme accompagné de somptueux amas de jades, de perles, d’autres pierres semi-précieuses et de coquillages. Il faut aussitôt admis que la personne dans la tombe était un membre de noble lignée et que ce corps appartenait à une dirigeante de haut rang. Il était naturel de penser ainsi, car la tombe était semblable, sous bien des aspects, à celle de Pacal Votan. Et bien sûr, elle fut découverte dans le Temple XIII, adjacent à la face ouest du Temple des inscriptions à neuf étages où le sarcophage et la crypte du Grand Pacal furent trouvés.
Contrairement à la tombe de Pacal qui était couverte de hiéroglyphes, ni le temple, ni la crypte, ni même le sarcophage de la Reine rouge ne portaient la moindre inscription. Pas un seul indice de glyphe n’a été laissé sur son identité et encore moins sur la date de son enterrement. Il semblerait que la tombe de la Reine rouge était destinée à rendre perplexes les esprits perspicaces des experts décodeurs de glyphes. Seule une pièce de poterie en céramique dénichée à l’extérieur de la crypte a pu être datée en 697 après J.C
Tout comme l’emplacement de la tombe de la Reine rouge dans le Temple XIII (adjacent à celui de la tombe de Pacal) est significatif, le manque d’indices hiérogplyphiques ou concernant la date semble également avoir été purement intentionnel. Ces sarcophages presque identiques étaient assortis de masques de jade jumeaux représentant des signes de sagesse. La tombe masculine porte des inscriptions et s’avère, de ce fait, historique. La tombe féminine, dépourvue d’inscription, est quant à elle post-historique, au-delà du cycle, attendant d’être gravée. Voilà pourquoi Votant, le transmetteur, est celui qui est inscrit, et la Reine rouge, la réceptrice, celle qui ne l’est pas.
Ces tombes sont une allégorie ou une métaphore qui ajoute l’élément extraordinaire ou surnaturel aux personnages archétypiques que les deux modèles de l’histoire cosmique doivent posséder afin d’avoir l’attraction magnétique nécessaire pour être des acteurs planétaires. Le problème des traditions spirituelles réside dans le fait que ces dernières se sont empêtrées dans divers types de sectarisme provincial de théologie, de dogmes et de points de vue. il fallait qu’il y ait des performances et des acteurs spirituels d’un niveau supérieur, à savoir absolument planétaires et non pas enlisés dans ce type de sectarisme provincial. Il fallait qu’il en soit ainsi, car le concept du système de croyances actuel, celui qui renferme, cadre et informe tous les systèmes de croyances spirituels existants, est totalement matérialiste et séparatiste. C’est le raison pour laquelle le nouveau concept, le nouveau système de croyances et la nouvelle base de connaissance doivent être spirituellement universels et non matérialistes.
Extrait de : « les chroniques de l’histoire cosmique » écrit à 4 mains (José Arguelles / Valum Votan / Stéphanie South / Reine Rouge ) et retranscrit par Francesca http://channelconscience.unblog.fr/