par Lydia
Pour ceux de ma génération et les plus âgés qui ont connu la télévision en noir et blanc, bien que ce contraste puisse être harmonieux, les images reflétaient la rigueur, l’austérité et l’aspect dramatique du monde ravagé par la guerre.
Il a fallu passer par là pour qu’enfin les générations suivantes brandissent l’étendard de la paix, de l’amour, de la joie et du rêve. Bien que ce dernier ait maintenu les gens dans l’illusion, le désir croissant de trouver un sens profond à sa vie, (une fois les années d’excès au nom de la liberté, arrivées à leurs limites et n’ayant pas comblé les êtres), nous a amené à un degré de conscience qui nous ouvre à la spiritualité vivante, vécue de l’intérieur.
Les enseignements des maitres ascensionnés, les messages reçus en canalisations ont été une passerelle entre les religions, les dogmes, les croyances, qu’on devrait plutôt appeler « superstitions », et la conscience de l’humain divin.
Ils ont été donnés avant 2012 alors que l’humain avait encore besoin de maitres, de pères, tant l’ignorance de sa nature véritable pesait encore sur ses épaules.
Les croyances collectives ajoutées à celles adoptées dans l’enfance afin de se sentir aimé, intégré, nous ont maintenu dans l’ignorance de notre potentiel créateur, de notre essence divine.
Ceux qui avaient la foi et c’est encore le cas pour la grande majorité des humains qui croient en Dieu, ne pouvaient concevoir la réalité telle que nous la connaissons aujourd’hui à savoir que nous cocréons notre vie selon nos pensées émotions, nos croyances.
On s’imaginait que Dieu était au dehors de nous, qu’il fallait lui plaire, lui obéir, le craindre et dans ces conditions il nous était impossible d’accéder à notre âme, notre soi divin.
Il a fallu des milliers de messages des êtres de lumière pour que nous acceptions cette réalité, celle de l’humain divin, de l’être spirituel et charnel, de l’être complet doté des attributs de la source, aimé sans conditions par le divin et capable d’aimer de la même manière.
Maintenant que nous connaissons les mécanismes de survie de l’ego ; les comportements qui enferment dans les positons de victime, de bourreau et de sauveur, nous pouvons choisir de les abandonner afin de laisser notre vraie nature, le divin intérieur, se manifester.
À mesure que nous acceptons le fait que nous soyons créateurs des circonstances de notre quotidien, en vérifiant les lois universelles de l’attraction, de la résonance, par l’attention portée à nos pensées émotions, nous apprenons la maitrise de notre monde intérieur et par la même, la capacité de manifester notre vie de façon délibérée.
Ce travail de conscientisation et de libération des énergies telles que la peur, la culpabilité et le doute, nous allège vibratoirement et nous entrons dans un monde passionnant d’observation et de focalisation sur les énergies que nous souhaitons manifester en notre être et ainsi voir se matérialiser dans notre vie et notre entourage.
C’est avec ce nouvel état d’esprit que j’aborde à nouveau les messages relatifs aux rayons sacrés. Ils ont été donnés afin que l’humain prenne conscience de sa vraie nature, de son pouvoir créateur par la pensée, l’intention. Les maitres ascensionnés reflètent notre potentiel intérieur, un aspect que nous portons et pouvons développer par la connaissance des lois universelles. Les enseignements du Christ montrent le pouvoir de la compassion, de la gratitude, de l’amour mais ils ont été détournés de leur origine par ceux qui voulaient conserver le pouvoir, la dominance. L’humain n’était pas prêt à reconnaitre la puissance de l’amour et son potentiel créateur. Il n’était pas à même de devenir responsable de lui-même puisque l’expérience consistait à expérimenter l’oubli de sa vraie nature, dans la dualité, le libre arbitre, afin d’acquérir suffisamment de sagesse pour pouvoir créer sa réalité en conscience.
Les enseignements des rayons sacrés nous ont aidé à prendre conscience de notre vraie nature, de notre potentiel et du divin en nous-même. Ils ont introduit l’idée que nous ne sommes pas séparés de la Source puisque nous en sommes l’expression.
C’est un potentiel accessible à tout être puisque chacun est connecté à son âme, à la sagesse innée du cœur, et selon notre potentiel créateur, l’intention et la direction que nous souhaitons donner à nos aspirations, nous pouvons manifester ce que nous désirons.
Comme nous sommes constitués et parcourus d’énergies, nous pouvons apprendre à les activer et à les développer, à l’intérieur de soi puisque nous rayonnons naturellement l’énergie que nous portons.
Celle-ci étant manifesté par les pensées et les intentions, ça commence par l’observation de son monde mental émotionnel et l’épuration de ces corps subtils.
C’est un processus automatique que l’on peut apprendre à maitriser de façon consciente selon nos choix.
Si on veut vivre dans la paix intérieure on devra accueillir la colère, la laisser s’exprimer afin d’entendre son message, sa raison d’être. Par l’acceptation de ce qui est, le divin peut agir et harmoniser les énergies en nous. L’ego n’a qu’une chose à faire, reconnaitre la sagesse du divin en soi et le laisser œuvrer.
La recherche d’unité avec son âme, l’intention de sentir sa présence, nécessite de vivre à partir du cœur et demande de se placer sur la fréquence de l’amour inconditionnel, de manifester cela à l’intérieur de soi.
Accepter ce qui se manifeste dans l’instant et centrer son attention sur son désir profond de vivre dans les fréquences de la paix et de l’amour, harmonise la peur, la colère, la tristesse…toutes ces énergies qu’on avait tendance à fuir pour leur côté désagréable.
