par Agnieszka Rouyer
En laissant les vacances au passé, les derniers ados accueillent cette nouvelle année scolaire avec des émotions qui divergent…
J’ai envie de t’écrire l’histoire qu’un ami m’a contée.
– Non, je n’ai besoin d’argent – répondit-il. Je déteste ce boulot. Mon père m’envoie ici pour me montrer à ce que ma vie ressemblera si je ne réussis pas à avoir une bonne éducation….»
Mark Twain disait : « Je n’ai jamais permis à l’école de compromettre mon éducation. »
La plupart d’entre nous ont laissé des nombreuses années d’école longtemps derrière nous. Nous avons obtenu des diplômes, grades, titres, etc…Nous nous disons être éduqués…
Mais que signifie-t-il être vraiment éduqué ?
Nous vivons dans une société où est ancrée l’idée que c’est un concept de passage par toutes les étapes de l’enseignement scolaire, puis universitaire, que nous devrions nous spécialiser étroitement dans un seul domaine, et c’est ce qui va nous donner une garantie de succès…
Il n’y a probablement rien de plus limitant.
De cette façon, tu t’enfermes dans une bulle de verre, une prison. Tu sais qu’autour de toi existe un monde inconnu, à explorer et découvrir. Mais tu décides de rester dans cet espace restreint, d’où tu peux l’observer en toute sécurité. C’est ta seule et unique raison.
Être une personne éduquée, cultivée c’est être un peu un enfant. C’est d’être curieux de tout, intéressé par la vie, le monde qui nous entoure. C’est aussi être assoiffé d’apprendre sur tout ce qui vit…l’univers entier, sur ce que nous voyons et ce qui nous est inaccessible par nos 5 sens, et pourtant pas moins existentiel.
Souviens-toi, dans ton enfance quand, avec insouciance, tu voyageais sur une balançoire, la tête dans les nuages, tu parcourais les clairières fleuries… Tu expérimentais ce dont tu rêvais, tu ne devais rien, sans il faut, à personne, et tu savais exactement où étaient cachées les friandises. 🙂
En grandissant, nous avons oublié ces simples règles de la vie insouciante où les évènements jouent en notre faveur. Nous adoptons donc les erreurs du monde des adultes avec leurs incertitudes, doutes, pseudo-valeurs, et… la souffrance. Il semblerait que la vie des grands est comme telle…
Les jours d’une telle vie se ressemblent : la routine du travail, les mêmes personnes dans le bus, dans le train, les mêmes rues, les mêmes murs, toujours ce poids des ennuis et chagrins, des vacances uniquement les jours bien déterminés… Beaucoup de gens ont cessé d’être cet enfant empli de joie – ils vivent tout simplement. Plus précisément, ils ne vivent pas, mais purgent une peine…
Souviens-toi, que tout ce que tu possèdes, tu peux le perdre à tout moment. Sauf ton savoir, tes connaissances – ce sont des choses à toi pour toujours, et nul ne sera en mesure de t’en ôter.
Ci-dessous, j’explore quelques pistes sur les façons de cultiver l’habitude d’apprendre, d’améliorer tes connaissances et évoluer intérieurement :
Sache que ta force « perdue » est aussi quelque chose que tu peux réapprendre. Ressens-tu peut-être une envie effrénée à faire ou à apprendre quelque chose afin de libérer ton plein potentiel ? Fais-le !
Alors chers enfants, ados, jeunes et moins jeunes – je vous pose ces quelques questions aujourd’hui :
Les réponses à ces questions peuvent déterminer toute ta vie. Je t’invite à y répondre honnêtement et noter sur une feuille de papier les conséquences…
Je te souhaite une prise de conscience fructueuse !
Retrouvez les chroniques de Agnieszka Rouyer sur la Presse Galactique
[widgets_on_pages id= »COPYRIGHT »]