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par Maxence Férary

Ne pas Être, ou Être. Telle n’est pas la question, mais le choix que nous faisons.

Encore une fois je vais me mettre à nu et vous raconter un peu ma vie, puisque je peux vous parler de mon vécu, de mes expériences, de mes échecs et de mes réussites, de mes peines ou de mes joies.

Ayant expérimenté la Béatitude indescriptible et immense, de l’au-delà, ainsi que le fond des abysses de la vie de troisième dimension désunifiée, je suis passé par tous les stades, allant du plus grand des bonheurs, à la plus grande des déceptions, du plus grand bien-être au plus grand des malaises, la nuit noire de l’Âme.

Je passerai sur les détails trop personnels, mais jusqu’à environ 9-10 ans je vivais vraiment dans ma bulle, avec les Anges, les Êtres de la nature et les Licornes. Et puis je me suis rendu compte que je risquais gros, d’être trop à l’écart des autres. Alors je décide amèrement d’abandonner mes vrais amis et de rester plus présent dans cette dimension, qui ne plaît pas, dans laquelle je ne me sens pas à ma place et dans un profond mal être, mêlé à une sorte de dégoût.

Surtout depuis mon voyage fabuleux et inoubliable, lors de cette expérience de mort imminente à 7 ans. Je ne voulais pas revenir et je sais bien pourquoi. Je devais quitter l’endroit le plus beau, le plus rempli d’Amour et de Lumière, de Grâce et de Beauté, pour revenir au pire qui existe dans tout l’Univers. Et ce n’est pas une blague, de venir ici est considéré, par tous les Êtres confondus, comme l’expérience la plus difficile de tout l’Univers.

Oui j’ai eu peur d’être jugé ! par mes proches et par vous. Et des mémoires anciennes me sont revenues. Des mémoires de persécution, de jugement et de mort. J’y suis déjà passé … pas encore une autre fois… non…

Commence alors pour moi le long, très long chemin ou chaque heure parait une journée, à faire semblant, pour être conforme et bien intégré à la société. Le reniement de moi-même, donc, chose que je déconseille vivement. Quel effort, pourtant nécessaire, de s’intégrer à cet enfer rempli de paillettes et de faux rêves, à ce cauchemar dont je vois les ficelles que les autres semblent ignorer.

Mais mon Dieu que je me sens seul et incompris ! et que je ne comprends pas les autres, moi-même ! Je suis comme vivant, mais mort. Je tente de comprendre les grandes valeurs de ce monde, Travail, Famille, Patrie. J’ai la nausée, quelque chose cloche dans ce grand orgue, non ce n’est pas ça les vraies valeurs de la vie. Ou sont l’Amour, le Partage, le Bonheur et la Joie la dedans ? Je me décompose, je tombe en miettes face à ce bloc sociétal indigérable et inconcevable.

Je ne comprends décidément pas ce monde avec ses guerres, ses famines, ses crises, ses impôts, ses taxes, sa fausse justice, ses retraites, ses chimios, ses épidémies, ses essais nucléaires, son agriculture destructrice, sa nourriture qui rend malade, ses médicaments qui ne soignent pas, ses pesticides, ses dettes, ses emprunts, ses huissiers, ses élevages intensifs, sa pollution de nos merveilleux océans, sa déforestation de notre précieux poumon terrestre.

Il y a bien quelqu’un derrière tout ça, ce n’est pas possible que tout le monde soit comme ça ?

Et pourtant si, dans tout ça, comme par magie et avec plein de paillettes, on se pavane devant les vitrines des magasins, avec des habits à la pointe de la mode, la montre dernier cri, comme si de rien n’était et pour finir on se vautre le soir devant la télévision, sur le canapé à crédit, qui achève de nous laver le cerveau avec des inepties qu’on a le culot d’appeller du divertissement. Ah la belle journée ! demain on remet ça ! On s’en fiche après tout de ce qu’il se passe, on a notre canapé, notre petit confort voyons !

Où en est-on rendus ? Sommes-nous à ce point fou, pour traiter de fous et de marginaux ceux qui disent cela ?

Vous me dites, « Oh, on y peut rien », « c’est la vie », « c’est comme ça ».

Stop. C’est là que je veux en venir. Nous sommes à ce point lobotomisés que nous acceptons comme une fatalité, ce que nous générons nous-même ! Oui vous lisez bien, nous sommes les premiers responsables de cela, en donnant simplement notre argent, notre confiance et même nos vies, à des grands pontes énarques qui font soit disant de la politique. Nous acceptons de donner nos vies entières à une entreprise sans Âme, qui nous méprise. Nous acceptons cela sous pretexte qu’on a notre petit confort et notre canapé ! C’est ça le confort que nous acceptons ? et à quel prix ? Vivre cet enfer pour un bout de divan à crédit, qu’en plus on se fera un plaisir de nous enlever dès que nous sortirons des clous ?

Est-ce cela, Être, pour ce monde ? Est-ce cela la vie ?

Non, cela c’est paraitre, c’est être l’ombre de soi-même, une parodie d’homme, qui dans son ego, ira même jusqu’à se dire « je suis plus riche que lui », « j’ai une plus belle voiture que lui », « je suis plus ci ou ça », donc c’est moi le meilleur ! oui Moi Moi Moi MOI MOI !!

Mais vous, non, vous n’êtes pas comme ça n’est-ce pas ? Vous êtes bien mieux que ça parceque vous allez à l’église, vous faites partie de la paroisse du quartier et vous chantez à tue tête pendant la messe. Vous êtes donc bien mieux que ces pauvres pêcheurs, ces mécréants qui mendient dans la rue et polluent votre vue. Ou bien alors, vous faites sans doute partie du Peuple ELU par Dieu lui-même ? ou encore de ceux pour qui les autres ne sont que des infidèles ? Ah oui bravo !, vous avez aussi la palme du conditionnement et en fin de compte vous êtes comme tous les autres. Une parodie d’homme.

Il y a toutefois une issue dans tout cela. Cette issue c’est notre Coeur. D’ailleurs la seule et unique chose qui nous appartient vraiment c’est notre propre vibration, de notre Coeur. Comment le votre vibre t-il ? S’il vibre… C’est le Coeur qui nous fait ouvrir les yeux sur ce théâtre immonde que nous jouons. Notre Coeur et seulement lui. C’est cela, Être, puisque c’est grâce à lui que nous sommes animés. Être, c’est se relier à son Coeur, en le laissant être le pilote de notre vie, si l’on veut sortir de cette parodie. C’est notre coeur qui nous ouvre les portes de toutes les plus belles qualités. La Joie, le Bonheur, le Partage, l’Union, la Gentillesse, l’Amabilité, la Compréhension, la vraie Intelligence, le Don, l’Expression véritable, la Sincérité, la Noblesse, l’Humilité, le Savoir, la Résilience, la Transcendance et le plus beau , l’Amour avec un grand « A ».

Oui, tout est là, nos plus belles richesses, notre essence véritable, nos étincelles Divines, le ciment de nous-même. On a tout à gagner à troquer notre personnalité contre notre Coeur, puisque c’est là que se trouve la porte de notre Âme.

Je témoigne que nous sommes plus grands que la mort, beaucoup plus grands et plus forts que nous le croyons, ou même ne pouvons l’imaginer. Sortons de nos croyances limitantes ! Désapprendre nous devons, cela est absolument capital pour ne pas continuer de scier bêtement, la branche sur laquelle nous sommes, tout en disant… « c’est comme ça, c’est la vie, on y peut rien, c’est la fatalité »…

Avec tout mon Amour,

Maxence

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Source: http://lapressegalactique.org

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