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par Guilaine Lipski

REBELLION

Je suis poussée à travailler avec les lettres hébraïques de Marie Elia et durant ce voyage je rencontre un dragon, Gardien du seuil de mes profondeurs puis il me vient clairement que je suis une âme rebelle, en colère envers la Source car je ne m’attendais pas à me perdre ainsi dans l’incarnation, vivre une telle souffrance  jusqu’à  oublier qui je suis et me sentir coupée de la Lumière primordiale. J’en veux à Dieu, je m’estime trompée par Lui puis  m’apparaît la responsabilité que je porte du fait de mauvaises interprétations, de fausses croyances qui m’ont éloignée de la réalité car comment mieux se connaître et grandir qu’en expérimentant « l’ombre » et notre libre-arbitre dans un panel d’expériences inégalables ? Je peux ainsi apprendre de mes choix et des leçons qu’ils contiennent afin de ne pas réitérer ce qui ne me convient pas, non pas en tant que personnalité humaine mais bien en tant qu’âme venue apprendre ce qu’elle ignore et grandir aux travers de toutes ces situations difficiles. Un choix sans autre choix possible n’est pas un choix ! La dualité est nécessaire à l’exercice du libre-arbitre. Pour qu’un acte d’amour soit possible, qu’il ait de la valeur il faut qu’un choix contraire existe. La dualité est le creuset du retour à l’Unité, pourrions-nous travailler sur le pardon s’il n’y avait rien à pardonner ? Être lumière dans la Lumière est facile, le rester dans l’ombre devient un challenge !

Je pensais peut-être venir pour une folle aventure, remplie d’expériences incroyables et divertissantes, de joies sans fin dont la souffrance ne pouvait faire partie, une Alice au pays des merveilles…..

Je ressens la colère de mon âme qui au travers d’expériences ardues s’est vécue comme une enfant rejetée, abandonnée et pire que tout s’est crue définitivement oubliée du Divin puis a vécu dans un isolement forcé mais choisi par elle pour se protéger, ne plus se laisser prendre à ces jeux humains. Probable que je sois arrivée sur terre avec déjà dès ma conception ce sentiment que l’on ne peut que subir l’incarnation et c’est effectivement ce que j’ai vécu ! Tout a été parfait jusqu’à aujourd’hui pour me permettre de reconnaître que non, il y a un autre choix possible, celui du bonheur qui si longtemps m’a échappé.

Je vous entends me dire : s’il y avait juste à décider, ce serait facile ! Disons qu’aux delà des mots il est nécessaire de modifier notre fréquence vibratoire intérieure en reconnaissant que c’est possible mais que cela dépend de nous et de personne d’autre, ce qui je vous l’accorde n’est pas une mince affaire  que d’en être absolument convaincue. Nous sommes là pour apprendre à retrouver notre pouvoir, ne l’oublions pas !

En fait, l’incarnation est la grande aventure alchimique de la conscience, un cadeau que l’on pourrait croire à certains moments, empoisonné ? Sans doute avons-nous choisi de mettre du piment dans notre vie cosmique parce que les vacances toute l’année, année après année…. ?

Quant à moi, je pense maintenant que les douleurs de mon dos au niveau du chakra du cœur proviennent de mon sentiment de coupure avec la Source, d’un besoin d’amour inassouvi qui cherche dans une mauvaise direction et attend au mauvais endroit.

EVIDENCE

Je me réveille ce matin en réalisant toute la dimension  factice et dysfonctionnelle du lien qui m’attachait à mon mari parce que la réalité est là : Qu’avais-je à regretter à part le confort que son travail m’apportait ? Rien ! Aucune tendresse, aucune présence, aucune communication, seulement sa froideur, son addiction au sexe, son besoin de séduire, ses mensonges et ses faux-semblants pour se rassurer sur lui-même.

Je peux voir combien mon attachement en était un à la souffrance, à ce que j’avais toujours connu et que mon cœur en charpi  nommait : amour. J’avais « voulu » une famille à n’importe quel prix et je l’avais eue au prix de moi-même…..

Oui, j’avais été le dindon de la farce, et je devais le vivre  pour me donner une chance de me choisir à nouveau, de revenir à moi un jour où je n’en pourrai plus de ce désamour, de cet abandon de moi-même. J’avais été préparée malgré moi à aimer un bourreau, un cœur entier l’aurait fui le mien l’avait soutenu dans sa démesure existentielle, son indifférence, sa transparence ou son apparente présence. Heureusement il m’avait fait ce cadeau de me quitter, de rejeter ce couple que j’étais seule à nourrir, qui sait moi combien de temps encore j’aurais continué à vouloir le changer, à ne pas renoncer à mon désir de réparer ma blessure, de le voir évoluer afin que nous formions un vrai couple, conscient de ses failles et prêt à y remédier par un regard honnête, sincère, objectif, aimant.

Bien sûr, il aurait fallu pour cela que nous regardions dans la même direction mais il semble qu’il ait inconsciemment préféré un chemin évolutif encore plus douloureux que le mien, moins long peut-être puisque à partir de son départ sa vie ne fût que dix-huit mois joyeuse et le reste est à venir….

Nous nous remercierons une fois de l’autre côté ! Je pense enfin avoir écrit le mot : fin dans mon cœur et en paix cette fois-ci. Je crois que je me souviendrai longtemps de la force du lien que l’on appelle : attachement ou attache-ment, une attache qui ment et c’est vrai cette attache était sans fondement puisque elle n’était que frustration et douleur, une attache due à l’habitude, au connu installé depuis ma conception ! Combien d’humains appellent encore la souffrance : amour ?

Je me sens plus grande tout d’un coup….et je peux regarder devant moi, heureuse d’être enfin capable de laisser le passé au passé quand bien même il m’aura fallu quarante ans pour ouvrir les yeux ! Je me souviens avoir pensé qu’il n’était pas pire que beaucoup d’autres, je vois bien aujourd’hui que seul ce voile posé devant mes yeux m’empêchait de prendre conscience de ce que mon mari  cachait.

En fait non, il ne faisait aucun effort pour cacher quoi que ce soit, c’est moi qui n’avait pas le courage de reconnaître l’évidence, sans doute me serais-je  sentie trop démunie dans mon cœur pour y faire face.

Source: http://lapressegalactique.org

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