par Soumaya Tarkhani
On insiste beaucoup sur l’importance d’être végétarien, de manger frugalement, voire de jeûner pour permettre à l’énergie vitale ou ce qu’on appelle le « chi » de bien circuler dans notre corps.
Une alimentation vivante riche en légumes et en fruits contient beaucoup de lumière, ce qui active nos chakras et aide certes notre corps à se purifier et à élever sa vibration.
Cependant, on n’a pas à se forcer à manger ce qu’on perçoit comme « correct » parce que c’est la formule dictée par un certain diététicien, mais à agir avec son cœur, c’est-à-dire manger ce qu’on ressent comme tel à l’intérieur et à le faire parce qu’on aime son soi entier, y compris son corps.
Notre véhicule est vivant. Il nous écoute quand on lui parle et nous donne toujours les bonnes réponses sous forme de vibrations. L’important, c’est de lui faire confiance et de prêter attention à son langage au point de s’y familiariser.
Un petit exercice que je fais souvent et qui m’a beaucoup aidé à comprendre mon corps, c’est de m’imaginer en train de manger telle ou telle nourriture et de sentir sa réaction à cet égard.
Remplacer ses vieilles habitudes alimentaires par d’autres plus saines qui éclaircissent nos consciences est incontestablement un pas important dans sa quête d’alignement, mais on ne peut ancrer le nouveau si ce ne sont pas la douceur et la patience qui nous accompagnent dans le processus.
Changer d’alimentation n’est jamais, en effet, une raison pour punir son corps en le soumettant à des régimes dictateurs.
Il est toujours bon de rappeler qu’on peut manger « juste » et vibrer mal, car les barres de toutes ces règles figées et contraignantes nous emprisonnent, voire nous étouffent.
Penser qu’on peut toujours mal manger et offrir de bonnes fréquences est de même erroné. Qu’on le veuille ou pas, on est ce qu’on mange. La nourriture qu’on introduit dans son corps agit directement sur ses émotions et corrélativement sur sa signature vibratoire.
La solution?
C’est s’aimer assez fort au point de chérir les aliments qu’on mange, car ils font du bien à notre corps.
C’est demander à ce dernier la permission de faire un écart dont on ressent si fort l’envie, sinon se pardonner , ne jamais culpabiliser et rester dans l’amour quelles que soient les circonstances , car la clé est dans la vibration du cœur qui l’emporte sur celle de l’aliment lui-même.
Finalement, on n’est pas là pour calquer sur des modèles, mais pour vivre chacun sa propre histoire et surtout pour suivre, non pas « leur manger juste », mais « le manger juste de son cœur »…
Soumaya Tarkhani – http://lumiere-du-coeur.over-blog.com/