par Laurent Levy

Hier soir, en écoutant une chanson à la radio, que je connais et qui me met en joie, m’est venu que la chanson n’a pas le pouvoir de me mettre en joie, sauf si je le lui donne.

De là, je me souvenais que c’est moi qui dicte aux chansons le sentiment que je veux (***). Alors, une fois passé la barre (vibratoire) de ‘sujet du monde’, et passé à ‘décideur’, ou cause, je m’amusais à passer les autres stations de radios, des chansons dans toutes langues, que bien sûr je n’écoute ni ne connais d’habitude, et en effet, elles avaient toutes le même point en commun: la joie qu’elles me procuraient.

C’est donc moi qui leur donnais la joie et non elles.

Vais-je laisser les événements de ma vie me dicter comment me sentir? Ou bien vais je dicter à ma vie ce que je choisis de sentir?

Quand je joue à la deuxième proposition, je me rends compte que celle-ci seulement a toujours été d’actualité.

Et même quand je me croyais être sujet ou effet des événements, j’avais utilisé mon pouvoir créateur, ma décision, pour me donner l’expérience de la première proposition.
Et sentir les divers sentiments de sujet, ou de victime.

Ainsi, je vis toujours les sentiments que je décide, que « j’envoie » d’abord, avant qu’ils ne s’attachent ou cherchent des situations (ou des chansons) pour paraitre les justifier.

Pour justifier que je ne suis pas la cause de mon expérience. Mais l’effet.

Et là, il y a quelque chose de significatif. On se demande souvent s’il ne vaut pas mieux écouter ce type de musique, boire ce type d’eau, s’entourer de ce type de personnes… pour se sentir dans un environnement tranquille ou « non-polué ».

Répondre tout de suite « non!! » par hâte intellectuelle, ou « oui!! » par hâte énergétique ne suffit pas. D’ailleurs, on se sent agité quand on sait.

Aux vues des mots ci-dessus, la réponse ressemblerait plutôt à:
Si tu te crois effet des choses, alors oui.
Dès que tu passes à cause, alors non.

Il se pourrait alors que même notre sensibilité énergétique (et, partant, physique, émotionnelle et mentale) dépende de notre décision préalable de nous considérer cause ou effet, créateur ou victime de notre expérience.

C’est là que se trouve la puissance!
Je vois et vis ce que je crois. Et je crois ce que je décide de croire.

Ainsi, j’ai toujours ce que je demande, consciemment ou inconsciemment.

Quand on est heureux, toutes les chansons sont canons.

***PS: un point très important, c’est que je n’ai pas de pouvoir directement sur les chansons en tant que corps qui écoute la radio. J’ai juste le pouvoir de changer le sponsor de TOUTE la scène!!!

Ainsi, et pour reprendre l’exemple d’en haut, je dicte en amont le sentiment que je choisis d’expérimenter, et ce choix va se mettre en scène sur toute mon expérience: le corps qui conduit et qui écoute, la chanson qui joue, la voiture qui roule, le passant qui passe, la jolie fille en voiture à côté, le Mac Do qui ferme, les feux de circulations, etc…

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