par Guilaine Lipski
Tout pourrait être résumé en ces quelques mots, un trio énergétique parmi tant d’autres, ce fut le mien, celui que je suis venue guérir sur terre j’ajouterai que nous sommes toujours la victime et/ou le bourreau de quelqu’un et de nous-mêmes tant et aussi longtemps que nous demeurons inconscient de notre dynamique comportementale intérieure, celle que nous avons mise en place lorsque nous étions enfant et démuni face à ce que nous vivions.
Mon mari est en vacances d’hiver dans une station près de chez nous et passe de temps en temps à la maison pour ses affaires personnelles me disant comme à son habitude juste bonjour et parfois au revoir, tout va très vite et je ne le vois que deux secondes pourtant c’est assez pour qu’après je ressente un certain mal-être ; c’est vrai, j’ai l’impression qu’il passe comme un voleur mais peut- il pour autant me voler quelque chose ? Je m’interroge, je sais que si le mental peut m’induire en erreur en revanche mon corps est toujours juste ; il ne fait aucune erreur, lui, il ne me reste plus qu’à déchiffrer le message….donc, je vais chercher ….à l’intérieur et je « vois » ce qui se joue entre nous sur le plan de la relation énergétique.
Dernièrement en introspection, j’avais « vu » ces filaments d’énergie de moi à lui, ainsi je cherchais désespérément la vie en lui étant incapable de me nourrir par moi-même maintenant, je vois la suite du processus et une fois de plus, je suis effarée de ce que je lui ai laissé « me » faire.
il fait cela tout naturellement, sans le faire exprès consciemment, comme chacun de nous il agit son énergie et la sienne est celle du prédateur qui PREND pour se nourrir et comment prend-il ? En me volant la mienne par le silence qu’il m’impose et la tristesse que cela génère en moi, parce que c’est sa nature mais aussi pour me punir d’être ce que je suis, ce que j’étais plus exactement : vive, joyeuse, à l’aise en société en plus d’être intelligente. Tout cela est trop pour son enfant intérieur tant humilié à l’école qui manque terriblement de confiance en lui, aussi il me le fait payer comme il peut : en ne me parlant pas, moi qui aime tant partager et si je lui parle, il reste derrière moi (technique de mépris). En fait je laissais son silence m’enlever la vie aussi lentement que sûrement telle une perfusion. Pour mon enfant intérieur qui attendait désespérément l’attention de maman, me parler c’était me montrer de l’attention et cette attention me faisait exister.
Tout comme le séducteur a besoin de séduire dans le même but, j’avais besoin que l’on me parle sans doute pour réparer le silence du passé. Je pris conscience à ce moment-là de mon sentiment intérieur d’enfant de n’exister pour personne.
Je continuais de descendre en moi et là je vis pourquoi depuis environ cinq ans je vivais dans une telle confusion à son égard, au point qu’une tension dans mon cou et un tremblement étaient apparus lorsque je n’étais plus dans le contrôle. Ce qu’il me prenait d’un côté : de l’énergie il me le rendait au centuple de l’autre : financièrement, comblant ainsi mon profond sentiment d’insécurité et ma croyance (inconsciente) que je n’étais pas capable de combler mes besoins, tous mes besoins ! De cette façon il me tenait et moi victime consentante j’alimentais ma blessure jusqu’à plus soif me rassurant d’entendre constamment que j’étais avec un homme qui a une famille à faire vivre ! Ce qui était vrai au demeurant et que je ne pouvais lui enlever mais faire la part du juste n’en était que plus difficile. C’est un peu comme se rendre compte que notre avion est détourné alors qu’il était bien parti pour la bonne destination. Le voyage avait l’air correct et pourtant..…les paroles d’un côté, le cœur ???
Il est vital de savoir que le manipulateur saura toujours semer le trouble dans notre esprit (il fait cela instinctivement, il s’est construit à partir du mensonge) afin de ne pas perdre son objet de pouvoir et pour se faire il emploiera le double langage : faisant ce qu’il ne dit pas et disant ce qu’il ne fait pas le plus naturellement du monde, maniant le mensonge ou les éloges, les larmes ou les déclarations d’amour au gré de nécessités de la situation.
La constante est qu’il est dissocié de lui-même sans conscience souvent du mal qu’il peut faire (dans le cas contraire c’est un pervers), il ne sert que son propre intérêt et nous ne l’intéressons qu’à ce titre. Sa vérité est la justification permanente de faire tourner le monde à son profit afin de satisfaire ses besoins personnels, mais…. nous ne l’avons pas attiré par hasard !
Il est important de reconnaître qu’un manipulateur ne peut entrer que là où la porte est ouverte et cette porte peut tout aussi bien s’appeler : insécurité, manque de confiance en soi dues à la croyance d’être trop ceci ou pas cela, peurs multiples et variées, reconnues ou non. Il bénéficie d’un sixième sens qui l’avertit de la place à prendre laissée vacante par nous, faute ne pas l’avoir investie à temps.
Je me souviens qu’à dix-sept ans j’écrivais dans mon journal : je lui parle, il ne répond jamais mais à cet âge- là je n’avais pas la maturité pour reconnaître que son silence était le signe d’un déséquilibre profond et proportionnel à la souffrance qui déjà l’habitait et puis j’étais « ferrée » par ce silence aussi sûrement que le poisson à l’hameçon puisque je ne connaissais que l’amour qui fait mal. Raviver ma souffrance me rendait passionnément amoureuse comme la plupart des femmes…
L’amour n’ayant eu pour moi que le visage de la souffrance ; je souffrais donc j’aimais !
Si seulement les femmes pouvaient avoir assez de connaissances pour reconnaître le déséquilibre de la passion, du coup de foudre.
Je sais que chaque chose vient en son temps et un temps pour chaque chose…..un temps pour mourir …..À soi-même…. et renaître….la terre est une planète école !
Quand je dis que tout est parfait dans l’énergie ! Il y a un vaste plan où chaque événement arrive au moment juste comme une mécanique de précision. Les interactions sont aussi prodigieuses que parfaitement organisées et les « ma chérie » de mon mari me rassuraient tellement sur ses intentions (toutes aussi perfides qu’inconscientes, ce n’est que beaucoup plus tard que je prendrai conscience du « charme » dans lequel il me maintenait chaque jour grâce à ces parties de moi qui ne voulaient pas voir). il était un gentil manipulateur qui s’ignorait et n’avait aucunement l’intention de se connaître mieux ce qui était son droit, il me revenait encore une fois de rassembler les morceaux de moi abandonnés ici et là, les : Je ne suis pas capable, voulez-vous bien m’aider et prendre soin de moi ? pour sûr j’allais être aidée à la mesure de mon déséquilibre !
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Source: http://lapressegalactique.org
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