par Lydia
En ce moment, je suis en phase d’observation, je regarde comment les choses se mettent en place et constate que le changement, la création, commencent toujours par un désir.
Mais ça demande avant tout d’établir la paix en soi parce que sans cela, on sera toujours tiraillé entre notre peur et notre envie d’avancer.
On n’arrivera pas à distinguer les différentes voix qui parlent en nous et on pourra s’embarquer dans des chemins de traverse.
Remarque, si c’est le cas, c’est qu’il nous faut encore affirmer ce désir de vivre dans la paix, l’harmonie et l’unité intérieures afin de maintenir cette paix de façon constante.
Tout commence en soi parce que nous sommes des aimants électromagnétiques et nous attirons ce que nous vibrons et comme nous sommes constitués et mus par des énergies de toutes sortes, comme nous sommes essentiellement amour lumière, il est nécessaire de laisser la source rétablir l’ordre divin en nous.
Sans cela, nos créations seront à l’image du chaos intérieur afin que nous comprenions l’importance de réaliser cette paix infinie.
Infinie parce que lorsqu’on décide de suivre ce désir de paix, elle s’installe progressivement et constamment. En même temps, on saisit que l’unité intérieure est nécessaire à l’harmonie, l’équilibre énergétique.
On a pris l’habitude d’offrir à la source les énergies dites sombres et d’ailleurs on les nomme ainsi tant qu’on croit que les opposés sont en conflit.
Elles sont perçus comme sombres parce qu’on est encore agit par le mode de survie, de contrôle où tout ce qui nous dérange est refoulé dans l’inconscient.
En offrant à la source tout ce qui nous effraie, on voit peu à peu que tout est pertinent, que les opposés sont issus de la même source et qu’ils ont nécessaires à la création, la croissance. Notre regard devient celui du cœur qui lui ne juge pas.
On se libère de l’illusion de la dualité conflictuelle, de la notion de séparation, de punition et de récompense à mesure qu’on prend conscience que nous sommes divins et créateurs de notre monde.
On l’est sans le savoir dès notre naissance mais comme nous sommes en interaction avec les autres et dépendants de notre environnement ou pas encore individualisés, nous subissons plus qu’autre chose.
Puis tant que nous ignorons de quoi nous sommes faits, des mécanismes automatiques, réflexes, inconscients créent notre environnement par projection selon la vibration qu’on émet.
Cette vibration est déterminée par nos croyances, celles qu’on a adoptées depuis l’enfance et qui s’auto-nourrissent inconsciemment mais aussi parce qu’on y est attaché.
On est tellement convaincu d’avoir raison qu’on s’accroche à ces vérités qui nous ont été transmises, inculquées par notre entourage. Et comme la vie nous envoie précisément l’image de ces croyances, on est de plus en plus sûr de leur véracité.
A moins d’avoir une forte personnalité, des fortes convictions, d’écouter son cœur et ses propres valeurs, celles que notre intuition nous murmure, on demeurera dans l’illusion de la séparation, en mode survie, prédateur, séducteur, victime de nos propres croyances et de nos attachements.
Ce qui est une qualité, comme le fait d’avoir une forte personnalité puisque ça nous permet de suivre nos propres convictions, dans ce monde duel, peut aussi nous éloigner de la paix et nous maintenir dans l’isolement, sous le joug de l’ego.
L’ego qui est ce personnage multifacettes de surface et en même temps la conscience d’être un individu unique peut nous isoler de l’amour lumière intérieurs puisqu’il fonctionne tel un père protecteur et agit selon des stratégies de fuite, d’évitement ou d’agression.
Il a une idée de ce qu’est l’amour basée sur l’idée de séparation d’avec la source, agit en défenseur de l’enfant en soi, essayant de le protéger des souffrances. Il agit en se référant à la mémoire des expériences et fait tout pour que les blessures existentielles restent tapies dans l’ombre.
Plus on va lâcher la peur, la culpabilité, prendre conscience de l’importance de regarder ses blessures en face et plus on va faire confiance à l’amour lumière intérieurs, à notre cœur. On va ainsi apprendre à distinguer la voix de la peur et celle de l’amour, mieux reconnaitre notre intuition jusqu’à ce que l’amour devienne la référence. En chemin on aura lâché les croyances au sujet de l’amour qui n’est pas uniquement un sentiment mais l’énergie vitale, l’essence de notre être.
Une fois que la paix s’installe, on peut mieux comprendre qui fait quoi en soi et quand on commence à ressasser, à repartir dans des fausses croyances on remettra gentiment l’ego à sa place. Soit en ne croyant pas ces pensées, soit en lui disant de se taire.
L’amour véritable ne veut pas dire non plus de tout laisser faire en soi, même si la paix est nécessaire, ça demande parfois d’être ferme.
L’ego est la conscience d’être un individu mais comme il est relié aux égrégores du collectif, comme il détermine sa valeur en se comparant aux autres, la seule façon de le ramener à sa place, c’est de l’embrasser dans l’amour lumière de la source qui va l’aider à lâcher la peur et le besoin de contrôle.
