par Guilaine Lipski
………Il n’y a vraiment aucune justice à prendre soin, à porter son attention, sa bienveillance, sa sollicitude et son intérêt sur une personne qui nous ignore, pourtant il semblerait que plus nous sommes non vus, non reconnus, plus nous nous évertuons à tenter de l’être tel un enfant qui persiste à recevoir un bonbon.
Nous devrions passer notre chemin, modifier notre intention et porter notre attention ailleurs, sur nous par exemple mais non, nous restons comme figés dans ce que nous attendons, nous espérons, comme si nous nous nourrissions de cette frustration douloureuse qui nous laisse parfois exsangue et reporte notre bien-être aux calandres grecques !
Je me souviens des quinze années passées à expliquer à mon mari combien nous pourrions évoluer et grandir ensemble pour vivre une vraie relation de couple. Créer un échange vivant, authentique, chacun assumant la responsabilité de ses attentes, émotions, réactions puis nous impliquant tous deux dans une résolution des possibles selon le choix de chacun.
Je n’obtenais en général qu’une seule et même réponse : Tu ne m’intéresses pas, une relation avec toi ne m’intéresse pas !
Telle une enfant j’entrais alors dans une confusion où je me noyais à tel point que ne me venait même pas à la conscience la réalité de ce que j’étais en train de vivre. Je n’étais à ce moment- là que victime d’un malentendu impossible à nommer, j’étais dans le brouillard le plus épais, le questionnement le plus insoluble :
Comment est-il possible de vivre ensemble sans être intéressé par l’autre ?
Je ressentais une telle injustice vis-à-vis de la personne la plus importante pour moi : Mon mari.
Encore aujourd’hui sur un plan humain je n’ai aucune réponse acceptable par mon égo !
Sur le plan de l’âme il en va tout autrement parce que la ‘’justice’’ n’a rien à voir avec la justesse. La justesse, c’est d’être pour nous la personne la plus importante. Les contrats d’âmes avec des êtres ‘’impossibles’’ à vivre sont établis dans le sens d’un retour légitime à nous, d’un devoir de nous réveiller, de nous prendre assez en considération pour parvenir un jour à refuser de vivre l’inacceptable.
D’une manière générale le féminin a beaucoup plus d’aptitudes pour mendier patiemment l’attention du masculin dans un couple mais il arrive que ce soit l’inverse bien sûr, c’est seulement plus rare.
Et oui chacun était pris à sa façon dans l’inconscient collectif qu’il est l’heure de lâcher. Il est l’heure de s’aimer assez pour honorer nos qualités, nos capacités, devenir des êtres autonomes ne dépendant plus des miettes d’attention que l’on voudra bien nous donner OU PAS.
Vous l’avez deviné bien sûr, le PAS est ce dont nous avons besoin pour nous sortir définitivement du marécage gluant où nous étions tombés…..
Cet oubli néfaste de notre Divinité qui nous a poussés à être et croire que nous sommes moins que ce que nous sommes en réalité.
MAIS C’EST OK, C’ÉTAIT LE JEU, UN JEU DIVIN ! Un rendez-vous avec soi pas agréable j’en conviens.
Passons maintenant à un autre jeu : Celui où je refuse tout compromis qui fait souffrir mon cœur, celui où JE PRENDS MA PLACE, pas contre l’autre, juste pour moi, ne soyons pas borgnes au pays des aveugles…. (Je parle de ceux qui ont la chance de pouvoir voir mais ne le veulent pas).
OSONS ÊTRE NOUS, nous n’avons de comptes à rendre qu’à nous-m’aime !
Apprendre à se positionner dans le respect de soi et de l’autre est un pas très sage !
Cela est la justesse.
De coeur à coeur
Guilaine
Afin de répondre à la demande de plusieurs d’entre-vous, j’organise des ateliers en direct sur le web qui débuteront le 17 mars prochain. J’ai appelé ces ateliers COEUR DE FEMMES car selon moi, le changement dans la relation passe en premier bien souvent par le féminin. – Guilaine Lipski
Source: http://lapressegalactique.org
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