par Guilaine Lipski
Le manque de conscience, le mode de vie »en surface » est difficile pour moi tout en ayant conscience que je fais preuve moi-même de peu de conscience en agissant ainsi, mais quel que soit « l’impossible de chacun» à cet impossible nul n’est tenu ! Rien ni personne ne nous demande d’aller là où nous ne sommes pas encore capables d’aller sinon en pensées. Le chemin de chacun est particulier, spécifique à qui il est et nous n’avons de compte à rendre qu’à nous-mêmes. Je n’ignore rien des préceptes universels de liberté et d’amour inconditionnels qui nous sont octroyés par la SOURCE DE TOUT CE QUI EST, alors pourquoi je persiste à juger et trancher selon des principes enracinés dans la dualité? Pourquoi je continue à me prendre pour Dieu en pensant savoir ce qui est bon ou pas pour les autres? Pourquoi cette colère sourde contre ceux qui ne semblent pas intéressés par les lois universelles, qui se contentent des apparences ?
Je sais que mon comportement est incohérent (c’est encore un jugement) et sans aucun fondement valable, mais c’est plus fort que moi, je ne peux m’empêcher d’être en réaction et qui dit réaction dit blessure de l’égo, de mon égo ! Alors, c’est quoi le vrai problème qui se cache derrière ma colère rentrée et si peu avouable? Parce que je le sais, s’il n’y avait pas de colère en moi je n’aurais rien à projeter à l’extérieur de moi.
Je décide donc de m’intérioriser et je rencontre ma colère véritable : je suis en rage contre moi d’avoir autant de capacités et d’être si peu capable de les manifester. Tu m’étonnes que je sois en colère contre « tous les pas réveillés» je suis moi complètement endormie dans une partie de moi et c’est la partie de moi endormie que je projette à l’extérieur et que je juge. Je reproche aux autres ce que je fais moi-même : classique!
Le problème est toujours le même : nous voyons chez les autres ce que nous ne reconnaissons pas en nous ou ne voulons pas voir ou ne pouvons pas voir, car cela s’exprime chez nous de manière différente.
Je juge, je condamne et j’enrage de cette partie de moi dans l’impuissance que je me sens inapte à transmuter comme si j’étais handicapée alors que je voudrais m’élancer pour un cent mètres, mais le fait est que je suis vraiment handicapée à cet endroit là. C’est moi que je voudrais faire bouger, c’est une partie de moi qu’il me faut ramener à la vie…..et me juger ou juger à l’extérieur de moi ne produit absolument rien de constructif et ne sert personne.
Je vais donc faire de mon mieux pour participer au film de la vie en tant que témoin bienveillant en me réappropriant la seule chose dont je sois entièrement responsable : moi
ESSAYER
AIMER PLUS…..moi
AIMER MIEUX….moi
AIMER SANS CONDITIONS……moi
AIMER PLUS FORT……moi
FAIRE DE SON MIEUX, le reste ne nous appartient pas
S’ACCUEILLIR avec COMPASSION sans désinvolture mais avec honnêteté et TENDRESSE
Choisir la voie du milieu, celle de l’équilibre
Ne pas mettre la barre trop haute mais juste un peu plus haut
C’est bien connu, les gens heureux n’ont pas d’histoires, les gens malheureux font des histoires, il faut bien que « ça » sorte d’une façon ou d’une autre !
Le meilleur exemple est l’état amoureux qui nous fait voir (un temps, je vous l’accorde) la vie en rose, plus aucune envie de revendiquer quoi que ce soit auprès de qui que ce soit.
Faisons en sorte que cet état de satisfaction intérieure nourrisse notre cœur sans avoir besoin de chercher à l’extérieur des raisons suffisantes et nécessaires, réapproprions-nous qui nous sommes parce que C’EST SÛR nous le méritons quelles que soient les circonstances.
De coeur à coeur
Guilaine
Ce texte est un extrait du premier livre « J’ai quarante ans, tout bascule » ou mes empêchements intérieurs au bonheur….
Source: http://lapressegalactique.org
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