Puis à mesure qu’on ressent qui nous sommes essentiellement, on aura plus de facilité à ne pas s’identifier aux conditionnements.
On ne perd pas la conscience d’être un individu unique en ne s’identifiant plus à l’ego mais comme on lâche les croyances, le besoin de contrôle, comme on confie à notre conscience divine, notre âme, le soin d’épurer et d’harmoniser ce que nous sommes, son emprise diminue.
On n’est plus dans la réaction mais l’observation.
Cette phase permet de mieux comprendre comment fonctionne l’énergie, de se voir avec neutralité. Le positionnement dans le cœur offre une vision large et objective puis en se fiant à son ressenti, on apprend à suivre l’intuition.
Je continue de me connecte à la terre pour y puiser l’énergie de désir, de créativité, la fais monter jusqu’au cœur et me connecte au ciel afin que ses énergies rencontrent celles de la terre. En reliant le ciel, le cœur et le corps, je peux sentir les énergies montantes, descendantes et le feu du ventre.
L’énergie de l’esprit induit l’idée, celle de la terre donne la matière, l’énergie et en les amenant dans le ventre, le projet se concrétise. Pour le moment, c’est de l’ordre du ressenti et je me laisse guider pour jouer avec ces énergies, essayer de les diriger.
Quand je dis ventre, c’est parce qu’en ce lieu, il y a un cerveau tout comme dans le cœur et la tête. C’est aussi le berceau de la vie, l’utérus où la gestation se réalise.
Il me semble qu’au niveau d’une idée, ce soit le même processus.
L’idée vient en tête et descend jusqu’au cœur, s’associe à l’intention, descend jusqu’au ventre où elle va amplifier avec l’émotion du désir, germer et pouvoir se concrétiser, se matérialiser. Ça n’est pas encore très clair mais je me contente d’observer et de ressentir. L’idée du trois, de la trinité est là sur plusieurs plans mais il doit y avoir un quatrième élément parce que le cœur, le corps et l’esprit ne sont rien sans l’énergie de vie, celle qui permet le mouvement ou la mise en forme.
En tous cas, j’utilise cette connexion à la terre, au ciel et le positionnement au cœur pour créer mon quotidien, pour que l’inspiration divine descende jusque dans mon ventre et rencontre l’énergie de créativité, de désir à agir dans la matière et je laisse le cœur impulser l’élan. Les journées sont bien remplies, vécues dans la paix intérieure, la joie d’agir et de se sentir guidée, aimée, connectée et ancrée dans la réalité.
Je suis souvent invitée à m’associer à d’autres personnes pour aller vers la concrétisation de mon projet et ça demande de lâcher encore les croyances à ce sujet. Pour le moment ça se fait de cette façon, l’inspiration vient, la lumière montre ce qui est à lâcher, à regarder en face et à offrir à la source. Donc le système de comparaison, le sentiment d’infériorité ou de supériorité qui en découle a besoin d’être ramené à sa juste place, à ses fonctions utiles.
Pour cela, il me faut aller vers les autres et je suis guidée en ce sens puis quand je sens que je bloque parfois, en offrant cela à la source, la paix revient et ma vision change.
Mais derrière cela il y a avant tout, un processus énergétique, vibratoire, un ajustement qui se réalise en profondeur par les échanges, par le fait d’aller vers l’autre et de revenir à soi. Et c’est ce qui me permet de m’affirmer au niveau individuel non par comparaison mais par ces rencontres, ces échanges vibratoires qui amplifient la foi.
Je me contente de suivre les élans du cœur sans trop me poser de question, sans les freiner et sans arrières pensées parce que je n’ai aucune idée de leur raison d’être sur le moment. C’est après que je vois que ça me permet d’apprendre à faire confiance à mon intuition et en même temps aux autres.
Puis en observant cela, j’apprends aussi à réfléchir dans le bon ordre ; d’abord je suis l’élan porté par la joie, celui qui est spontané et donc sincère et ensuite je me place en mode réceptif. Le sens m’est donné par des idées qui émergent de nulle part.
Parfois j’ai l’impression que c’est la réparation d’un lien karmique mais je ne creuse pas l’idée, je laisse venir les images symboles.
Je sais que quelque chose à été guéri ou débloqué parce qu’une peur autrefois récurrente ou paralysante ne l’est plus.
J’ai encore fait un drôle de rêve hier mais je ne me pose plus de question à ce sujet. Je ne cherche pas à l’interpréter. Je sais ou ressens que j’existe sur d’autres plans mais ça n’est pas gérable pour le mental alors je me contente de faire confiance à la conscience divine, de veiller à maintenir la paix et l’harmonie intérieure.
J’ai constaté de cette façon que la peur que je vivais chaque fois que je devais changer la bouteille de gaz n’est plus là. Idem vis-à-vis du poêle, la peur de mettre le feu diminue progressivement. Je ne suis plus autant flippée et arrive même à en rire. C’est peut-être d’ailleurs le seul intérêt du truc, arriver à rire de tout, à prendre les choses à la légère.
