avec Julien Lucas
Ça peut être terrifiant de devenir formidable. Il y a des gens qui prennent des anti-déprésseurs pour ne pas le devenir. C’est genre, « Mais pour qui je me prends? Redescend sur terre. », « Ça va pas ou quoi. Pas moi. » Il y a là des problèmes d’ordre des croyances, des blocages psychologiques, d’estime de soi, ou peut-être simplement la peur d’attirer les haineux, et la critique.
Les gens formidables sont souvent considérés comme intelligents. Parce qu’effectivement, quand vous les voyez, ils agissent et font des choses géniales. Ça respire l’intelligence. Moi je pense que des gens intelligents il y a en a beaucoup. (Il y a beaucoup de gens débiles, voir stupides aussi). Mais que font les gens formidables de différent au fond, et qui est qualifiable d’intelligent? Ils agissent surtout, et ils le font avec plus de vitalité mentale.
Les gens formidables sont juste plus vifs d’esprits, ils font des choses, et le montrent aux autres. Ils sont prêts à prendre la claque qui va arriver ensuite. Les critiques, et les bonnes choses. Et ça, ça peut faire peur. C’est même terrifiant.
SE DONNER L’AUTORISATION, ET ACCEPTER D’AVOIR PEUR EST LA PREMIÈRE ÉTAPE POUR FAIRE DES CHOSES FORMIDABLES
- Ne demander aucune permission. A chaque fois que vous demandez la permission pour être qui vous voulez, la réponse est non (A moins d’être entouré de gens formidables, sinon la réponse est non). Ne demandez pas. Créez-vous un environnement fertile où vous puissiez grandir, et vous épanouir, et lâchez-prise sur les résultats. Il existe des environnements, des personnes, des entreprises, des partenaires qui vous correspondent, et qui cherchent des choses similaires aux vôtres. Si vous ne regardez pas ailleurs, si vous ne cherchez pas, vous ne pouvez pas les découvrir.
- La valeur que vous accordent les autres n’est pas votre valeur intrinsèque. Ce que les gens pensent de vous est au fond assez subjectif. C’est parfois plus une question de quelles valeurs leurs tiennent à cœur, plus qu’un jugement objectif sur vos talents, vos compétences, et ce que vous faites. Il y a erreur à mélanger valeur intrinsèque, et valeur perçue.
- Juste fait-le. La plupart des gens ont peur d’écrire, ou de créer quelque chose qui sort de l’ordinaire. De se lâcher complètement, sans se laisser abattre par la peur du jugement des autres, (qui arrivera inévitablement). Ça m’arrive aussi, souvent. Très souvent. Et quand je me pose trop de questions sur si je dois le faire ou non, qu’est-ce que je fais? Et bien je fais de la merde. Déconnectez…
- Vous n’êtes pas responsable de l’effet que vous faites aux gens. J’ai parfois des gens qui viennent me voir, qui s’habituent à moi, et qui me rendent responsable des décisions qu’ils peuvent prendre dans leur vie, de leurs déconvenues. Wow. Ça me fait vraiment flipper. Désolé pour les déconvenues. Je n’y peux rien, je ne suis pas responsable de ce qu’il se passe dans votre vie. Je ne doit rien aux autres. Nada. Quand vous avez une plateforme, et que vous touchez des gens un peu partout, et vous comprenez au bout d’un moment que vous ne pouvez pas être responsable de tous ces gens. Donc, avoir du reculllllllle sur les choses, ça aide.
- Illuminiez les haineux. « Putin, c’est formidable ce que tu as fait, mais là je me sens tout petit par rapport à ça, c’est ta faute, je vais te démolir. » Les gens qui pensent comme ça ont juste un problème avec eux-même. D’ailleurs ça, c’est UN PEU français. Tout est tirer vers le bas, au ras des pâquerettes. Rien d’étonnant à ce que des gens se gavent d’anti-déprésseurs. On les incitent à être moins qu’eux-même. Forcement, ça fait mal au cerveau. Bref… Illuminez les haineux, ça leur fait du bien au fond.
- Think out of the box. (Si vous ne savez lire anglais, apprenez). Difficile d’être génial si vous n’avez pas le courage de think out of the box. Toujours les mêmes gens, les mêmes routines, les mêmes processus, les mêmes limitations imposées par votre fonction, ou votre rôle. Toujours la même la chose. Ennuyant à mourir. Dès que vous pensez différemment de votre entourage, vous commencez à irriter, on vous remet à votre place. J’ai une personne qui m’a contacté par email récemment, elle habite aux Antilles, elle est fonctionnaire, et elle étouffe. Le truc c’est personne ne vous demandera d’être créatif quand vous êtes fonctionnaire. C’est à l’opposé de ce que demande la fonction… Parfois, c’est bon d’aller voir ailleurs, se changer les idées.
- Construisez votre plateforme web. Construire une plateforme, avec des abonnés, ça ne va peut-être pas vous rendre riche. Mais ca vous fera sentir mieux à propos de vous-même. Vous rencontrerez des personnes qui vous apprécie réellement, à qui vous êtes utile pour ce que vous aimez donner. Et rien que pour ça ca vaux le coup de créer son blog, ou son site web. Juste pour se sentir mieux dans sa vie. Rencontrer des gens inspirants. Je ne vous le cache pas, l’argent est difficile à gagner. Là on entre dans autre chose, le marketing, et le business. And business is business.
- Faites le kilomètre supplémentaire, que personne ne fait, et qui fait la différence. Ça ne sert à rien? Faux. Quand vous faites ce petit extra que personne ne fait, parce que « A quoi bon? », et bien justement vous sortez de la masse, et vous vous faites remarquer. Vous faites ces choses toutes simples, pas forcément brillantes, mais qui enrichissent la vie. Vous êtes généreux. Et le monde a besoin de ça. De gens qui font ce kilomètre supplémentaire, ce petit plus, qui fait toute la différence.
- Être le changement que vous voulez voir le monde. Mahatma Gandhi a dit ça, ça lui a plutôt bien réussi. Il est facile d’attendre qu’apparaissent cette inspiration, ces articles géniaux, cette générosité que vous voulez tant voir. C’est putin d’effrayant de devenir formidable, pour attirer du formidable. Pourtant est-ce qu’il y a une meilleure solution que celle-là? C’est quand vous l’êtes vous-même, que vous attirez justement les choses formidables que vous voulez voir. La loi de l’attraction opère. Votre boîte à emails se remplie de supers messages, vous rencontrez de nouvelles personnes, parce que vous avez décidé de creuser un peu. D’ailleurs merci le web d’ailleurs pour ça. Que ferai-je sans toi…
Ça semble pas si compliqué dit comme ça. Toujours plus facile de parler, que de faire.
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