Je viens de faire l’expérience de montées d’appréhension deux heures avant mon rendez-vous avec l’assistante sociale. Je note que la peur s’est manifestée beaucoup plus tardivement qu’avant et avec moins d’intensité, c’est la preuve que le lâcher prise fonctionne même si le processus est long.
Tout ce que je craignais qu’elle me dise, toutes les critiques que j’imaginais entendre, sont en fait mes propres critiques et auto-jugement que j’ai accueilli dans la paix du cœur.
Je les ai laissé se manifester en pensées et en émotions puis je les ai offertes à la source non pas en les rejetant mais en les regardant en face. Je les ai actualisées à ma foi en l’humain divin que je suis;
La Terre Mère dont je suis issue en partie, a souhaité ma venue en accord avec mon âme. Le sentiment d’illégitimité, de devoir être productive n’a donc aucune teneur, aucune réalité.
J’ai demandé à mon âme de me montrer à quoi je ‘servais’ puis des images sont venues comme le fait d’être vraie, sincère, de ne pas jouer de jeu avec les autres. Enfin de ne pas le faire volontairement, d’être de plus en plus lucide.
Aimer, respecter l’autre, selon ce que je pense, c’est être soi-même et considérer l’autre en égal, le traiter comme on voudrait qu’il nous traite. Pouvoir dire merci, pardon, non et stop, ne pas nourrir de haine ou de rancœur mais d’être capable de dire les choses telles qu’on les pense, les ressent, dans l’instant, sans accabler l’autre.
Revenir à la conscience que nous cocréons les situations afin de grandir en amour et en sagesse de part et d’autre.
Prendre la responsabilité de venir en son cœur lorsque quelque chose nous heurte dans le comportement de l’autre et appliquer la technique du miroir afin de reconnaitre ce qui en nous a besoin d’être vu et accepté, c’est retrouver son pouvoir d’aimer.
Je me rends compte que je ne maitrise pas encore cet outil. Je ne vais pas au bout du processus.
Je peux voir ce que l’autre me montre mais quand c’est quelque chose qui éveille une blessure, je ne vais pas jusqu’à m’accepter dans le rôle de persécuteur par exemple.
Le persécuteur n’est pas forcément un être qui brandit une arme, de la colère ou de l’agressivité. Il peut tout simplement vouloir dominer l’autre en imposant son point de vue, en cherchant à convaincre.
Manifester sa réalité consciemment, demande d’accepter ce que nous vivons mais aussi ce que vivent les autres. Dès que nous accusons l’autre, nous perdons la conscience de notre pouvoir cocréateur en nous déresponsabilisant.
La permissivité s’apprend par le lâcher prise et se vit d’abord en soi, comme pour toute chose. L’article qui suit en décrit le processus et c’est exactement de cette façon que j’intègre ce qui est encore une notion mais par la pratique devient une loi interne quasiment automatique.
« Comment pratiquer le lâcher prise en 4 étapes »
Le lâcher-prise est une sorte de soupape de sécurité indispensable à notre santé mentale et physique. Je l’emploie lorsque le découragement ou les sentiments négatifs pointent leur nez, surtout après des efforts soutenus qui ne semblent rien donner dans l’immédiat.
Oui, le fait de tenir un site sur la psychologie positive ne met pas à l’abri de certains tourments.
Je vais donc partager avec vous la technique que j’utilise. Je me suis inspiré du livre de Christophe André « Et n’oublie pas d’être heureux« . Le principe est de couper le flux de pensées, déconnecter le mental.
1) Décidez de stopper les efforts. Le fait de s’acharner ne changera rien.
2) Acceptez que ce ne soit ni le moment, ni le lieu, ni la manière. Que cela ne fonctionne pas.
3) Prenez conscience de vos émotions négatives. Acceptez la colère, la déception… Dites-vous que c’est parfaitement normal.
4) Observez la réalité autour de vous. Réintégrez le présent. Vous êtes ici et maintenant. Je vous conseille de pratiquer une marche attentive pour faciliter cette réintégration dans le présent.
En bonus, je vous propose les conseils de Daniel Dufour, auteur du livre « Les barrages inutiles » qui évoque 2 manières de pratiquer le lâcher-prise : avec le mental et sans le mental.
Avec le mental : c’est une décision consciente. On essaie de se convaincre que l’objet de tension n’a pas autant de valeur pour nous. Cette approche s’appuie uniquement sur le mental qui décide, analyse, calcule. Le soulagement est éphémère. Cette méthode est nuisible voire dangereuse selon Daniel Dufour.
Sans le mental : il faut …
1) être dans le moment présent : se remettre dans notre corps physique et sensoriel pour être débarrassé des peurs du futur et des regrets du passé.
2) accepter et vivre les émotions liées à l’évènement.
Source: http://anti-deprime.com/
Par expérience, je peux dire que c’est vraiment le fait de vivre l’émotion qui accompagne la pensée négative, qui en permet la délivrance. Ça n’est pas non plus douloureux puisque nous pouvons à tout moment nous en couper par les mécanismes de survie de l’ego, soit en les rejetant. Mais la fois suivante, nous serons plus en confiance et celle d’après aussi jusqu’au moment où nous ne craindrons plus de vivre ces émotions refoulées.
Le processus par lui-même nous fait gagner en confiance en soi, en amour et en sagesse et nous passons ainsi de la croyance à la foi, la certitude que le lâcher prise est la solution. Lorsque l’émotion peut s’exprimer librement, elle perd en intensité et la découverte de notre pouvoir de libération procure la joie, le sentiment de puissance, de liberté.
Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d’orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci
Retrouvez les chroniques de Lydia sur la Presse Galactique
[widgets_on_pages id= »COPYRIGHT »]