C’était tellement démesuré que je me disais que ça devait remonter de l’inconscient et d’autres vies parce que je n’ai jamais vécu de trauma relatif au feu dans cette vie.
Ça se traduit dans celle-ci, par la peur de mon pouvoir, de la puissance de l’amour, la peur ou méfiance vis-à-vis du père, du masculin dominateur et du rejet de toute forme d’autorité.
Ces idées sont venues souvent après avoir fait la paix, après avoir amené ces pensées émotions en mon centre cœur.
Le plus important à noter, c’est que ça change la façon d’être et d’agir. La confiance en soi, en son intuition et sa guidance augmente au fur et à mesure, de façon équilibrée, en regardant la peur en face. Il est même fort possible que toutes ces mises en scène n’aient qu’un seul but, celui de gagner en confiance.
Tout ce que je raconte ici est personnel mais il en ressort des généralités que chacun peut expérimenter dans sa vie. Plus ça va et plus je me dis non seulement qu’on ne peut pas être 100% d’accord avec les autres mais en plus, ça justifie le fait que nous soyons individualisés. Et comme chacun est unique, il n’y a pas de méthode qui marche pour tout le monde.
Chacun doit trouver ses propres outils, faire ses propres recherches, se laisser guider de l’intérieur de façon à se connaitre intimement, se reconnaitre et se faire confiance. Parce qu’il est évident que le chemin de reconnaissance du divin et de réalisation est en soi.
Du coup, ça rend l’idée d’aide un peu obsolète mais ce parcours est tellement long et constitué de différentes étapes qui sont les mêmes pour tous, donc transmissibles.
Chercher et trouver la paix, vouloir vivre en paix à l’intérieur, apprendre à ressentir la vibration d’amour en soi et vivre le retour au cœur, à la conscience éveillée, alerte, unifiée, par le processus d’alchimie intérieure.
C’est ce qui permet d’ancrer la foi dans la matière, la réalité quotidienne et d’agir en toute confiance selon sa propre guidance.
J’ai regardé des conférences de Sylvain Didelot et bien que je sois d’accord avec la plupart des choses qu’il dit, d’autres me semblent confuses ou ne résonnent pas. Ça ne veut pas dire qu’il a tort et que j’ai raison ou inversement, ça veut seulement dire que nous sommes semblables et différents.
Semblables dans le fond et différents dans la forme d’expression.
Tout comme nous sommes différents dans les apparences et issus de la même conscience source, originelle, Une. Ce qui résonne amplifie ma foi, mes valeurs et ce qui ne me correspond pas me fait réfléchir ou me laisse indifférente, mais ça ne me heurte pas.
Là encore, le positionnement dans le cœur permet de s’affirmer selon sa propre vision, par la rencontre avec d’autres points de vue où on s’individualise sans s’opposer.
Le chemin de compréhension est infini et la conscience humaine est éclairée petit à petit de façon à intégrer les vérités divines à son propre rythme, dans la cohérence, l’harmonie. Une chose est certaine c’est que ça ne peut se faire que dans la paix du cœur, le silence intérieur, l’observation et l’écoute.
J’ai remis aussi en « rappel » (sur la droite de la page d’accueil) la première leçon des 33 donnée par jésus via James Twyan : « l’Art de faire la paix spirituellement ». Je les avais publiées en 2013 et je me sens poussée à les relire.
C’est toujours intéressant de relire ce genre d’écrits parce qu’on peut voir où on en est, comprendre les choses autrement et en même temps constater leur effet au niveau vibratoire. Le système de comparaison est alors bénéfique puisqu’il permet de voir la progression, l’ouverture de cœur et de conscience.
Et c’est encore les mêmes processus qui sont à l’œuvre, on se nourrit en allant vers l’extérieur, en intégrant les infos en les appliquant de façon à les digérer et à les restituer dans son quotidien.
L’effet miroir qui éveille ce qui est en soi, le mouvement vers l’extérieur qui ramène à l’intérieur.
L’attraction et la résonance sont démontrées en ce mouvement.
Le système d’intégration de l’info, de la lumière est le même que celui qui gère les aliments dans l’estomac qui fait le tri et restitue au corps l’énergie qu’il y puise.
Puis on transmet ces infos à son tour avec nos propres mots issus de notre expérience et de notre personnalité uniques qui véhiculent l’énergie, la vibration initiale qui elle demeure intacte.
Cet aller retour, ou mouvement enrichit celui qui reçoit et celui qui émet, chacun participe ainsi à l’expansion de La conscience humaine et divine.
Et c’est notre aspect créateur qui se régale, qui est mis en avant dans ce mouvement d’expansion.
La vie trouve son sens et sa valeur dans la joie de créer, peu importe la création, c’est la qualité du mouvement, la vibration qui le porte qui est nourrissante.
Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr
Retrouvez les chroniques de Lydia sur la Presse Galactique
[widgets_on_pages id= »COPYRIGHT »]