par Jenny
Et si au lieu de passer directement sur l’autre rive vous empruntiez la voie de l’eau. Ce serait le 3ème choix. Il vous appartient d’en mesurer les conséquences si votre intuition vous y enjoint. Non pas car il y aurait présage de drames mais plutôt pour vous avertir que quel que soit votre choix, ce sera le bon. Nous voici en début d’année 2016 devant notre nouvelle feuille blanche. Qu’allons-nous, au-delà des vœux d’usage, nous souhaiter de réaliser cette année ? Continuer de nous laisser porter par le courant ? S’élancer dans des projets dont on sait dès le départ que la promesse ne sera pas tenue ? Faire une liste de résolution si longue qu’à part le découragement rien n’en sortira ? Faire une courte liste avec des paramètres si complexes à mettre en place que seule la peur de l’échec ne peut en naître ? Créer un projet idéaliste au point de nous perdre dans la mouvance de l’illusion ? Enfin, toute expérience que vous choisirez sera la bonne comme je le disais un peu plus haut. Libre à vous de vous perdre un peu ou beaucoup en chemin, l’important c’est que vous en restiez conscient et que vous n’oubliez pas votre but. Il n’existe pas de solution miracle et expressément toute faite à votre usage. Il y a seulement la vôtre, celle dont vous êtes le détenteur et créateur.
Choisir la voie de l’eau c’est faire une pause symbolique. C’est s’accorder un temps d’observation et de mise en culture de quelques idées éparses, résiduelles et/ou persistantes. C’est consulter ses archives avant de repartir avec plus d’assurance. C’est recenser tout ce qui peut nous être utile pour améliorer un domaine de notre vie qui nous échappe et peut-être nous fait souffrir. C’est peut-être tout simplement lâcher-prise vis-à-vis d’automatismes et conditionnements que l’on s’inflige à longueur d’année. Accordons-nous, donc, une pause de déconditionnement pour sortir des rails et faire un pas de côté. Vous verrez la vue n’est pas si mal sous cet angle !
Choisir la voie de l’eau, c’est choisir la voie du corps. C’est accorder plus de temps au ressenti, à l’émotion constructive, au cœur, à l’intuition : être plus à l’écoute de soi. Etre présent à son intériorité. Sentir sa présence. Sentir ses vibrations, ses rythmes, ses soubresauts, ses blocages. C’est savoir s’aimer.
Choisir la voie de l’eau c’est savoir dire stop à la violence abstraite ou concrète qu’on subit quotidiennement. C’est faire reculer voire cesser les nuisances dont nous sommes victimes et émetteurs dans nos mégalopoles vrombissantes et grinçantes. C’est mieux maîtriser notre niveau de stress acceptable. C’est s’éloigner des principes stéréotypes pour trouver notre propre sphère de bien-être.
Choisir la voie de l’eau c’est participer à la vie du groupe tout en ne perdant pas notre spécificité et en acceptant celle de l’autre.
Choisir la voie de l’eau c’est se sentir en sécurité en Soi malgré le trouble autour de soi. C’est pouvoir apporter sa contribution, aussi petite soit-elle ou du moins paraît insignifiante, parce-qu’elle est noyée dans la mouvance du groupe. C’est dépasser les critiques négatives et dévalorisantes parce qu’on est conscient que notre vision va plus loin que l’ici et maintenant. C’est alors rester ferme et concentré tout en étant flexible et adaptable dans la manière d’atteindre l’objectif.
Choisir la voie de l’eau c’est au fond se faire confiance malgré les tempêtes émotionnelles, les troubles de l’esprit et la confusion des idées. Choisir la voie de l’eau c’est survoler la surface, prendre de la hauteur et néanmoins savoir plonger son regard bien au-delà des abysses de la conscience et cependant rester immuablement confiant en la Vie. Voilà notre chemin terrestre ingénieusement distribué chaque année.
Je vous souhaite à toutes et tous une Bonne Année 2016.
JENNY.Médium.Tarologue
Site et consultation : www.jennyvoyance.jimdo.com
Retrouvez les chroniques de Jenny sur la Presse Galactique
[widgets_on_pages id= »COPYRIGHT »]