par GUILAINE Lipski
Je contacte ce matin dans mes profondeurs inconscientes une rage contre le genre humain, une haine animale pour ce que j’ai subi en d’autres vies. Je me sens comme un animal sauvage acculé qui ne peut se défendre contre la barbarie des hommes. Plus que la colère peut-être un désespoir sans fond ou une rage froide, personne pour me sauver de la mort prochaine.
Alors je n’ai pas accepté, je n’ai rien compris, la souffrance était trop grande, mon refus trop envahissant et j’ai voulu punir Dieu d’avoir laissé faire CA !
Mais ça, quoi ? Une situation humaine tout simplement, trop de douleur cependant et cet incommensurable sentiment d’injustice, mon âme foudroyée en plein vol.
J’en portais encore les séquelles dans cette vie, j’ai passé quinze années à résister inconsciemment à ce que je souhaitais le plus consciemment et j’ai vécu en solitaire, éloignée du genre humain, en circuit clos avec pour meilleurs amis les arbres, l’eau, le vent, mon chien, la peinture et l’écriture. Peur de me rapprocher de la Lumière de façon tangible, en prenant le risque de me montrer en plein jour et d’œuvrer pour Elle comme si j’allais me brûler, alors que je ne rêvais que de révéler cette partie de moi…..tant de paradoxes en nous…
Il devient clair que je me suis volontairement coupée de mes dons pour ne plus servir la Lumière, me faisant le serment : Que l’on ne m’y reprendra plus, puisque je n’étais pas protégée j’allais non pas changer de camp mais devenir un électron libre qui ne fait confiance qu’à lui-même et ne fait plus partie d’aucune famille (la raison de mon enfance morcelée dans les pensionnats ?).
J’ai dû penser : TU vas voir, terminé d’œuvrer pour toi !
Quelle arrogance tout de même que de se croire si importante et à l’abri de toute expérience difficile, ne faisais-je pas partie du genre humain comme tant d’autres lapidés, torturés pour une parole, une croyance, un acte de survie ?
Bien sûr la souffrance physique est une expérience rude et traumatisante qui a tracé de profonds sillons en notre âme, mais nous avons fait souffrir nous aussi en d’autres temps, en d’autres lieux alors autant faire la paix en acceptant le passé et le plan Divin.
Je me suis souvent questionnée sur l’utilité de l’horreur des souffrances physiques extrêmes parce que les cicatrices sont trop profondes, trop difficiles, trop longues à transmuter….. Je pense en humain, je ne suis pas Dieu, la Source a l’éternité d’ailleurs avait-IL prévu jusqu’où nous irions en nous offrant le libre-arbitre ?
Laisser le passé au passé, ne plus nourrir la souffrance en nous attachant aux souvenirs, porter une conscience amoureuse là où nous avons mal et regarder devant nous le soleil qui se lève pour tous grâce à l’acceptation totale dans nos cellules de ce qui est comme c’est. Alors les tensions intérieures se relâchent, les armures s’ouvrent et tombent, l’oxygène et la vie entrent, le mot paix s’inscrit en nos cœurs.
Demain naît maintenant, offrons à notre avenir les meilleurs conditions….
Source: http://lapressegalactique.org
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