par Jean-Yves Dionne
Je suis vraiment très fier de vous présenter la première capsule vidéo de la série « Dogmez-vous? » Dans cette série, vous ferez la connaissance de Dr Dogm, PhD en Science Infuse. Aujourd’hui, je discute avec lui d’ électrosensibilité. Mais je n’en dis pas plus, je vous laisse visionner…
« L’ électrosensibilité est un mythe. D’ailleurs, les études publiées ne font pas le lien entre l’exposition et les symptômes. »
Pas tout à fait. Il est vrai que la majorité des études publiées ne reproduisent pas les symptômes des électrosensibles lors de l’exposition. Par contre, ce n’est pas parce qu’une certaine science n’a pas fait la preuve hors de tout doute que le risque n’est pas là.
L’ électrosensibilité n’est pas un phénomène nouveau. Les premiers cas rapportés remontent à la guerre de 1939-45. Durant cette guerre, les opérateurs radio travaillaient des heures sans fin directement sur ou autour d’un émetteur radio pour communiquer avec l’état major. Plusieurs d’entre eux ont rapporté des symptômes divers et incapacitants qui ont mené à la description du premier syndrome nommé «maladie des radiofréquences» (radio wave sickness).
D’aucuns affirment que les électrosensibles fabulent et que leurs symptômes sont psychosomatiques. Se cacher derrière un science imparfaite pour ne pas reconnaître la souffrance des gens, c’est répéter le scénario qu’ont connu les personnes souffrant de fibromyalgie, surtout des femmes, qu’on traitait de folles, jusqu’à ce que la maladie soit finalement reconnue.
Je connais des patients très malades et des médecins qui les traitent, notamment le Dr Louis Jacques de l’hôpital Notre-Dame, clinique de médecine du travail et de l’environnement.
« Les normes de sécurité sont suffisantes pour nous protéger. D’ailleurs, les ingénieurs le disent. »
Depuis quand les ingénieurs sont-ils des experts en santé? Ces fameuses normes sont basées sur les effets thermiques et non sur les effets biologiques des ondes. Donc, elles n’offrent aucune protection contre les effets perçus en deçà du seuil de la production de chaleur.
Par exemple, si vous êtes un homme et que vous portez votre cellulaire dans votre poche de pantalon, votre compte spermatique risque fort de baisser (consultez: http://www.jydionne.com/risques-pour-la-sante-associes-au-ipad/)
Faisons une analogie. Lorsque la pénicilline est apparue, son usage s’est répandu très rapidement et la majorité des gens en a ressenti les bienfaits. Par contre, la pénicilline peut susciter des allergies. On ne remet pas en cause les bienfaits de la pénicilline, mais les personnes allergiques doivent l’éviter. De même, l’usage des antibiotiques s’est développé, trop même de l’avis des experts. Nous sommes maintenant aux prises avec des problèmes de résistances majeures aux antibiotiques. Les réseaux et appareils sans fil sont un peu comme la pénicilline. Leur usage s’est aussi répandu très rapidement et la plupart des utilisateurs en sont très heureux. Mais certaines personnes y sont « allergiques ». Ne devrions-nous pas considérer les sans fils comme la pénicilline ? Leur usage et l’intensité cumulative de ces ondes peut-elles entrainer un risque croissant ?
Les opinions sont partagées mais, comme professionnel de la santé, je préfère soulager mes patients et prévenir le risque plutôt de croire que les gens fabulent et d’être indifférent à leur souffrance.
Merci!
Je tiens à remercier de tout coeur Alain Simard qui, avec sa créativité et son savoir-faire, a rendu ce projet de capsules vidéo non seulement possible, mais extraordinaire!
Source: http://www.jydionne.com/
Les Solutions BioVibes, neutralisent l’effet négatif des ondes de téléphone et Wifi
UNE RÉDUCTION DE 5% EST OFFERTE AUX ABONNÉS(ES) DE LA PRESSE GALACTIQUE